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[Literaturgeschichte, Hugo]

»Thiers professait que l’instruction étant ›un commencement d’aisance, et l’aisance n’étant pas réservée à tous‹ ne devait pas être à la portée de tous. D’autre part il tenait les instituteurs laïcs … pour responsables des événements de juin … et se déclarait ›prêt à donner au clergé tout l’enseignement primaire.‹« A Malet et P Grillet: XIXe siècle Paris 1919 p 258 [d 1, 1]

25 Februar 1848⁠〈:〉 »L’après-midi des bandes armées vinrent réclamer la substitution du drapeau rouge au drapeau tricolore … Lamartine sut après un violent débat les retourner par une improvisation dont la péroraison est demeurée fameuse: ›Je repousserai jusqu’à la mort, s’écria-t-il, ce drapeau de sang, et vous devriez le répudier plus que moi. Car le drapeau rouge que vous nous apportez n’a jamais fait que le tour du Champ de Mars traîné dans le sang du peuple en 91 et 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la Patrie‹.« A Malet et P Grillet: XIXe siècle Paris 1919 p 245 [d 1, 2]

»Dans un admirable article intitulé Le Départ, Balzac déplorait la chute des Bourbons qui signifiait pour lui le deuil des arts, le triomphe des marchands d’orviétan politique; et montrant le vaisseau qui emportait le roi, il s’écriait: Là est le droit et la logique, hors de cet esquif sont les tempêtes.«« J Lucas-Dubreton: Le comte d’Artois Charles X 〈Paris 1927〉 p 233 [d 1, 3]

»Qui sait les titres de tous les livres que M. Dumas a signés? Les connaît-il lui-même? S’il ne tient pas un registre en partie double, avec doit et avoir, évidemment il a oublié … plus d’un de ces enfans dont il est le père légitime, ou le père naturel, ou le parrain. Les productions de ces derniers mois ne s’élèvent pas à moins de trente volumes.« Paulin Limayrac: Du roman actuel et de nos romanciers (Revue des deux mondes XI Paris 1845) (1845, 3 p 953/954) [d 1, 4]

Ironisch: »C’est une heureuse idée qu’a eue M. de Balzac de prédire une jacquerie, et de demander le rétablissement de la féodalité! Que voulez-vous? c’est son socialisme à lui; Mme Sand en a un autre; M. Sue également: à chaque romancier le sien.« Paulin Limayrac: Du roman actuel et de nos romanciers (Revue des deux mondes XI Paris 1845) (1845, 3 p 955/956) [d 1, 5]

»Le citoyen Hugo a fait son début à la tribune de l’Assemblée nationale. Il a été ce que nous avions prévu: faiseur de phrases et de gestes, orateur à mots ronflans et creux; persévérant dans la voie perfide et calomniatrice de sa dernière affiche, il a parlé des désœuvrés, de la misère, des oisifs, des fainéans, des lazzaroni, des prétoriens de l’émeute, des condiottieri, en un mot il a fait suer la métaphore pour arriver à une attaque contre les ateliers nationaux.« Les boulets rouges Feuille du club pacifique des droits de l’homme Rédacteur: Pélin 1 année Du 22 au 25 juin [1848] (Faits divers) [d 1 a, 1]

»Als hätte Lamartine es sich zur Aufgabe gestellt, Plato’s Satz zu bewahrheiten, daß die Poeten aus der Republik zu stoßen seien, und man kann nicht ohne Lächeln die naive Erzählung des Verfassers lesen, wie ein Arbeiter aus den demonstrirenden Haufen vor dem Hôtel de Ville dem Redner zugerufen: ›tu n’es qu’une lyre, vas chanter!‹« Friedrich Szarvady: Paris 1848-1852 I Berlin 1852 p 333 [d 1 a, 2]

Chateaubriand⁠〈:〉 »Il mit à la mode la tristesse vague … ›le mal du siècle⁠〈‹〉.« A Malet et P Grillet: XIXe siècle Paris 1919 p 145 [d 1 a, 3]

»Nous voudrions bien … Ce désir, ce regret, Baudelaire le premier s’en fit l’interprète en prononçant à deux reprises, dans L’Art romantique, l’éloge inattendu d’un poète de son temps, l’auteur d’un Chant des ouvriers, ce Pierre Dupont qui, nous dit-il, ›après 1848 a été une grande gloire‹. La spécification de cette date révolutionnaire est, ici, très importante. Sans cette indication, on comprendrait mal la défense de la poésie populaire et de l’art ›inséparable de l’utilité‹ de la part d’un écrivain qui peut passer pour le grand artisan de la rupture de la poésie et de l’art avec les masses … 1848, c’est l’heure où sous les fenêtres de Baudelaire, la rue vraiment se met à frémir, où le spectacle intérieur le cède obligatoirement en magnificence au spectacle du dehors pour qui incarne au suprême degré le souci de l’émancipation humaine sous toutes ses formes et aussi, hélas, la conscience de tout ce qu’il peut y avoir de dérisoirement inefficace dans cette seule aspiration, où le don de l’artiste et de l’homme se fait total, la collaboration anonyme de Baudelaire aux numéros des 27 et 28 février du Salut public en témoigne suffisamment … Cette communion du poète, de l’artiste authentique avec une vaste classe d’hommes mus par la soif ardente de leur libération, même partielle, a toute chance de se produire spontanément aux époques de grande effervescence sociale, sans s’embarrasser pour lui d’aucune réserve. Rimbaud, à travers qui la revendication humaine tend pourtant … suivre un cours illimité, place d’emblée toute sa confiance, tout son élan vital dans la Commune. Maïakovsky fait taire longuement en lui, jusqu’à explosion, ce qui, issu du sentiment individuel, cesserait de tourner à la gloire exclusive de la Révolution bolchevik triomphante.« André Breton: La grande actualité poétique (Minotaure (II) 6 Hiver 1935 p 61) [d 2, 1]

»Le progrès, c’est le pas même de Dieu.« Victor Hugo: Anniversaire de la révolution de 1848 24 février 1855 A Jersey p 14 [d 2, 2]

»Victor Hugo est l’homme du dix-neuvième siècle comme Voltaire a été celui du dix-huitième.« »Voilà le dix-neuvième siècle qui se clôt avant sa fin. Son poète est mort.« Nachrufe auf Hugo in Le National Républicain de l’Ardèche und Le Phare des Charentes [Victor Hugo devant l’opinion Paris 1885 p 229 u 224〈] [d 2, 3]

»Enfants des écoles de France,
Gais volontaires du progrès,
Suivons le peuple et sa science,
Sifflons Malthus et ses arrêts!
Eclairons les routes nouvelles
Que le travail veut se frayer:
Le socialisme a deux ailes,
L’étudiant et l’ouvrier.«

Pierre Dupont: Le chant des étudiants Paris 1849 [d 2 a, 1]

Eine hervorragende Darstellung des reaktionären Literaten der Jahrhundertmitte gibt in der Charakteristik von Sainte-Beuve A Michiels: Histoire des idées littéraires en France au XIXe siècle Paris 1863 II [d 2 a, 2]

»Je fis souffler un vent révolutionnaire.
Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire.
Plus de mot sénateur! Plus de mot roturier!
Je fis une tempête au fond de l’encrier.«

Victor Hugo cit bei Paul Bourget, Nachruf auf Victor Hugo im Journal des Débats [Victor Hugo devant l’opinion Paris 1885 p 93] [d 2 a, 3]

Über Victor Hugo: »Il fut … le poète, non pas de ses propres tortures … mais des passions de ceux qui l’entouraient. Les voix plaintives des victimes de la Terreur … passèrent dans ses Odes. Puis la sonnerie des victoires napoléonniennes se répercuta dans d’autres odes … Il devait plus tard laisser passer en lui le cri tragique de la démocratie militante, et qu’est-ce que la Légende des Siècles …, sinon l’écho de la vaste clameur de l’histoire humaine? … Il semble qui’il ait recueilli le soupir de toutes les familles dans ses vers de foyer, le souffle de tous les amants dans ses vers d’amour … C’est ainsi que … grâce à un je ne sais quoi de toujours collectif et de général, la poésie de Victor Hugo prend comme un caractère d’épopée.« Paul Bourget Nachruf auf Victor Hugo im Journal des Débats [Victor Hugo devant l’opinion Paris 1885 p 96/97] [d 2 a, 4]

Bemerkenswert ist, daß schon die Vorrede zu »Mademoiselle de Maupin« das l’art pour l’art vorzubereiten scheint. »Un drame n’est pas un chemin de fer.« [d 2 a, 5]

Gautier über die Presse: »Charles X avait seul bien compris la question. En ordonnant la suppression des journaux, il rendait un grand service aux arts et à la civilisation. Les journaux sont des espèces de courtiers ou de maquignons, qui s’interposent entre les artistes et le public, entre le roi et le peuple … Ces aboiements perpétuels … jettent une telle méfiance … dans les esprits, que … la royauté et la poésie, ces deux plus grandes choses du monde, deviennent impossibles.« cit bei A Michiels: Histoire des idées littéraires en France au XIXe siècle Paris 1863 II p 445 Diese Haltung trug Gautier die Freundschaft von Balzac ein. [d 3, 1]

»Dans les transports de sa haine [gegen die Kritiker], M. Théophile Gautier nie tout progrès, même en fait de littérature et d’art, comme son maître Victor Hugo.« Alfred Michiels: Histoire des idées littéraires en France au XIXe siècle Paris 1863 II p 444 [d 3, 2]

»La vapeur tuera les canons. Dans deux cents ans, bien avant peut-être, de grandes armées parties d’Angleterre, de France et d’Amérique … descendront dans la vieille Asie sous la conduite de leurs généraux; leurs armes seront des pioches, leurs chevaux des locomotives. Ils s’abattront en chantant sur ces terres incultes et inutilisées … Ce sera peut-être ainsi que la guerre se fera plus tard contre toutes les nations improductives, en vertu de cet axiome de mécanique, vrai en toutes choses: il ne doit pas y avoir de forces perdues!« Maxime Du Camp: Les chants modernes Paris 1855 p 20 (Préface) [d 3, 3]

In der Vorrede der Comédie humaine erklärt Balzac auf der Seite Bossuets und Bonalds zu stehen und schreibt: »J’écris à la lueur de deux Vérités éternelles: la Religion, la Monarchie.« [d 3, 4]

Balzac über die Presse in der Vorrede der ersten Auflage von »Un grand homme de province à Paris«: »Le public ignore combien de maux assaillent la littérature dans sa transformation commerciale … Autrefois, le journalisme … demandait un certain nombre d’exemplaires … en outre du payement des articles après lesquels courait … le libraire, sans pouvoir souvent les voir paraître … Aujourd’hui ce double impôt s’est augmenté du prix exorbitant des annonces, qui coûtent autant que la fabrication même du livre … Il s’ensuit que les journaux sont funestes à l’existence des écrivains modernes.« cit Georges Batault: Le pontife de la démagogie Victor Hugo Paris 1934 p 229 [d 3, 5]

Victor Hugo stimmte bei der Kammerdebatte vom 25 November 1848 – Junirepression – gegen Cavaignac. [d 3, 6]

»La multiplication des lecteurs, c’est la multiplication des pains. Le jour où le Christ a trouvé ce symbole, il a entrevu l’imprimerie.« Victor Hugo: William Shakespeare cit Batault⁠〈: Le pontife de la démagogie Paris 1934〉 p 142 [d 3, 7]

Maxime Lisbonne kommentiert im Ami du peuple das Testament Victor Hugos. Beginn und Schluß dieser Darstellung: »Victor Hugo laisse 6 millions de fortune ainsi partagés: Sept cent mille francs aux membres de sa famille. Deux millions cinq cent mille francs à Jeanne et Georges, ses petits-enfants … Et pour les révolutionnaires qui se sont sacrifiés avec lui pour la République, depuis 1830, et qui sont encore de ce monde, une rente viagère: Vingt sous par jour!« cit Victor Hugo devant l’opinion Paris 1885 p 167/168 [d 3 a, 1]

