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[Daumier]

Eine paradoxe Umschreibung von Daumiers Kunst: »La caricature, pour lui, devenait une sorte d’opération philosophique qui consistait à séparer cet homme de ce que la société l’avait fait pour le montrer ce qu’il était foncièrement, ce qu’il aurait pu être dans d’autres milieux; il dégageait, en un mot, le moi latent.« Edouard Drumont: Les héros et les pitres Paris 〈1900〉 p 299 (Daumier) [b 1, 1]

Über den bourgeois de Daumier: »Le parapluie sur lequel s’appuie cet être ossifié, inerte, cristallisé, qui attend l’omnibus, exprime je ne sais quelle idée de pétrification absolue.« Edouard Drumont: Les héros et les pitres Paris p 304 (Daumier) [b 1, 2]

»Bien des écrivains … se sont acquis rentes et renom à railler les travers ou les infirmités des autres. Monnier, lui, n’est pas allé bien loin chercher son modèle: il s’est planté devant son miroir, s’est écouté penser et parler, et, se trouvant énormément ridicule, il a conçu cette cruelle incarnation, cette prodigieuse satire du bourgeois français qui s’appelle Joseph Prudhomme.« Alphonse Daudet: Trente ans de Paris p 91 [b 1, 3]

»Nicht allein daß die Karikatur die zeichnerischen Mittel ungemein steigert, … sie ist es immer gewesen, die neue Stoffgebiete in die Kunst eingeführt hat. Durch Monnier, Gavarni, Daumier wurde die bürgerliche Gesellschaft dieses Jahrhunderts für die Kunst erschlossen.« Eduard Fuchs: Die Karikatur der europäischen Völker (4te Auflage) München 〈1921〉 I p 16 [b 1, 4]

»Am 7. August 1830 war Louis Philipp … zum König … proklamiert worden, am 4. November desselben Jahres erschien die erste Nummer der von Philipon ins Leben gerufenen ›La Caricature‹.« Eduard Fuchs: Die Karikatur der europäischen Völker München I p 326 [b 1, 5]

Michelet wollte gern eines seiner Werke von Daumier illustriert sehen. [b 1, 6]

»Philipon erfand einen neuen Typ, … der ihm beinahe noch mehr … Popularität eintragen sollte, als seine Birnen, ›Robert Macaire‹, den Typus des skrupellosen Finanzgauners.« Eduard Fuchs: Die Karikatur der europäischen Völker München I p 354 [b 1, 7]

»Die letzte Nummer der Caricature, vom 27. August 1835, war der Wiedergabe der … Septembergesetze … gewidmet … die … die Form von Birnen darstellten.« Eduard Fuchs: Die Karikatur der europäischen Völker I p 352 [b 1, 8]

Traviès Urheber des Mayeux; Gavarni Urheber des Thomas Vireloque; Daumier des Ratapoil, des bonapartistischen Lumpenproletariers. [b 1, 9]

Am 1 Januar 1856 tauft Philipon das Journal pour rire in Journal amusant um. [b 1, 10]

»Un curé …, exhortait-il les filles d’un village à ne point aller à la danse, ou les paysans à ne point hanter le cabaret, les épigrammes de Courier montaient au clocher et sonnaient le toscin pour annoncer l’arrivée de l’inquisition à la France, que le pamphlétaire faisait assister tout entière à ce prône.« Alfred Nettement: Histoire de la littérature française sous la Restauration Paris 1858 1 p 421 [b 1 a, 1]

»Mayeux … n’est qu’une contrefaçon. Sous Louis XIV … certaine danse à caractère faisait fureur: des enfants, grimés en vieillards et gratifiés d’une bosse énorme, en exécutaient les grotesques figures. C’est ce qu’on appelait la danse des Mayeux de Bretagne. Le Mayeux qui se fit garde national en 1830 n’était que le descendant très-mal élevé de ces anciens Mayeux-là.« Edouard Fournier: Enigmes des rues de Paris Paris 1860 p 351 [b 1 a, 2]