Victor Hugo stimmte bei der Kammerdebatte vom 25 November 1848 gegen Cavaignacs Repression der Junirevolte. Aber am 20 Juni hatte er in der Kammer bei der Diskussion über die ateliers nationaux das Wort geprägt: »La Monarchie avait les oisifs, la République aura les fainéants.« [d 3 a, 2]

In der Bildung des XIXten Jahrhunderts kommen noch seigneuriale Elemente vor. Kennzeichnend das Wort von Saint-Simon: »J’ai employé mon argent à acquérir de la science; grande chère, bon vin, beaucoup d’empressement vis-à-vis des professeurs auxquels ma bourse était ouverte, me procuraient toutes les facilités que je pouvais désirer.« cit bei Maxime Leroy: La vie véritable du comte Henri de Saint-Simon Paris 1925 p 210 [d 3 a, 3]

Zur Physiognomie der Romantik ist an erster Stelle zu berücksichtigen die farbige Lithographie Cabinet des Estampes Sf 39 tome 2, die deren allegorische Darstellung unternimmt. [d 3 a, 4]

Gravure aus der Restauration, das Gedränge vor der boutique eines Verlegers darstellend. Ein Anschlag sagt, das »Album pour 1816« sei erschienen. Beschriftung: »Tout ce qui est nouveau est toujours beau«. C⁠〈abinet〉 d⁠〈es〉 E⁠〈stampes〉 [d 3 a, 5]

Lithographie. Ein armer Teufel sieht traurig zu, wie ein junger Herr das Bild signiert, das der erste gemalt hat. Überschrift: »L’artiste et l’amateur du XIXe siècle« Unterschrift: »Il est de moi puisque je le signe«. C⁠〈abinet〉 d⁠〈es〉 E⁠〈stampes; s. Abbildung 12〉 [d 3 a, 6]

Lithographie, einen Maler darstellend, der sich mit zwei ellenlangen schmalen Planken vorwärtsbewegt, auf deren jeder er mehrere Garnierungen und Arrangements von Metzgerwaren gemalt hat. Überschrift: »Les arts et la misère« »Dédié à MM les charcutiers«. Unterschrift: »L’homme de l’art dans l’embarras de son métier«. C⁠〈abinet〉 d⁠〈es〉 E⁠〈stampes; s. Abbildung 13〉 [d 3 a, 7]

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L’artiste et l’amateur du 19ème siècle.

Photo Bibliothèque Nationale

Abbildung 12

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L’Homme de l’art dans l’embarras de son métier.

Photo Bibliothèque Nationale

Abbildung 13

Jacquot de Mirecourt veröffentlicht »Alexandre Dumas et Cie Fabrique de romans« Paris 1845 [d 3 a, 8]

Dumas père. »En septembre 1846, le ministre Salvandy lui proposa de partir pour l’Algérie et d’écrire un livre sur la colonie … Dumas … qui était lu au bas mot par cinq millions de français, donnerait bien à 50 ou 60.000 d’entre eux le goût de coloniser … Salvandy offrait 10.000 francs pour solder les frais de voyage; Alexandre exigea en outre … un vaisseau de l’Etat … Pourquoi le Veloce, chargé d’embarquer des prisonniers libérés à Melilla, s’était-il rendu à Cadix …? … Les parlementaires … s’emparèrent de l’incident; et M. de Castellane interpella sur la mission scientifique confiée … à un entrepreneur de feuilletons. Le pavillon français s’était abaissé en protégeant ›ce monsieur‹ de son ombre; on avait dépensé 40.000 francs sans raison, et le ridicule était énorme.« Die Sache endet zu Gunsten Dumas durch seine Duellforderung an Castellane, die abgelehnt wird. J Lucas-Dubreton: La vie d’Alexandre Dumas père Paris 〈1928〉 p 146, 148/149 [d 4, 1]

Alexandre Dumas 1848. »Ses proclamations … sont … étonnantes; dans l’une d’elles adressée aux travailleurs de Paris, il énumère ›ses titres d’ouvrier‹, prouve par des chiffres qu’en vingt ans il a composé quatre cents romans et trente-cinq drames, ce qui a permis de faire vivre 8.160 personnes tant correcteurs, protes que machinistes, ouvreuses et chefs de claque.« J Lucas-Dubreton: La vie d’Alexandre Dumas Père Paris p 167 [d 4, 2]

»Le Bohême de 1840 … est mort et bien mort. – A-t-il existé réellement? J’ai entendu affirmer que non. – Quoi qu’il en soit, dans tout Paris, à l’heure qu’il est, vous n’en trouveriez pas un seul exemplaire … Il est certains quartiers, le plus grand nombre, où le Bohême n’a jamais planté sa tente … Le Bohême pullule le long des boulevards, de la rue Montmartre à la rue de la Paix … Exceptionnellement: le pays latin, son quartier général d’autrefois … D’où résulte le bohème? Est-il un produit d’ordre social ou naturel? … A qui faut-il s’en prendre de cette espèce, à la nature ou à la société? Sans hésiter, je réponds: A la nature! … Tant qu’il y aura des paresseux et des vaniteux, il y aura des bohêmes.« Gabrièl Guillemot: Le Bohême (Physionomies Parisiennes) Paris 1869 p 11, 18/19, 111/112 Ähnl⁠〈ich〉 über die Grisetten in der gleichen Sammlung. [d 4, 3]

Nützlich wäre, die »Thesen« der Boheme geschichtlich zu verfolgen. Die Haltung eines Maxime Duchamps, der den Erfolg für einen Beweis mangelnder künstlerischer Qualität hält, stammt geradenwegs von der ab, die etwa in dem Satz »Il n’y a de beau que ce qui est oublié« zum Ausdruck kommt, der in Lurine’s »Treizième arrondissement de Paris« 〈Paris 1850〉 p 190 steht. [d 4, 4]

Le Rafaler’s Club (Cercle des Rafalés)⁠〈:〉 »Là pas de noms célèbres: dès qu’un membre du Rafaler’s s’était oublié au point de se créer une célébrité dans la politique, dans la littérature ou dans les arts, il était impitoyablement rayé.« Paris-Bohême [Taxile Delord] Paris 1854 p 12/13 [d 4, 5]

Zeichnungen Victor Hugos, in seinem Hause 6 place des Vosges, wo er von 1832 bis 1848 lebte: »Dolmen où m’a parlé la bouche d’ombre« »Ogive« »Ma destinée« (eine gewaltige Welle) »La voile fuit, le roc demeure« (düstere felsige Uferszenerie; im Vordergrunde ein Segler) »Ego Hugo« »V H« (allegorisches Monogramm) »Dentelles et spectre« Ein Segel mit der Unterschrift »Exile«, ein Grabstein mit der Unterschrift »France« (Pendants, Frontispize von eigner Hand in zweien seiner Bücher) »Le bourg à l’ange« »Village au clair de lune« »Fracta sed invicta« (Wrack) Wellenbrecher, der Brunnen in Altdorf, um den sich alle Gewitter des Erdkreises gesammelt zu haben scheinen. [d 4 a, 1]

»Nous avons eu le roman des bandits purifiés par le bagne, le roman de Vautrin et de Jean Valjean; et ce n’était point pour les flétrir … que les écrivains évoquaient ces tristes personnages … Et c’est dans une ville qui compte cent vingt mille filles vivant clandestinement du vice, et cent mille individus vivant des filles, c’est dans un (!) ville infestée de repris de justice d’escarpes, de cambrioleurs, de rouletiers, de boucardiers, de carreurs, de chanteurs, de philosophes, de chevaliers grimpants, de sillonneurs, de fileurs, d’anges gardiens, de ramastiques, de caroubleurs, – dans une ville où viennent échouer toutes les épaves du désordre et du vice, où la moindre étincelle peut mettre en feu la populace sublimée, que se fabrique cette littérature dissolvante … les Mystères de Paris, Rocambole et les Misérables.« Charles Louandre: Les idées subversives de notre temps Paris 1872 p 35-37 [d 4 a, 2]

»L’exemplaire incomplet de la Bibliothèque nationale nous suffit pour juger de la hardiesse et de la nouveauté de l’entreprise tentée par Balzac … Le Feuilleton des journaux politiques n’allait rien moins qu’à la suppression des libraires. On devait y organiser la vente directe de l’éditeur à l’acheteur … chacun y trouvait son bénéfice, l’éditeur et l’auteur en gagnant davantage, l’acheteur en payant les livres moins cher. La combinaison … ne réussit point, sans doute parce qu’elle avait contre elle les libraires.« Honoré de Balzac critique littéraire Introduction de Louis Lumet Paris 1912 p 10 [d 4 a, 3]

Die drei kurzfristigen Zeitschriften, die Balzac gründete: Le feuilleton des journaux politiques (1830) La Chronique de Paris (1836/37) La revue Parisienne (1840) [d 4 a, 4]

»Le souvenir n’a de valeur que pour prévoir. C’est ainsi que l’histoire appartient aux sciences, dont l’application constate à chaque instant l’utilité.« Honoré de Balzac critique littéraire Introduction de Louis Lumet Paris 1912 p 117 (Rez⁠〈ension〉 von PL Jacob, bibliophile: Les deux fous) [d 4 a, 5]

»Ce n’est pas en disant aux pauvres de ne pas imiter le luxe des riches qu’on fera la classe pauvre plus heureuse; ce n’est pas en disant aux filles de ne pas se laisser séduire qu’on réprimera la prostitution; autant vaudrait leur dire: ›… quand vous n’aurez pas de pain, vous aurez la complaisance de n’avoir pas faim.‹ Mais la charité chrétienne, dira-t-on, est là pour réparer tous ces maux. A quoi nous répondrons: la charité chrétienne répare fort peu, et ne prévient pas du tout.« Honoré de Balzac critique littéraire Introduction de Louis Lumet Paris 1912 p 131 (Rez Le Prêtre Paris 1830) [d 5, 1]

»En 1750, un livre n’allait pas, fût-ce l’Esprit des lois, en plus de trois et quatre mille mains … aujourd’hui l’on a vendu trente mille exemplaires des Premières Méditations de Lamartine, soixante mille Béranger depuis dix ans; trente mille exemplaires de Voltaire, de Montesquieu, de Molière ont éclairé des intelligences.« Balzac critique littéraire Introduction de Louis Lumet Paris 1912 p 29 (De l’état actuel de la librairie. Spécimen du Feuilleton des journaux politiques erschienen im Universel 22/23 März 1830) [d 5, 2]

Victor Hugo lauscht der inneren Stimme der Menge seiner Vorfahren: »La foule qu’il écoutait, admirativement, en lui, comme annonciatrice de sa popularité, l’inclina, en effet, vers la foule extérieure, vers les Idola Fori, vers l’inorganisme des masses … Il cherchait, dans le tumulte de la mer, le fracas des applaudissements.« »Il passa cinquante ans à draper, en amour du peuple, son amour de la confusion, de toute confusion, à condition qu’elle fût rythmique,« Léon Daudet: Les œuvres dans les hommes Paris 1922 p 47/48 et 11 [d 5, 3]

Ein Wort von Vacquerie über Victor Hugo: »Les tours de Notre-Dame étaient l’H de son nom.« cit Léon Daudet: Les œuvres dans les hommes Paris 1922 p 8 [d 5, 4]

Renouvier hat ein Buch über Victor Hugos Philosophie geschrieben. [d 5, 5]

Victor Hugo brieflich an Baudelaire – mit besonderer Beziehung auf die Sept vieillards und die Petites vieilles⁠〈,〉 die beide Hugo gewidmet sind und für deren zweites Hugo das Vorbild des Dichters gewesen ist, wie Baudelaire Poulet-Malassis mitteilt: »Vous dotez le ciel de l’Art d’on ne sait quel rayon macabre. Vous créez un frisson nouveau.« cit Louis Barthou: Autour de Baudelaire Paris 1917 p 42 (Victor Hugo et Baudelaire) [d 5, 6]

Maxime Leroy: Premiers amis français de Wagner erklärt, in Baudelaires Bekehrung zu Wagner habe das revolutionäre Moment eine große Rolle gespielt; in der Tat sammelte sich um Wagners Werke eine antifeudalistische Fronde. Daß in seinen Opern das Ballett fortfiel, empörte die Habitués der Opéra. [d 5, 7]

Aus Baudelaires Aufsatz über Pierre Dupont: »Il y avait tant d’années que nous attendions un peu de poésie forte et vraie! Il est impossible, à quelque parti qu’on appartienne, de quelques préjugés qu’on ait été nourri, de ne pas être touché du spectacle de cette multitude maladive respirant la poussière des ateliers, avalant du coton, s’imprégnant de céruse, de mercure et de tous les poisons nécessaires à la création des chefs-d’œuvre, dormant dans la vermine, au fond des quartiers où les vertus les plus humbles et les plus grandes nichent à côté des vices les plus endurcis et des vomissements du bagne; de cette multitude soupirante et languissante à qui la terre doit ses merveilles, qui voit un sang vermeil et impétueux couler dans ses veines, qui jette un long regard chargé de tristesse sur le soleil et l’ombre des grands parcs, et qui, pour suffisante consolation et réconfort, répète à tue-tête son refrain sauveur: Aimons-nous! …« – »Il viendra un temps où les accents de cette Marseillaise du travail circuleront comme un mot d’ordre maçonnique, et où l’exilé, l’abandonné, le voyageur perdu, soit sous le ciel dévorant des tropiques, soit dans les déserts de neige, quand il entendra cette forte mélodie parfumer l’air de sa senteur originelle: ›Nous dont la lampe le matin | Au clairon du coq se rallume, | Nous tous qu’un salaire incertain, | Ramène avant l’aube à l’enclume …‹ pourra dire: je n’ai plus rien à craindre, je suis en France.« – Über den »Chant des ouvriers«: »Quand j’entendis cet admirable cri de douleur et de mélancolie, je fus ébloui et attendri.« cit Maxime Leroy: Les premiers amis français de Wagner Paris 〈1925〉 p 51-53, 51 [d 5 a, 1]

Über Victor Hugo: »Il a placé les urnes électorales sur les tables tournantes.« Edmond Jaloux: L’homme du XIXe siècle (Le Temps 9 août 1935) [d 5 a, 2]

»Eugène Sue … besaß … Ähnlichkeit mit Schiller: nicht bloß in seiner Vorliebe für das Kriminalistische, Kolportagehafte und die Schwarzweißtechnik, sondern auch in seiner Hinneigung zur ethischen und sozialen Tendenz … Balzac und Hugo empfanden ihn als Konkurrenten.« Egon Friedell: Kulturgeschichte der Neuzeit III München 1931 p 149 Fremde, z. B. Rellstab suchten die rue aux Fèves auf, in der die Mystères de Paris begannen. [d 5 a, 3]

Über Victor Hugo: »Cet antique, ce génie unique, ce païen unique, cet homme d’un génie unique était ravagé d’au moins un double politicien: un politicien de politique, qui le fit démocrate, et un politicien de littérature, qui le fit romantique. Ce génie était pourri de talent⁠〈s〉).« Charles Péguy: Œuvres complètes 1873-1914 Œuvres de prose Paris 1916 p 383 (Victor-Marie, comte Hugo) [d 6, 1]

A propos de Victor Hugo: Baudelaire »croyait à la coexistence du génie et de la sottise«. Louis Barthou: Autour de Baudelaire Paris 1916 p 44 (Victor Hugo et Baudelaire) Ähnlich vor dem geplanten Bankett zum dreihundertsten Geburtstag Shakespeares (23 April 1864); er spricht von dem »livre de Victor Hugo sur Shakespeare, livre qui, comme tous ses livres, plein de beautés et de bêtises, va peut-être encore désoler, ses plus sincères admirateurs.« (cit lc p 50) Und: »Hugo, sacerdoce, a toujours le front penché, trop penché pour rien voir, excepté son nombril.« (cit lc p 57) [d 6, 2]

Die Administration von Balzacs »Feuilleton des journaux politiques« bot gewisse Bücher zu billigeren Preisen als den offiziellen unter Umgehung des Sortiments an. Balzac rühmt sich dieses Unternehmens fremden Anfeindungen gegenüber und erwartet von ihm die erstrebte unmittelbare Verbindung zwischen Verleger und Publikum. Im specimen des Blattes stellt Balzac die Geschichte des Buchhandels und Verlags seit der Revolution von 1789 dar, um mit der Forderung zu schließen: »Il faut enfin obtenir qu’un volume se fabrique exactement comme un pain, et se débite comme un pain, qu’il n’y ait d’autre intermédiaire entre un auteur et un consommateur que le libraire. Alors ce commerce sera le plus sûr de tous … Quand un libraire sera contraint de débourser une dizaine de mille francs pour une opération, il n’en fera plus de hasardeuses, de mal conçues. Alors ils s’apercevront que l’instruction est une nécessité de leur profession. Un commis qui ne sait pas en quelle année Guttemberg a imprimé une bible, ne se figurera pas que pour être libraire, il ne s’agit que de faire inscrire son nom au-dessus d’une boutique.« Honoré de Balzac critique littéraire Introduction de Louis Lumet Paris 1912 p 34/35 [d 6, 3]

Pélin veröffentlicht den Brief eines Verlegers, der sich dem Autor gegenüber unter der Bedingung zum Ankauf seines Manuscripts bereit erklärt, daß er es zeichnen lassen könne, von wem er wolle (»à la condition … de le faire signer par telle personne dont le nom pourra être pour ma spéculation un élément de succès«). Gabriel Pélin: Les laideurs du beau Paris Paris 1861 p 98/99 [d 6, 4]

Honorare. Victor Hugo erhält für die Misérables gegen Zession der Rechte auf 12 Jahre von Lacroix 300 000 frcs. »C’est la première fois que Victor Hugo touche une aussi grosse somme. ›En vingt-huit ans de labeur acharné, dit M. Paul Souday, avec une œuvre de 31 volumes …, il avait encaissé en tout 553.000 francs … Il n’a jamais gagné autant que Lamartine, ni que Scribe ou Dumas père …‹ Lamartine, de 1838 à 1851, a reçu près de cinq millions, dont 600.000 fr. pour les Girondins.« Edmond Benoit-Lévy: Les Misérables de Victor Hugo Paris 1929 p 108 Zusammenhang von Einnahme und politischer Aspiration [d 6 a, 1]

»Quand Eugène Sue, suivant … les Mystères de Londres … conçoit le projet d’écrire les Mystères de Paris, il ne se propose guère que d’intéresser le lecteur par la description des bas-fonds. Il commence à qualifier son roman d’›histoire fantastique‹ … C’est un article de journal qui décide de son avenir: La Phalange fait du début du roman un éloge qui ouvre les yeux à l’auteur: ›M. Sue vient d’aborder la critique la plus incisive de la société … Félicitons-le d’avoir retracé … les effroyables douleurs du peuple et les cruelles insouciances de la société …‹ L’auteur de cet article … reçoit la visite de Sue; ils causent – et c’est ainsi que le roman commencé est orienté vers une direction nouvelle … Eugène Sue s’est convaincu lui-même, il prend part à la bataille électorale, il est élu … (1848) … Les tendances et la portée des romans de Sue étaient telles que M. Alfred Nettement y vit une des causes déterminantes de la Révolution de 1848.« Edmond Benoit-Lévy: Les Misérables de Victor Hugo Paris 1929 p 18/19 [d 6 a, 2]

Ein saint-simonistisches Gedicht an Sue als den Verfasser der »Mystères de Paris«: Savinien Lapointe: De mon échoppe (in Une voix d’en bas Paris 1844 p 283-296) [d 6 a, 3]

»Après 1852 les défenseurs de l’art éducateur sont beaucoup moins nombreux. Le plus important est … Maxime Du Camp.« CL de Liefde: Le Saint-Simonisme dans la poésie française 〈Haarlem 1927〉 p 115 [d 6 a, 4]

»Les Jésuites de Michelet et Quinet datent de 1843. (Le Juif-Errant paraît en 1844).« Charles Brun: Le roman social en France au XIXe siècle Paris 1910 p 102 [d 6 a, 5]

»3600 abonnés du Constitutionnel passant à plus de 20.000, … 128.074. voix qui donnèrent à Eugène Sue un mandat de député.« Charles Brun: Le roman social en France au XIXe siècle Paris 1910 p 105 [d 6 a, 6]

Die Romane der George Sand führten eine Zunahme der Ehescheidungen herbei, die fast alle von der Seite der Frau beantragt wurden. Die Verfasserin unterhielt einen großen Briefwechsel, in dem sie als Beraterin der Frauen fungierte. [d 6 a, 7]

Arm aber reinlich – ist das Echo des Philisteriums auf eine Kapitelüberschrift der »Misérables«: »La boue, mais l’âme«, [d 7, 1]

Balzac: »L’enseignement mutuel fabrique des pièces de cent sous en chair humaine. Les individus disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction.« cit Charles Brun: Le roman social en France au XIXe siècle Paris 1910 p 120 [d 7, 2]

Mirbeau et Natanson: Le Foyer (I 4) Baron Courtin: »Il n’est pas désirable que l’instruction s’étende davantage … Car l’instruction est un commencement d’aisance, et l’aisance n’est pas à la portée de tout le monde.« cit Charles Brun: Le roman social en France au XIXe siècle Paris 1910 p 125 Mirbeau wiederholt hier nur in satirischer Absicht ein Wort von Thiers. [d 7, 3]

»Balzac, romantique effréné par les tirades lyriques, la simplification hardie des caractères, la complication de l’intrigue, est réaliste, déjà, par la peinture des milieux locaux et sociaux, naturaliste par son goût de la vulgarité et ses prétentions scientifiques.« Charles Brun: Le roman social en France au XIXe siècle Paris 1910 p 129 [d 7, 4]

Der Einfluß Napoleons auf Balzac, das Napoleonische bei ihm: »la fougue de la Grande Armée dans la cupidité, l’ambition ou la débauche, Grandet, Nucingen, Philippe Bridau ou Savarus.« Charles Brun: Le roman social en France au XIXe siècle Paris 1910 p 151 [d 7, 5]

»Balzac … se réclame … de Geoffroy Saint-Hilaire et de Cuvier.« Charles Brun: Le roman social Paris 1910 p 154 [d 7, 6]

Lamartine und Napoleon. »Dans les Destinées de la poésie, en 1834, il dit … son mépris pour cette époque … de calcul et de force, de chiffres et de sabre … C’était le temps où Esménard chantait la navigation, Gudin l’astronomie, Ricard la sphère, Aimé Martin la physique et la chimie … Lamartine a dit très bien: ›Le chiffre seul était permis, honoré, protégé, payé. Comme le chiffre ne raisonne pas, comme c’est un … instrument … qui ne demande pas … si on le fait servir à l’oppression du genre humain ou à sa délivrance … le chef militaire de cette époque ne voulait pas d’autre missionnaire.‹« Jean Skerlitch: L’opinion publique en France d’après la poésie Lausanne 1901 p 65 [d 7, 7]

»Le romantisme proclame la liberté de l’art, l’égalité des genres, la fraternité des mots, devenus tous au même titre, citoyens de la langue française.« Georges Renard: La méthode scientifique de l’histoire littéraire Paris 1900 p 219/20 cit bei Jean Skerlitch: L’opinion publique en France d’après la poésie Lausanne 1901 p 19/20 [d 7, 8]

Das großartige siebente Buch des vierten Teiles der »Misérables«: »L’Argot«, liquidiert mit seiner trüben Schlußreflexion seine durchgehenden und kühnen Erkenntnisse. Diese lautet: »Depuis 89, le peuple tout entier se dilate dans l’individu sublimé; il n’y a pas de pauvre qui, ayant son droit, n’ait son rayon; le meurt-de-faim sent en lui l’honnêteté de la France; la dignité du citoyen est une armure intérieure; qui est libre est scrupuleux; qui vote règne.« Victor Hugo: Œuvres complètes Roman 8 Paris 1881 p 306 (Les Misérables) [d 7 a, 1]

Nettement über die digréssions in den Misérables: »Ces morceaux de philosophie, d’histoire, d’économie sociale, font l’effet de robinets d’eau froide lâchés sur le lecteur glacé et découragé. C’est l’hydrothérapie appliquée à la littérature.« Alfred Nettement: Le roman contemporain Paris 1864 p 364 [d 7 a, 2]