Über Daumier: »Nul comme celui-là n’a connu et aimé (à la manière des artistes) le bourgeois, ce dernier vestige du moyen âge, cette ruine gothique qui a la vie si dure, ce type à la fois si banal et si excentrique.« Charles Baudelaire: Les dessins de Daumier Paris 〈1924〉 p 14 [b 1 a, 3]

Über Daumier: »Sa caricature est formidable d’ampleur, mais sans rancune et sans fiel. Il y a dans toute son œuvre un fonds d’honnêteté et de bonhomie. Il a, remarquez bien ce trait, souvent refusé de traiter certains motifs satiriques très beaux et très violents, parce que cela, disait-il, dépassait les limites du comique et pouvait blesser la conscience du genre humain.« Charles Baudelaire: Les dessins de Daumier Paris 〈1924〉 p 16 [b 1 a, 4]

Über Monnier: »Mais quels pourvoyeurs restent ces annotateurs impitoyables et imperturbables! Le nom … de Cibot, Balzac l’a pris chez Monnier, comme il y a pris ceux de Desroches et de Descoings. Et Anatole France y prendra celui de Mme Bergeret, comme Flaubert y avait pris, pour le transformer à peine, celui de ›M Péguchet‹.« Marie-Jeanne Durry: De Monnier à Balzac (Vendredi 20 mars 1936 p 5) [b 1 a, 5]

Wann taucht Gavroche auf? von wem stammt er? Aus den Misérables? Abel Bonnard über den »homme frelaté« »bon qu’à provoquer des événements qu’il ne saurait pas dominer.« »Ce type d’individu, constitué dans la noblesse, est descendu en se dédorant à travers la société toute entière, jusqu’au moment où ce qui était né dans l’écume de la surface a reposé sur la vase du fond. Ce qui a commencé en persiflage a fini en ricanement. Gavroche n’est pas autre chose que le marquis du ruisseau.« Abel Bonnard: Le drame du présent I Les Modérés Paris 〈1936〉 p 294 [b 1 a, 6]

»Daumier, der nach einem Wort Baudelaires dem Achill, dem Odysseus und den anderen Gestalten der Mythologie das Aussehen abgewetzter Heldenschauspieler verlieh, die in unbeobachteten Augenblicken schnupfen.« S Kracauer: Jacques Offenbach und das Paris seiner Zeit Amsterdam 1937 p 237 [b 2, 1]

Fourier⁠〈.〉 »Non contents de puiser dans ses œuvres les innombrables inventions drolatiques qui s’y trouvent, les gazetiers en ajoutent: comme cette histoire de la queue avec un œil au bout qu’il aurait attribuée aux hommes de la société future; il proteste véhémentement contre cette invention malveillante.« F Armand et R Maublanc: Fourier Paris 1937 I p 58 [b 2, 2]

Die »Ecole païenne« ist nicht nur dem Geiste des Christentums zuwider sondern auch dem der Moderne. Baudelaire illustriert dies in dem so betitelten Essay am Beispiel Daumiers: »Daumier fit un ouvrage remarquable, l’Histoire ancienne, qui était pour ainsi dire la meilleure paraphrase du mot célèbre: ›Qui nous délivrera des Grecs et des Romains?‹ Daumier s’est abattu brutalement sur l’antiquité et la mythologie, et a craché dessus. Et le bouillant Achille, et le prudent Ulysse, et la sage Pénélope, et Télémaque, ce grand dadais, et la belle Hélène, qui perdit Troie, et la brûlante Sapho, cette patronne des hystériques, et tous enfin nous apparurent dans une laideur bouffonne qui rappelait ces vieilles carcasses d’acteurs classiques qui prennent une prise de tabac dans les coulisses.« Charles Baudelaire: L’art romantique Paris (éd Hachette tome III) p 305 [b 2, 3]

Typen: Mayeux (Traviès) Robert Macaire (Daumier) Prudhomme (Monnier) [b 2, 4]