»M. Sue, dans le Juif Errant, insultera la religion … pour servir les inimitiés du Constitutionnel; … M. Dumas, dans la Dame de Monsoreau, jettera à pleines mains le mépris sur la royauté … pour servir les passions de la même feuille … dans la Reine Margot il sacrifiera au goût de la jeunesse dorée de la Presse pour les peintures … hasardées, et … dans le Comte de Monte-Cristo, il divinisera l’argent et récriminera contre la Restauration pour plaire au monde des fonctionnaires qui tourbillonne autour du Journal des Débats.« Alfred Nettement: Etudes critiques sur le feuilleton-roman II Paris 1846 p 409 [d 7 a, 3]

Victor Hugo: einem Gesetz seiner poetischen Natur zufolge, muß er jedem Gedanken die Form seiner Apotheose aufprägen, [d 7 a, 4]

Eine weittragende Bemerkung von Drumont: »Presque tous les chefs du mouvement de l’école de 1830 eurent la même organisation élevée, féconde, éprise du grandiose. Qu’il s’agisse de ressusciter des épopées sur la toile comme Delacroix, de peindre une société tout entière comme Balzac, de mettre quatre mille ans de la vie de l’Humanité en roman comme Dumas, tous … montraient des épaules que le fardeau n’effrayait pas.« Edouard Drumont: Les héros et les pitres Paris 〈1900〉 p 107/08 (Alexandre Dumas père) [d 7 a, 5]

»Depuis cinquante ans, disait un jour le docteur Demarquay à Dumas fils, tous nos malades meurent avec un roman de votre père sous leur oreiller.« Edouard Drumont: Les héros et les pitres Paris p 106 (Alexandre Dumas père) [d 7 a, 6]

In der Vorrede zu den »Paysans« spricht Balzac vorwurfsvoll von dem an 1830 »qui ne s’est pas souvenu que Napoléon a préféré les chances de son malheur à l’armement des masses.« (cit Ch Calippe: Balzac Ses idées sociales Reims Paris 〈1906〉 p 94) [d 7 a, 7]

»Bourget a remarqué que les hommes de Balzac … sont apparus surtout après la mort du romancier: ›Balzac, dit-il, semble avoir moins observé la société de son époque qu’il n’a contribué à en former une. Tel ou tel de ses personnages était plus vrai en 1860 qu’en 1835.‹ Rien de plus juste: Balzac mérite d’être classé au premier rang des anticipateurs … La réalité a rejoint trente ans plus tard le terrain franchi d’un bond par son intuition.« H Clouzot et R-H Valensi: Le Paris de la Comédie humaine (Balzac et ses fournisseurs) Paris 1926 p 5 [d 8, 1]

Drumont tritt der Meinung bei, Balzacs Veranlagung sei eine seherische gewesen. Gelegentlich aber wendet er den Tatbestand um: »Les hommes du second Empire ont voulu être des hommes de Balzac.« Edouard Drumont: Figures de bronze ou statues de neige Paris 〈1900〉 p 48 (Balzac) [d 8, 2]

Balzac durch den Mund des médecin de campagne: »Les prolétaires me semblent les mineurs d’une nation et doivent toujours rester en tutelle.« cit Abbé Charles Calippe: Balzac Ses idées sociales Reims Paris 〈1906〉 p 50 [d 8, 3]

Balzac war (wie Le Play) gegen die Zerstücklung des Großgrundbesitzes: »Mon Dieu, comment ne comprendrait-on pas que les merveilles de l’art sont impossibles dans un pays sans grandes fortunes!« (cit Charles Calippe 〈lc〉 p 36) Auch macht Balzac auf die Nachteile der Thesaurierung durch Bauern und Kleinbürger aufmerksam und berechnet, wieviele Milliarden durch sie dem Umlauf entzogen werden. Auf der andern Seite weiß er als Heilmittel nur vorzuschlagen, der einzelne möge sich durch Sparsamkeit zum Grundbesitzer heraufarbeiten. Er bewegt sich also in Widersprüchen. [d 8, 4]

George Sand lernte Agricol Perdiguier 1840 kennen. Sie sagt: »Je fus frappée de l’importance morale du sujet, et j’écrivis le roman du Compagnon du tour de France dans des idées sincèrement progressives.« cit Charles Benoist: L’homme de 1848 II (Revue des deux mondes 1 février 1914 p 665/666) [d 8, 5]

Dumas père hielt mit drei Romanen fast gleichzeitig das Feuilleton der Presse, des Constitutionnel und des Journal des Débats besetzt. [d 8, 6]

Nettement über den Stil von Dumas père: »Il est ordinairement naturel et assez prompt, mais il est sans force, parce que la pensée, dont il est l’expression, n’a point de racines; il est au style des grands écrivains ce que la lithographie est à la gravure.« Alfred Nettement: Histoire de la littérature française sous le Gouvernement de Juillet Paris 1859 II p 306/307 [d 8, 7]

Sue, verglichen mit George Sand: »C’est encore une protestation contre l’état social, mais, cette fois, une protestation collective … au nom des passions et des intérèts des classes les plus nombreuses de la société.« Alfred Nettement: Histoire de la littérature française sous le Gouvernement de Juillet Paris 1859 II p 322 [d 8 a, 1]

Nettement weist darauf hin, daß die die Juli-Monarchie unterminierenden Romane von Sue in den ihr ergebnen Journal des Débats und Constitutionnel erschienen sind. [d 8 a, 2]

Stammgäste der brasserie de la rue des Martyrs: Delvau, Murger, Dupont, Malassis, Baudelaire, Guys. [d 8 a, 3]

Jules Bertaut sieht die Bedeutung Balzacs in der Aktion bedeutender Figuren in einem durch die Typen der damaligen Gesellschaft bestimmten Milieu, also in einer Durchdringung der Charakterstudie mit der étude de mœurs. Von letzterer heißt es: »Il suffit de parcourir les innombrables Physiologies … pour se rendre compte du point auquel une telle vogue littéraire était parvenue. De l’Ecolier à l’Agent de change en passant par la Nourrice sèche, le Sergent et le Marchand de contremarques, c’est une suite sans fin de petits portraits … Balzac en connaît le genre, il l’a cultivé. Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’il songe encore à lui en brossant le tableau d’une société entière.« Jules Bertaut: Le père Goriot de Balzac Amiens 1928 p 117/118 [d 8 a, 4]

»›Victor Hugo, dit Eugène Spuller, avait passé avec les voix de la réaction … Il avait constamment voté avec la droite‹ … A propos des ateliers nationaux, le 20 juin 1848, il les considère comme une. double erreur, au point de vue politique aussi bien qu’au point de vue financière … A l’Assemblée Législative, au contraire, il se tourne vers la gauche, dont il devient l’un des orateurs … les plus agressifs. Est-ce par une évolution …, est-ce par déception d’amour-propre et rancune personnelle contre Louis-Napoléon, dont il aurait souhaité, même espéré, devenir le ministre de l’Instruction Publique?« E Meyer: Victor Hugo à la tribune Chambéry 1927 p 2, 5,7 (das Zitat nach Eugène Spuller: Histoire parlementaire de la seconde république p 111 u 266) [d 8 a, 5]

»Une discussion s’étant engagée entre le Bon-Sens et la Presse sur les journaux à quarante francs, le National y intervint. La Presse en ayant pris occasion d’attaquer personnellement M. Carrel, une rencontre eut lieu entre celui-ci et le rédacteur en chef de la Presse.« – »C’était la presse politique qui tombait, dans la personne de Carrel, devant la presse industrielle.« Alfred Nettement: Histoire de la littérature française sous le gouvernement de Juillet Paris 1859 I p 254 [d 8 a, 6]

»L’audace avec laquelle le communisme, cette logique … de la démocratie, attaque la société dans l’ordre moral, annonce que … le Samson populaire, devenu prudent, sape les colonnes sociales dans la cave, au lieu de les secouer dans la salle du festin.« Balzac: Les Paysans (cit Abbé Charles Calippe: Balzac Ses idées sociales Reims Paris 〈1906〉 p 108) [d 9, 1]

Reiseliteratur: »C’est la France qui la première … a renforcé ses armées d’une brigade de géographes, de naturalistes, d’archéologues. Le grand ouvrage sur l’Egypte … a marqué … l’avénement d’un ordre de travaux jusqu’alors inconnus … L’Expédition scientifique de la Morée et l’Exploration scientifique de l’Algérie continuent dignement cette grande œuvre … Scientifiques, sérieuses ou légères … les relations des voyageurs … ont obtenu de notre temps un succès de vogue. Elles forment, avec les romans, le fonds habituel des cabinets de lecture, et donnent, en moyenne, quatre-vingts ouvrages par année, soit douze cents publications en quinze ans.« Das ist im Durchschnitt nicht sehr viel mehr als bei den andern naturwissenschaftlichen Sparten. Charles Louandre: Statistique littéraire De la production intellectuelle en France depuis quinze ans (Revue des deux mondes 1 novembre 1847 p 425/426) [d 9, 2]

Von 1835 ab ist die Durchschnittsproduktion an Romanen jährlich 210, ungefähr gleich groß die an Vaudevilles. [d 9, 3]

Reiseliteratur. Die kommt bei der Kammerdebatte über die Deportationen (4 April 1849) zu unvorhergesehener Verwertung. »Farconet, qui, le premier, combattit le projet, discuta la question de salubrité des îles Marquises … Le rapporteur réplique en lisant des récits de voyages, qui montrent les Marquises comme … un véritable paradis …; ce qui lui attire … cette sévère réplique: ›Dans un sujet aussi grave, faire des idylles et des bucoliques, c’est ridicule.‹« E Meyer: Victor Hugo à la tribune Chambéry 1927 p 60 [d 9, 4]

Die Idee der Comédie humaine ist Balzac 1833 (im Erscheinungsjahr des médecin de campagne) gekommen. Entscheidend ist de: Einfluß von Geoffroy Saint-Hilaires Typenlehre. Literarisch treten die Einflüsse von Scotts und Coopers Romanenkreisen hinzu. [d 9, 5]

Der 1851 im zweiten Jahrgang stehende »Almanach des Réformateurs … où le Gouvernement est présenté comme un mal nécessaire, mêle … l’exposé de la doctrine communiste à des traductions en vers de Martial et d’Horace, à des notions d’astronomie et de médecine, à toute sorte de recettes utiles.« Charles Benoist: Le »mythe« de la classe ouvrière (Revue des deux mondes 1 mars 1914 p 91) [d 9, 6]

Deduktion des feuilleton-roman, dessen Aufkommen alsbald zu einer gefährlichen Konkurrenz für die Revuen und zu einer merklichen Einschränkung der Literarkritik führte. Die Revuen mußten sich entschließen, ebenfalls Romane in Fortsetzungen zu bringen. Es begannen damit die Revue de Paris (unter Redaktion von Véron?) und die Revue des deux mondes. »Dans l’ancien état de choses, un journal dont le prix d’abonnement s’élevait à quatre-vingts francs était soutenu par ceux dont il exprimait les convictions politiques … Dans la combinaison nouvelle, le journal dut vivre par l’annonce … pour avoir beaucoup d’annonces, il fallut que la quatrième page, devenue une affiche, passât sous les yeux d’un très-grand nombre d’abonnés; pour avoir beaucoup d’abonnés, il fallut trouver une amorce qui s’adressât à toutes les opinions à la fois, et substituât un intérêt de curiosité général à l’intérêt politique … C’est ainsi qu’en partant du journal à quarante francs, et en passant par l’annonce, on arriva presque fatalement au feuilleton-roman.« Alfred Nettement: Histoire de la littérature française sous le gouvernement de Juillet Paris 1859 I p 301/02 [d 9 a, 1]

Gelegentlich ließ man bei der Romanpublikation im Feuilleton einen Teil des Werks aus, um auch das Zeitungspublikum zum Erwerb der Buchausgabe zu nötigen. [d 9 a, 2]

Sehr zutreffend wird in der Préface de l’éditeur von Journets Poésie: et chants harmoniens Onkel Toms Hütte von Harriet Beecher Stowe in eine Linie mit den »Mystères de Paris« und den »Misérables« gestellt. [d 9 a, 3]

»On a pu lire de temps à autre, dans le Journal des Débats, des articles de M. Michel Chevalier ou de M. Philarète Chasles … d’une tendance sociale progressive … Les articles progressifs des Débats se publient habituellement dans la quinzaine qui précède le renouvellement trimestriel. On a vu le Journal des Débats effleurer le radicalisme, la veille des grands renouvellements. C’est une raison de cette nature qui a fait entreprendre au Journal des Débats la publication téméraire des Mystères de Paris … seulement l’imprudente feuille a été plus loin cette fois qu’elle ne croyait aller. Aussi beaucoup de gros banquiers ont-ils retiré leur confiance aux Débats … pour fonder une nouvelle feuille … Le Globe, ce digne précurseur de l’Epoque … fut chargé de faire justice des théories incendiaires de M. Eugène Sue et de la Démocratie pacifique.« A Toussenel: Les juifs rois de l’époque ed Gonet Paris 〈1886〉 II p 23/24 [d 9 a, 4]

Die Boheme. »Avec Un Prince de la bohème (1840), Balzac a voulu montrer un … trait de cette bohème naissante; les préoccupations galantes … de Rusticoli de la Palférine ne sont que le grandissement balzacien des prochains triomphes de Marcel et de Rodolphe … Ce roman contient une définition grandiloquente de la bohême … la première … ›La bohême, qu’il faudrait appeler la doctrine du boulevard des Italiens, se compose de jeunes gens … tous hommes de génie dans leur genre, peu connus encore, mais qui se feront connaître … On y rencontre des écrivains, des administrateurs, des militaires, des journalistes, des artistes! … Si l’empereur de Russie achetait la bohême moyennant une vingtaine de millions … et qu’il la déportât à Odessa, dans un an Odessa serait Paris.‹ … A la même époque George Sand … et Alphonse Karr … mettaient en scène des milieux de bohême … Mais ce sont là des bohèmes imaginaires, celle de Balzac tout à fait fantastique. La bohême de Th. Gautier, au contraire, et celle de Murger, ont fait assez parler d’elles … pour qu’on puisse aujourd’hui avoir idée de ce qu’elles furent. A vrai dire, Th. Gautier et ses amis … ne s’avisèrent pas tout de suite, dès 1833, qu’ils fussent bohèmes; ils se contentaient de s’appeler ›Jeune France‹ … Leur pauvreté était relative … Cette bohème … fut la ›bohême galante‹; ç’aurait pu être la ›bohême dorée‹ … Dix ou quinze ans après, vers 1843, il y eut une nouvelle bohême … la vraie; Th. Gautier, Gérard de Nerval, Arsène Houssaye approchaient alors de la quarantaine; Murger et ses amis n’avaient pas vingt-cinq ans. Ce fut cette fois un véritable prolétariat intellectuel; Murger était fils d’un concierge tailleur; le père de Champfleury était secrétaire de mairie à Laon … celui de Delvau, tanneur au faubourg Saint-Marcel; la famille de Courbet était à demi paysanne … Champfleury et Chintreuil firent des paquets chez un libraire; Bonvin fut ouvrier typographe.« Pierre Martino: Le roman réaliste sous le second empire Paris 1913 p 6-9 [d 10, 1]

Anfang der vierziger Jahre gab es ein, wohl auf der Lithographie beruhen des, Verfahren der Polycopie, die sogenannten Presses Rageneau. [d 10, 2]

Firmin Maillard: La cité des intellectuels Paris 〈1905〉 bringt p 92-99 eine Fülle von Angaben über Autorenhonorare. [d 10, 3]

»Balzac … hat seine Kritik des Pariser Journalismus den Angriffen Molières gegen die Finanzleute, die Marquis, die Ärzte zur Seite gestellt.« Ernst Robert Curtius: Balzac Bonn 1923 p 354/55 [d 10, 4]

Über Balzac: »Ce qui nous permet de dire qu’il n’a peut-être pas été très véridique au delà de 1820, c’est l’opinion, si souvent exprimée qu’il a merveilleusement peint à l’avance et prophétisé la société du second Empire.« Edmond Jaloux: Les romanciers et le temps (Le Temps 27 décembre 1935) [d 10, 5]

Aus Lamartines »Lettre en vers à M. Alphonse Karr«:

»Tout homme avec fierté peut vendre sa sueur:
Je vends ma grappe en fruit comme tu vends ta fleur,
Heureux quand son nectar, sous mon pied qui le foule,
Dans mes travaux nombreux en ruisseaux d’ambre coule,
Produisant à son maître ivre de sa cherté,
Beaucoup d’or pour payer beaucoup de liberté!
Le sort nous a réduits à compter nos salaires;
Toi des jours, moi des nuits, tous les deux mercenaires;
Mais le pain bien gagné craque mieux sous la dent:
Gloire à qui mange libre un sel indépendant!«

Dazu bemerkt Veuillot, der dies zitiert: »On croyait jusqu’ici que la liberté qui se peut acheter avec de l’argent n’est pas celle que les hommes de cœur ont coutume de poursuivre … Quoi! … vous ne savez pas que le moyen d’être libre est de mépriser beaucoup l’or! Et pour acheter cette liberté que l’on se procure à prix d’or … vous produirez vos livres de la même façon mercenaire que vos légumes et votre vin; vous demanderez à votre esprit double et triple moisson; vous ferez le commerce des primeurs; la muse ne sera plus volontaire, elle fera sa journée et sa nuit comme un ouvrier … et vous jetterez le matin au public la page noircie dans votre veille distraite sans même relire le fatras qui la couvre, mais non sans avoir compté les lignes qu’elle contient.« Louis Veuillot: Pages choisies ed Antoine Albalat Lyon Paris 1906 p 28, 31/32 (Karr verkaufte Blumen seines Landguts bei Nizza) [d 10 a, 1]

»Sainte-Beuve a beau se laisser emporter, contre l’auteur de la Comêdie humaine, par une antipathie foncière, il a raison d’observer que ›le mode de publication en feuilletons, qui obligeait, à chaque nouveau chapitre, de frapper un grand coup sur le lecteur, avait poussé les effets et les tons du roman à un diapason extrême, désespérant‹.« cit Fernand Baldensperger: Le raffermissement des techniques 〈dans la littérature occidentale de〉 1840 (Revue de littérature comparée Janvier-Mars 1935 XV, 1 p 82) [d 10 a, 2]

Als Reaktion gegen den Feuilletonroman traten um 1840 die Novellen (Mérimée) und der regional bestimmte Roman (D’Aurevilly) hervor. [d 10 a, 3]

Eugène de Mirecourt: Les vrais Misérables Paris 1862 erinnert an Lamartines Histoire des Girondins und vermutet, Hugo habe mit seinem Roman ähnlich wie Lamartine mit seinem Geschichtsbuch seine politische Karriere vorbereiten wollen. [d 10 a, 4]

Zu Lamartine, Hugo: »Au lieu de laisser croire … qu’il faut suivre amoureusement les grands sincères, on devrait savoir rechercher les dessous de toute sincérité. Mais la culture et la démocratie bourgeoises ont trop besoin de cette valeur! Le démocrate est un homme au cœur sur la main; son cœur est une excuse, une preuve, un échappatoire. Il est professionnellement émouvant, ce qui le dispense d’être véridique.« N Guterman et H Lefebvre: La conscience mystifiée [Paris] 〈1936〉 p 151 (Le chantage et la sincérité) [d 11, 1]

Zu Lamartine: »La fatuité du poëte est inénarrable. Lamartine se jugeait un homme d’Etat de la trempe de Mirabeau, – un autre Turgot, il se vantait d’avoir pâli vingt ans sur l’économie politique; – un penseur éminent, il croyait tirer de son fonds les idées qu’il prenait au vol et habillait de sa forme.« Emile Barrault: Lamartine (Extrait du National du 27 mars 1869) Paris 1869 p 10 [d 11, 2]

Alfred Delvau (1825-1867): »C’était un enfant du quartier Mouffetard … En 1848, il devint sécrétaire particulier de Ledru-Rollin, alors ministre de l’intérieur. Les événements l’ayant brusquement éloigné de la politique active, il se voua aux lettres, et débuta par quelques articles de journaux … Il … fit insérer dans le Journal amusant, le Figaro et quelques autres’ journaux des articles ayant principalement trait aux mœurs parisiennes. Il eut pendant quelque temps au Siècle la spécialité de l’édilité parisienne.« In der zweiten Hälfte der fünfziger Jahre floh Delvau nach Belgien, um einer Gefängnisstrafe zu entgehen, die er sich als Redakteur des Rabelais zugezogen hatte. Später wurde er durch Plagiatsverfolgungen beunruhigt. Daten in Pierre Larousse: Grand dictionnaire universel du XIXe siècle VI Paris 1870 p 385 (Artikel: Delvau) [d 11, 3]

Benjamin Gastineau war schon unter Napoleon III zweimal nach Algerien deportiert worden. »Sous la Commune de Paris, M. Gastineau fut nommé inspecteur des bibliothèques communales. Le 20e conseil de guerre, chargé de le juger, n’a pu relever contre lui aucun délit de droit commun. Il l’a néanmoins condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée.« Pierre Larousse: Grand dictionnaire universel du XIXe siècle VIII Paris 1872 p 1062 – Gastineau hat seine Laufbahn als Setzer begonnen. [d 11, 4]

Pierre Dupont: »Le poète, comme il l’a dit dans un de ses petits poëmes,
Ecoute tour à tour les forêts et la foule.

C’est, en effet, des grandes symphonies agrestes, des voix que parle la nature entière, ou des clameurs, des désespoirs, des aspirations, des plaintes de la foule qu’il fait jaillir sa double inspiration. La chanson telle que la comprenaient nos pères … la chanson à boire ou même la simple romance, lui est absolument étrangère.« Pierre Larousse: 〈Grand〉 Dictionnaire universel du XIXe siècle VI Paris 1870 p 1413 (Artikel: Dupont) So hat der Haß gegen Béranger bei Baudelaire Anteil an der Liebe zu Dupont. [d 11 a, 1]

Gustave Simon beschreibt die Szenen, die sich bei Auslieferung des zweiten und dritten Teils der Misérables vor der Verlagsbuchhandlung Paguerre abspielten: »Le 15 mai 1862, écrit-il, avant six heures du matin, une foule compacte encombrait la rue de Seine devant un magasin encore fermé; elle grossissait sans cesse et l’attente la rendait bruyante et même tumultueuse … La chaussée était obstruée par un inextricable fouillis de tapissières, de voitures de maître, de cabriolets, de carrioles et même de brouettes. Des gens avaient des hottes vides sur le dos … Il n’était pas six heures et demie, que la foule, de plus en plus houleuse, exerçait des poussées contre la devanture, et que les plus favorisés frappaient à coups redoublés sur la porte. Tout à coup, une fenêtre fut ouverte au premier étage; une dame parut, harangua les impatients en les exhortant à la patience … Le magasin qu’on voulait assiéger était bien inoffensif; on n’y vendait que des livres. C’était la librairie Paguerre. Les gens qui se ruaient contre la boutique étaient des commis-libraires, des commissionaires, des acheteurs, des courtiers. La dame qui parlait du haut de son premier étage était madame Paguerre.« Albert de Besancourt: Les pamphlets contre Victor Hugo Paris p 227/28 (nach Gustave Simon: Les origines des Misérables in der Revue de Paris und Briefen über das Buch, die derselbe in der Revue publiziert hat.) [d 11 a, 2]

Perrot de Chezelles: Examen du livre des Misérables de M Victor Hugo Paris 1863 gibt in seinem Pamphlet diesen allgemeineren Beitrag zur Charakteristik von Victor Hugo: »Il prend pour héros de ses drames ou de ses romans, un laquais comme Ruy Blas, une courtisane comme Marion Delorme, des êtres disgraciés de la nature comme Triboulet et Quasimodo, une prostituée comme Fantine, un forçat comme Jean Valjean.« cit Albert de Besancourt: Les pamphlets contre VH Paris p 243 [d 11 a, 3]

Die »Misérables« stützen sich in entscheidenden Fakten auf wirkliche Vorfälle. Der Verurteilung Jean Valjeans liegt ein Fall zu Grunde, in dem ein Mann, der ein Brot für die Kinder seiner Schwester gestohlen hatte, zu fünf Jahren Galeere verurteilt worden war. Hugo hat sich in solchen Dingen genau dokumentiert, [d 12, 1]

Eine eingehende Darstellung von Lamartines Haltung in der Februarrevolution gibt Pokrowski in einem Artikel, der sich zum Teil auf in seinem Verlauf zitierte diplomatische Berichte des damaligen russischen Botschafters in Paris Kisseljow stützt. »›Lamartine … gab zu – schreibt Kisseljow –, daß Frankreich sich zur Zeit in einem Zustand befindet, der immer einzutreten pflegt, wenn eine Regierung eben gestürzt ist und die andere sich noch nicht gefestigt hat. Er fügte aber hinzu, daß die Bevölkerung so viel gesunden Menschenverstand, eine solche Achtung vor Familie und Eigentum an den Tag lege, daß die Ordnung in Paris durch die Lage der Dinge selbst und durch die Stimmung der Masse aufrechterhaltén werde … In acht oder zehn Tagen wird eine Nationalgarde von 200 000 Mann organisiert sein – fuhr Lamartine fort –, außerdem gibt es 15 000 Mobiles, deren Stimmung vorzüglich ist, und 20 000 Mann Linientruppen, die Paris bereits einkreisen und in die Stadt einmarschieren sollen.‹ Hier müssen wir auf einen Augenblick Halt machen. Als Vorwand für die Rückberufung der Truppen, die nach dem Februar aus Paris entfernt worden waren, diente bekanntlich die Arbeiterdemonstration vom 16. April, die Unterredung zwischen Lamartine und Kisseljow fand aber am 6. April statt. Wie genial hatte also Marx (in den ›Klassenkämpfen in Frankreich‹) erraten, daß die Demonstration provoziert wurde zu dem einzigen Zweck, den am meisten ›zuverlässigen‹ Teil der ›Ordnungsgewalt‹ … in die Hauptstadt zurückholen zu können. Gehen wir aber weiter. ›Diese Massen (d. h. die bürgerliche Nationalgarde, die Mobiles und die Linientruppen – M. P.) – sagte Lamartine – werden die Klubfanatiker, die sich auf einige tausend Strolche und kriminelle Elemente (!) stützen, im Zaume halten, und jeden Exzeß … im Keime ersticken.‹« M. N. Pokrowski: Historische Aufsätze Wien Berlin 〈1928〉 p 108/109 (Lamartine, Cavaignac und Nikolaus I.) [d 12, 2]

Am 6ten April geht von Petersburg eine Instruktion Nesselrodes an Kisseljow ab. »Nikolaus und sein Kanzler verhehlten ihrem Agenten nicht, daß sie das Bündnis mit Frankreich gegen Deutschland brauchten – gegen das neue, rote Deutschland, das durch seine revolutionären Farben das bereits ziemlich zur Vernunft gekommene Frankreich in den Schatten zu stellen begann.« M. N. Pokrowski: Historische Aufsätze Wien Berlin p 112 [d 12, 3]

Michelet über Lamartine: »Il va de sa grande aile, oublieux et rapide.« cit Jacques Boulenger: La magie de Michelet Le Temps 15 mai 1936 [d 12 a, 1]

»Un perspicace observateur a dit un jour que l’Italie fasciste était dirigée comme un grand journal, et, d’ailleurs, par un grand journaliste: une idée par jour, des concours, des sensations, une adroite et insistante orientation du lecteur vers certains aspects de la vie sociale démesurément grossis, une déformation systématique de l’entendement du lecteur pour certaines fins pratiques. Pour tout dire, les régimes fascistes sont des régimes publicitaires.« Jean de Lignières: Le centenaire de la Presse Vendredi juin 1936) [d 12 a, 2]

»Balzac fut un des collaborateurs de la Presse … et Girardin fut pour lui un des meilleurs révélateurs de la société où vivait le grand homme.« Jean de Lignières: Le centenaire de la Presse (Vendredi juin 1936) [d 12 a, 3]

»Allgemein werden die verschiedenen Richtungen des Realismus zwischen 1850 und 1860, sowohl die Champfleurys wie die Flauberts als ›l’école de Balzac‹ bezeichnet.« Ernst Robert Curtius: Balzac Bonn 1923 p 487 [d 12 a, 4]

»Die moderne Massenfabrikation zerstört den Kunst- und Werksinn der Arbeit: ›nous avons des produits, nous n’avons plus d’œuvres‹.« Ernst Robert Curtius: Balzac Bonn 1923 p 260 (zit Béatrix 〈Balzac-Ausgabe der »Collection Michel-Lévy«, Paris 1891-1899〉 3) [d 12 a, 5]

»Organisation der Intelligenz ist Balzacs Ziel. Dabei schwebt ihm bisweilen, wie den Saint-Simonisten, die Korporationsidee des Mittelalters vor. Dann wieder denkt er … an eine Eingliederung der geistigen Arbeit in das moderne Kreditsystem. Auch der Gedanke an eine staatliche Besoldung der geistig Schaffenden taucht auf.« Ernst Robert Curtius: Balzac Bonn 1923 p 256 [d 12 a, 6]

»Les travailleurs intelligentiels« – eine Prägung Balzacs, (vgl E R Curtius: Balzac Bonn 1923 p 263⁠〈)〉 [d 12 a, 7]

Chaptal: De l’industrie française II Paris 1819 p 198 gibt als Zahl der jährlich erscheinenden Bücher 3090 an. [d 12 a, 8]

Aus dem höchst absprechenden »M. de Balzac« von Chaudes-Aigues: »Les cachots, les lupanars et les bagnes seraient des asiles de vertu … comparés aux cités civilisées de M. de Balzac … Le banquier est un homme enrichi par le vol secret et par l’usure; l’homme d’état … doit son élévation … au nombre de ses perfidies; l’industriel est un escroc prudent et habile … l’homme de plume est … toujours en marché de ses opinions et de sa conscience … Le monde, tel que nous le représente M. de Balzac, est … un bourbier.« J. Chaudes-Aigues: Les écrivains modernes de la France Paris 1841 p 227 [d 13, 1]

»Aujourd’hui tant de faits avérés, authentiques, sont issus des sciences occultes, qu’un jour ces sciences seront professées comme on professe la chimie et l’astronomie. Il est même singulier qu’au moment où l’on crée à Paris des chaires de slave, de mantchou, de littératures aussi peu professables que les littératures du Nord, qui, au lieu de fournir des leçons, devraient en recevoir, … on n’ait pas restitué, sous le nom d’Anthropologie, l’enseignement de la philosophie occulte, l’une des gloires de l’ancienne Université. En ceci, l’Allemagne … a devancé la France.« Honoré de Balzac: Le cousin Pons [Œuvres complètes XVIII La comédie humaine Scènes de la vie parisienne VI⁠〈]〉 Paris 1914 p 131 ◼ Physiologien ◼ [d 13, 2]

Über Lamartine: »Il est l’homme le plus féminin de ce siècle qui en a tant compté, dont plusieurs semblent s’annoncer par l’article même qui précède leur nom, La Fayette, Lamennais, Lacordaire, Lamartine … On a les meilleures raisons de penser qu’il avait préparé pour le drapeau rouge le discours qu’il prononça pour le drapeau tricolore.« Abel Bonnard: Le drame du présent I Les Modérés Paris 〈1936〉 p 232/33 [d 13, 3]

»Le roman … n’est plus seulement une manière de conter mais une investigation, une continuelle découverte … Balzac est à la limite de la littérature d’imagination et de la littérature d’exactitude. Il a des livres où l’enquête est rigoureuse comme Eugénie Grandet, César Birotteau, il en a où l’irréel se mêle à l’exact comme la Femme de trente ans et d’autres comme Le Chef-d’œuvre inconnu composés d’éléments dus aux jeux de l’esprit.« Pierre Hamp: La littérature, image de la société (Encyclopédie française XVI Arts et littératures dans la société contemporaine I p 64,2) [d 13, 4]

»En 1862, époque à laquelle Victor Hugo écrit les Misérables, le nombre d’illettrés a bien diminué en France … A mesure que le peuple instruit devient client de librairie, les auteurs choisissent leur héros dans la foule et celui en qui on peut le mieux étudier ce phénomène de socialisation est Victor Hugo, premier grand poète qui ait donné à des œuvres littéraires des titres communs: Les Misérables, Les Travailleurs de la Mer.« Pierre Hamp: La littérature, image de la société (Encyclopédie française XVI Arts et littératures dans la société contemporaine I p 64,2) [d 13 a, 1]

Zu Victor Hugo darf man diese Sätze über Scott vergleichen. »Il considérait la rhétorique, l’art oratoire, comme Parme naturelle des opprimés … Et il est piquant de songer que, écrivain, Scott accordait à des rebelles imaginaires cette liberté de parole qu’il refusait, dans son rôle de politicien stupide, à des rebelles véritables.« GK Chesterton: Dickens Traduit par Laurent et Martin-Dupont Paris 1927 p 175 [d 13 a, 2]

Von Victor Hugo gilt das Gleiche wie von Dickens. »Dickens est un exemple admirable de ce qui arrive quand un auteur de génie a le même goût littéraire que le public. Cette conformité de goût, en l’espèce, était d’ordre moral et intellectuel. Dickens n’était pas comme nos démagogues et nos journalistes ordinaires; il n’écrivait pas seulement ce qu’aimaient les gens du peuple; mais il aimait lui-même ce que, eux, ils aimaient … Il mourut en 1870; la nation tout entière le regretta comme aucun grand personnage n’a jamais été regretté; car les premiers ministres et les princes n’étaient auprès de Dickens que de simples particuliers. Il avait été un grand souverain populaire, semblable à un roi de quelque époque primitive que son peuple pouvait venir voir, lorsque sous un chêne il rendait la justice.« GK Chesterton: Dickens Traduit par Laurent et Martin-Dupont Paris 1927 p 72 et 168 [d 13 a, 3]

»Le Nain Jaune« ist von Aurélien Scholl begründet; die »Vie Parisienne« von Marcelin, einem Freunde von Worth. »L’Evénement« 1865 von Villemessant unter Mitwirkung Rocheforts und Zolas und anderer Oppositioneller gegründet. [d 13 a, 4]

»Gelegentlich ließen Mirès und die Brüder Péreire, das Beispiel Rothschilds befolgend, auf namhafte Dichter, Journalisten und Theaterdichter unverhofft einen Manna-Regen von Aktien niederträufeln, der an sich für die Beschenkten keine unmittelbaren Verpflichtungen mit sich brachte.« S Kracauer: Jacques Offenbach und das Paris seiner Zeit Amsterdam 1937 p 252 [d 14, 1]

»Une seule des nouvelles sciences, l’analogie, doit fendre aux auteurs un bénéfice de cinq à six millions de francs par feuille de seize pages.« Charles Fourier: Le nouveau monde industriel et sociétaire Paris 1829 p 35 [d 14, 2]

Zahl der pariser Zeitungsabonnenten: 1824 ca 47 000⁠〈,〉 1836 ca 70 000, 1846 ca 200 000. (Details für 1824: 15 000 für die Regierungsjournale: Journal de Paris, Etoile, Gazette, Moniteur, Drapeau blanc, Pilote; 32 000 für die Oppositionsjournale: Journal des Débats, Constitutionnel, Quotidienne, Courier de Paris Journal du Commerce, Aristarque.) [d 14, 3]

Mit dem Aufschwung des Inseratenwesens wandten die Zeitungen sich gegen die annonces déguisées, die wohl den Journalisten mehr als der Administration brachten. [d 14, 4]

Um den Globe sammelten sich als Redakteure die wichtigsten späteren Orléanisten; dieser Redaktion gehörten Cousin, Villemain, Guizot an. 1829 trat Blanqui als Stenograph, zumal Parlamentsstenograph dort ein. [d 14, 5]

Der journalistische Einschlag in den Dumas’schen Romanen: Schon das erste Kapitel der Mohicans de Paris gibt Aufschluß darüber, gegen welche Gebühren, bei einer Verhaftung, man sich den Anspruch auf ein Einzelzimmer verschaffen kann, wo der pariser Scharfrichter wohnt, welches die berühmtesten Apachenlokale von Paris sind. [d 14, 6]

Ein junger Petersburger nannte Les mystères de Paris »Le premier livre après la bible«. J Eckardt: Die baltischen Provinzen Rußlands Lpz 1869 p 406 [d 14, 7]

Valéry in der Introduction zu den Fleurs du mal Paris 1928 p XV über Hugo: »Pendant plus de soixante années, cet homme extraordinaire est à l’ouvrage tous les jours de cinq heures à midi! Il ne cesse de provoquer les combinaisons du langage, de les vouloir, de les attendre, et de les entendre lui répondre. Il écrit cent ou deux cent mille vers, et acquiert par cet exercice ininterrompu une manière de penser singulière, que des critiques superficiels ont jugée comme ils le pouvaient.« [d 14, 8]

Bei fast allen Romantikern ist der Archetypus des Helden der bohémien; bei Hugo ist es der gueux. Hierbei ist nicht aus dem Auge zu lassen, daß Hugo als Schriftsteller zu Reichtum gekommen ist. [d 14 a, 1]

Hugo im Postscriptum de ma vie L’esprit, Tas de pierre p 1 (cit Maria Ley-Deutsch: Le gueux chez Victor Hugo (Bibliothèque de la fondation Victor Hugo IV) Paris 1936 p 435): »Voulez-vous vous rendre compte de la puissance civilisatrice de l’art …? Cherchez dans les bagnes un homme qui sache ce que c’est que Mozart, Virgile et Raphaël, qui cite Horace de mémoire, qui s’émeuve de l’Orphée et du Freischütz …, cherchez cet homme …, vous ne le trouverez pas.« [d 14 a, 2]

Régis Messac spricht von einer »epischen Periode«, die das Feuilleton unter Louis-Philippe hat, ehe es im second empire Massenartikel wird. Die Romane von Gabriel Ferry gehören an den Anfang der zweiten Epoche; das gleiche gilt von denen von Paul Féval. [d 14 a, 3]

Man kann in gewisser Hinsicht von einem Beitrag der Physiologien zum Detektivroman sprechen. Man muß sich nur erinnern, daß dem kombinierenden Verfahren des Detektivs ein empiristisches gegenübersteht. Es ist nach dem von Vidocq modelliert und verrät seine Beziehung zu den Physiologien eben in dem Jackal der »Mohicans de Paris« (cit Messac⁠〈: Le »Detective Novel« et l’influence de la pensée scientifique Paris 1929〉 p 434), von dem es heißt: »A la seule vue d’un contrevent éventré, d’un carreau cassé, d’un coup de couteau donné, il disait: ›oh, oh, je connais cela! c’est la manière de travailler d’un tel.‹« [d 14 a, 4]

Véron zahlt 100 000 frcs für den Juif errant bevor noch eine Zeile davon vorhanden ist. [d 14 a, 5]

»Toutes les fois qu’un feuilleton retentissant décroche la timbale, Balzac redouble de zèle avec son Vautrin. C’est en 1837-38 que les Mémoires du Diable semblent fixer la formule feuilletonesque, et aussitôt commence la série de Splendeurs et Misères des Courtisanes. En 1842-43 paraissent les Mystères de Paris et Balzac répond par A combien l’amour revient aux vieillards. En 1844 Monte Cristo, en 1846 La Closerie des Genêts, et la même année: Où mènent les mauvais chemins; l’année suivante la Dernière incarnation de Vautrin. Si ce dialogue … ne se poursuit pas davantage, c’est que Balzac … mourait bientôt après.« Régis Messac: Le »Detective Novel« et l’influence de la pensée scientifique Paris 1929 p 403/4 [d 14 a, 6]

Unter der zweiten Republik amendement à la loi du 16/19 juillet 1850 destiné »à frapper une industrie qui déshonore la presse et qui est préjudiciable au commerce de la librairie«. So drückt der Antragsteller de Riancey sich aus. Das Gesetz verhängt auf jedes Feuilleton 1 centime pro Exemplar. Die Vorschrift trat mit den neuen verschärften Preßgesetzen vom Februar 1852, durch die das Feuilleton erhöhte Bedeutung gewann, außer Kraft. [d 15, 1]

Nettement macht auf die besondere Bedeutung aufmerksam, die die Periode, in der die Abonnements zu erneuern waren, für die Zeitungen hatte. Man liebte, um diese Epoche mit neuen Romanen zu beginnen, auch wenn der alte Roman nicht abgelaufen war. Um die gleiche Entwicklungsepoche begann die Reaktion der Leserschaft auf die Romane schlagartig zur Geltung zu kommen. Man war sich darüber klar und bereitete seine Spekulationen schon im Titel des Romans vor. [d 15, 2]

Als Vorläufer des Feuilletons lassen sich die Romane in Lieferungen ansehen. 1836 nahm eine Revue von Karr zuerst solche Lieferungen, die später zu einem Bande vereinigt werden konnte⁠〈n〉 als Beilage für ihre Leser auf. [d 15, 3]

Politische Attitude der Romantik nach Baudelaires Darstellung im »Pétrus Borel«: »Si la Restauration s’était régulièrement développée dans la gloire, le Romantisme ne se serait pas séparé de la royauté.« »Plus tard … un républicanisme misanthropique fit alliance avec la nouvelle école, et Pétrus Borel fut l’expression la plus … paradoxale de l’esprit des Bousingots … Cet esprit …, à l’inverse de la passion démocratique et bourgeoise qui nous a plus tard si cruellement opprimés, était agité à la fois par une haine aristocratique … contre les rois et contre la bourgeoisie, et d’une sympathie générale … pour tout ce qui était … pessimiste et byronien.« Charles Baudelaire: L’an romantique (éd Hachette tome III) Paris p 354 et 353/354 [d 15, 4]

»Nous avons … vu à Paris l’évolution romantique favorisée par la monarchie, pendant que les libéraux et les républicains restaient opiniâtrément attachés aux routines de la littérature dite classique.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 220 (Richard Wagner et Tannhäuser) [d 15, 5]

Trois Bohèmes: »Celle de Théophile Gautier, d’Arsène Houssaye, de Gérard de Nerval, de Nestor Roqueplan, de Camille Rogier, de Lassailly, d’Edouard Ourliac, bohème volontaire … où l’on jouait à la pauvreté …, rejeton bâtard du vieux romantisme …; celle de 1848, de Mürger, de Champfleury, de Barbara, de Nadar, de Jean Wallon, de Schanne, réellement besogneuse celle-là, mais vite débrouillée, grâce à une camaraderie intelligente …; celle enfin de 1852, la nôtre, pas volontaire du tout …, cruellement éprouvée par la détresse.« Jules Levallois: Milieu de siècle Mémoires d’un critique Paris 〈1895〉 p 90/91 [d 15 a, 1]

Balzac sieht die Menschen vergrößert durch die Nebel der Zukunft, hinter denen sie sich bewegen. Das Paris, das er schildert ist dagegen das seiner Zeit; es ist am Format seiner Bewohner gemessen ein provinzielles. [d 15 a, 2]

»J’irai ici jusqu’au bout de ma pensée en disant que je ne trouve point de vie intérieure dans Balzac, mais plutôt une curiosité dévorante et tout extérieure, qui va de la forme au mouvement, sans passer par la pensée.« Alain: Avec Balzac Paris 〈1937〉 p 120 [d 15 a, 3]

Laforgue über »La fin de Satan«: »Je me rappelle un mot de M. Mallarmé: Hugo se mettant tous les matins à l’orgue au sortir du lit, comme le grand Bach qui entassa partitions sur partitions sans se préoccuper de conséquences autres.« Vorher, auf der gleichen Seite: »L’orgue continue tant que la partition de la matière visible est ouverte à ses yeux de vivant et tant qu’il y a du vent pour les tuyaux.« Jules Laforgue: Mélanges posthumes Paris 1903 p 130/131 [d 15 a, 4]

»On s’est demandé souvent si Victor Hugo avait le travail facile. Il est évident qu’il n’est pas doué, ou affligé, de cette facilité étrange d’improvisation, grâce à laquelle Lamartine n’a jamais raturé un mot. La plume de fer de celui-ci courait rapide, effleurant à peine le papier satiné qu’elle couvrait de légers traits … Victor Hugo fait crier le papier sous sa plume qui crie. Il réfléchit à chaque mot; il soupèse chaque expression; il s’appuie sur les points, comme on s’assied sur les bornes, pour regarder la phrase finie et la place nette où va commencer la phrase suivante.« Louis Ulbach: Les contemporains Paris 1883 (cit Raymond Escholier: Victor Hugo raconté par ceux qui l’ont vu Paris 1931 p 353) [d 15 a, 5]

»Des lettres lui parviennent qui portent cette seule adresse: Victor Hugo, Océan.« Raymond Escholier: Victor Hugo raconté par ceux qui l’ont vu Paris 1931 p 273 (Automne) [d 15 a, 6]

Eine frühe, sehr kennzeichnende Probe des Feuilletonstils in der lettre parisienne vom 12 janvier 1839 aus der Feder des Vicomte de Launais (Mme de Girardin): »On s’occupe aussi beaucoup de l’invention de M. Daguerre, et rien n’est plus plaisant que l’explication de ce prodige donnée sérieusement par nos savants de Salon. M. Daguerre peut être bien tranquille, on ne lui prendra pas son secret … Vraiment cette découverte est admirable, mais nous n’y comprenons rien du tout: on nous l’a trop expliquée«. Mme de Girardin: Œuvres complètes IV p 289/90 cit Gisèle Freund: La photographie en France au XIX siècle Paris 1936 p 36 [d 16, 1]

Baudelaire erwähnt »un immortel feuilleton« de Nestor Roqueplan »Où vont les chiens?« in le Spleen de Paris Paris (ed R Simon) p 83 (Les bons chiens) [d 16, 2]

Über Lamartine, Hugo, Michelet: »Il manque à ces hommes riches de tant de talents, comme à leurs prédécesseurs du xviiie siècle, cette partie secrète de l’étude, où l’on oublie ses contemporains en cherchant les vérités qu’on pourra ensuite leur proposer.« Abel Bonnard: Les modérés (Le drame du présent I) Paris 〈1936〉 p 235 [d 16, 3]

Dickens – »La tradition révolutionnaire dans son actualité et son intégrité, avait en une large mesure inspiré les premières attaques auxquelles son radicalisme le poussa: en montant à l’assaut de la prison du Fleet, il se souvenait de la prise de la Bastille. Ses accusations révélaient par-dessus tout une certaine impatience raisonnée qui était l’essence même du républicain d’autrefois et que le révolutionnaire, en notre moderne Europe, ignore absolument. Le radical d’antan ne se considérait pas précisément comme en état de révolte; il trouvait plutôt qu’un certain nombre d’institutions absurdes étaient en conflit avec la raison et avec lui-même.« GK Chesterton: Dickens Traduit par Laurent et Martin-Dupont Paris 1927 p 164/165 [d 16, 4]

Gustave Geffroy (L’enfermé 〈ed Paris 1926〉 I p 155/6) weist daraufhin, daß Balzac die Unruhe des Volkes von Paris in seinen Tagen, das Klubleben, die Winkelpropheten usw nicht gezeichnet habe – abgesehen etwa von Z. Marcas, diesem Sklaven des régimes von Louis-Philippe. [d 16, 5]

Während der Julirevolution ließ Charles X durch seine Truppen handgeschriebene Aufrufe unter die Insurgenten verteilen, (s. Geffroy: L’enfermé 〈lc〉 I p 50 [d 16, 6]

»Il est … important de concevoir la possibilité d’infléchir l’esthétique … vers l’action sur l’homme à la faveur de représentations suscitées par la morphologie même de la société … Il est plus important encore de constater qu’en fait, depuis que tout le monde lit [Anm: C’est-à-dire depuis l’institution de l’instruction primaire obligatoire, dont la diffusion effective est précisément contemporaine de la formation du mythe de Paris] se passent des phénomènes de ce genre.« Roger Caillois: Paris, mythe moderne (Nouvelle Revue Française XXV, 284 1 mai 1937 p 699) [d 16 a, 1]

Gautier in seinem »Victor Hugo« über den gilet rouge bei der Premiere von »Hernani«: »Pour éviter l’infâme rouge de 93, nous avions admis une légère proportion de pourpre dans notre ton; car nous étions désireux qu’on ne nous attribuât aucune intention politique.« (cit Raymond Escholier: Victor Hugo raconté par ceux qui l’ont vu Paris 1931 p 162) [d 16 a, 2]

1852⁠〈:〉 »La réputation de l’auteur d’Hernani avait passé, par des canaux singuliers de bohémerie et d’utopisme, du quartier latin aux faubourgs de Paris. Puis brusquement le grand métaphorique avait eu la révélation du dogme du peuple souverain … Révélation qui, en même temps, embrasait les plumes de Michelet et de Quinet et de beaucoup d’écrivains de moindre envergure tels que Considérant.« Léon Daudet: La tragique existence de Victor Hugo Paris (1937) p 98 – Um diese Zeit hielt Hugo eine Ansprache an die Truppen. [d 16 a, 3]

Hugo⁠〈:〉 »C’est lors d’une de ces courses de désolation que la vue d’un navire échoué sur une roche sans nom, la quille en l’air, donna à Hugo l’idée d’un nouveau Robinson, qui s’appellerait Les Travailleurs de la Mer: le travail et la mer, les deux pôles de son exil … Alors que dans les … Contemplations il avait bercé son atroce regret de sa première fille perdue en mer, il allait, dans la prose des Travailleurs, bercer l’affreuse tristesse de sa fille partie en mer. Cet élément marin, décidément, était lié, par des chaînes noires, à son destin.« Léon Daudet: La tragique existence de Victor Hugo Paris p 202/03 [d 16 a, 4]

Juliette Drouet⁠〈:〉 »Il est à présumer … qu’en dehors de la question des anciens amants et des dettes, la propension aux amours ancillaires, qui accompagna le poète … de sa trentième année à la fin de sa vie, lui fit souhaiter de réduire sa belle interprète à une condition inférieure, à une mise de pauvresse … et la fameuse expiation pouvait bien n’avoir été qu’une métamorphose du désir.« Léon Daudet: La tragique existence de Victor Hugo Paris p 61/62 [d 17, 1]

Léon Daudet behauptet, der Mißerfolg, den 1832 »Le roi s’amsue« erlitten habe, habe Hugo der Monarchie entfremdet. [d 17, 2]

Hugo⁠〈s〉 enthusiastische Empfehlungen von Louis Napoléon sind im Evénement erschienen. [d 17, 3]

Aus den procès-verbaux der spiritistischen Sitzungen in Jersey (cit Albert Béguin: L’ame romantique et le rêve Marseille 1937 II), denen Béguin die gute Bemerkung (p 397) nachschickt: »Hugo transporte tout ce qu’il accueille, – et qui peut paraître sottise pure si la raison seule en juge, – dans sa mythologie, un peu comme le sauvage initié aux beautés de l’instruction publique, gratuite et obligatoire. Mais sa vengeance (et sa fatalité aussi) sera de devenir lui-même le mythe d’une époque dénuée de tout sens mythique.« So also transportierte Hugo den Spiritismus in seine Welt: »Tout grand esprit fait dans sa vie deux œuvres: son œuvre de vivant et son œuvre de fantôme … Tandis que le vivant fait le premier ouvrage, le fantôme pensif, la nuit, pendant le silence universel, s’éveille dans le vivant, ô terreur! Quoi? dit l’être humain, ce n’est pas tout? – Non, répond le spectre, lève-toi, debout, il fait grand vent, les chiens et les renards aboient, les ténèbres sont partout, la nature frissonne et tremble sous la corde du fouet de Dieu … L’écrivain spectre voit les idées fantômes. Les mots s’effarent, les phrases frissonnent. … la vitre pâlit, la lampe a peur … Prenez garde, ô vivant, ô homme d’un siècle, ô proscrit d’une idée terrestre; car ceci est de la folie, car ceci est de la tombe, car ceci est de l’infini, car ceci est une idée fantôme.« (p 39°) Der grand esprit, in demselben Kontext: »Il rencontre la certitude parfois comme un obstacle et la clarté parfois comme une crainte.« (p 391) – Aus dem Post-Scriptum de ma vie: »Il existe une hilarité des ténèbres. Un rire nocturne flotte. Il y a des spectres gais«, (p 396) [d 17, 4]

Hugo berauscht sich bekanntlich, nicht nur im »William Shakespeare«, an langen Reihen von Namen der großen Genien. Man hat dabei an die Leidenschaft des Dichters zu denken, den eigenen Namen in riesenhafter Projektion sich vorzustellen; es ist bekannt, daß er ein H in den Türmen von Notre-Dame las. Einen andern Aspekt des gleichen Vorganges eröffnen seine spiritistischen Erfahrungen. Die großen Genien, deren Namen er unermüdlich und in immer neuer Abfolge vorträgt, sind seine »avatars«, Inkarnationen des eigenen Ich, die vor dessen gegenwärtiger liegen. [d 17 a, 1]

Wie Hugo sich während er an Notre-Dame de Paris schrieb, allabendlich auf einen der Türme begab, so hielt er es in Guernsey (Jersey?) mit dem rocher des proscrits, von dem aus er jeden Nachmittag das Meer betrachtete. [d 17 a, 2]

Diese entscheidende Stelle, die den Bewußtseinsstand des Jahrhunderts sprengt, in Ce que dit la Bouche d’ombre:

»Pleurez sur l’araignée immonde, sur le ver,
Sur la limace au dos mouillé comme l’hiver,
Sur le vil puceron qu’on voit aux feuilles pendre,
Sur le crabe hideux, sur l’affreux scolopendre,
Sur l’effrayant crapaud, pauvre monstre aux doux yeux,
Qui regarde toujours le ciel mystérieux!«

Die letzte Zeile mit der der Aveugles von Baudelaire zu konfrontieren. [d 17 a, 3]

Sainte-Beuve über Lamartines Rolle im Jahre 1848: »Ce qu’il ne prévoyait pas, c’est qu’il serait l’Orphée qui plus tard dirigerait et réglerait par moments de son archet d’or cette invasion de barbares.« CA Sainte-Beuve: Les Consolations Pensées d’août (Poésies Seconde Partie) Paris 1863 p 118 [d 17 a, 4]

»Man erinnert sich, daß China und die Tische zu tanzen anfingen, als alle übrige Welt stillzustehn schien – um den andern Mut zu machen.« Karl Marx: Das Kapital 〈I〉 ed Korsch Berlin 〈1932 p 83〉 [d 17 a, 5]

In einer Anmerkung des »Kapital« (ed Korsch p 541) spricht Marx von »Balzac, der alle Schattierungen der Habsucht so tief erforscht hat«. [d 17 a, 6]

La Bohème – war in ihrer Jugend das Organ der proletarisierten Intelligenz aus der Generation von Delvau [d 18, 1]

Bourget über Balzac: 〈»〉⁠Tel ou tel de ses personnages était plus vrai en 1860 qu’en 1835.« A Cerfberr et J Christophe: Répertoire de la Comédie humaine Paris 1887 p V (Introduction de Paul Bourget) [d 18, 2]

In Anlehnung an Hofmannsthal (Versuch über Victor Hugo 〈München 1925〉 p 23/25) ist der Ursprung der Zeitung aus dem Geiste der Rhetorik darzustellen und hervorzuheben, wie sich der Geist der repräsentativen Staatsrede mit dem der leeren Geschwätzigkeit und des Stadtklatschs verbunden hat. [d 18, 3]

Zum Feuilleton: »Avides de gain, les rédacteurs des grands journaux n’ont point voulu exiger de leurs feuilletonistes une critique fondée sur une croyance et sur la vérité. Ceux-ci ont été trop souvent des propre-à-tout.« Dies das Urteil der fourieristischen Presse. HJ Hunt: Le Socialisme et le romantisme en France Etude de la presse socialiste de 1830 à 1848 Oxford 1935 〈p 142〉 [d 18, 4]

Lamartines politico-poetisches Programm, Modell heutiger faschistischer: »Les ignorances, les timidités des gouvernements … dégoûtent successivement dans tous les partis les hommes qui ont de la portée dans le regard et de la générosité dans le cœur: ces hommes, désenchantés tour à tour de ces symboles menteurs qui ne les représentent plus, vont se grouper autour de l’idée seule … C’est pour apporter une conviction, une parole de plus à ce groupe politique, que je renonce momentanément à la solitude.« Lamartine: Des destinées de la poésie [zweite Vorrede zu den Méditations] Les grands écrivains de la France Lamartine II Paris 1915 p 422/3 [d 18, 5]

Über den roman feuilleton zur Zeit von Sue: »Le besoin à quoi répondent ces fantaisies est celui de découvrir un lien à des événements dont l’apparence est incohérente. Obscurément, l’imagination se persuade que toutes ces inégalités de la réalité sociale, ces chutes, ces ascensions constituent une seule et même action, c’est-à-dire qu’elles procèdent d’une cause et qu’elles ont un lien entre elles. Le développement du roman-feuilleton et la création des sciences sociales sont parallèles.« Cassou: Quarante-huit Paris 〈1939〉 p 15 [d 18, 6]

Cassou über den lyrisme democratique de Lamartine: »Nous découvrons dans celui-ci une secrète pensée: notre propriété, avec tout son cortège de délices spirituelles, nous accompagne jusqu’au seuil de l’immortalité. A peine avoué dans Milly ou la terre natale, ce thème éclate dans la Vigne et la Maison, exprimant le voeu suprême de Lamartine, celui de survivre dans une immortalité physique où toute chose conserverait sa réalité parfaite et savoureuse. Eschatologie qui, sans doute, diffère un peu du pur spiritualisme de la Mort de Socrate, d’après Platon … Mais qui confesse la nature profonde de ce grand propriétaire.« Jean Cassou: Quarante-huit Paris p 173 [d 18 a, 1]

Die Chimären von Notre-Dame müssen mit Victor Hugos Roman ungefähr gleichzeitig sein. »Hier hat Viollet-le-Duc, … dessen Werk so scharf kritisiert wird, eine merkwürdige Leistung vollbracht. Diese Teufel und Ungeheuer sind tatsächlich nachgeborenes Geschwister der Fratzen, die im Mittelalter die besessene, überall Dämonen sehende, wirklich sehende, Phantasie geschaffen hat.« Fritz Stahl: Paris Berlin 〈1929〉 p 72 Man stößt bei Hugo wohl auf das analoge Phänomen. Es handelt sich hier vielleicht um eine Frage, die mit 〈der〉 übereinkommt: warum das neunzehnte Jahrhundert das Jahrhundert des Spiritismus sei. [d 18 a, 2]

Eine wichtige Relation zwischen Information und Feuilleton weist Laverdant auf (so wird jedenfalls das Signet Lm von Hunt: Le socialisme et le romantisme en France Oxford 1935 gelesen): »Les débats affligeants … entre l’Allemagne et la France, la guerre d’Afrique, tous ces faits ne méritent-ils pas autant d’attention que des histoires d’autrefois ou des malheurs individuels habilement racontés? Dès-lors, si le public … lit par chapitres ces grands romans nationaux, pourquoi lui voulez-vous imposer, tout d’une pièce, votre historiette ou votre doctrine … Division du travail et courtes séances, telles sont les exigences du lecteur.« Lm: Revue critique du feuilleton La Phalange 18 Juillet 1841 (La Phalange Troisième série tome III Paris 1841 p 540) [d 18 a, 3]

»Victor Hugo, … au dire de Théophile Gautier, mélangeait sur la même assiette, côtelette, haricots à l’huile, omelette au jambon, fromage de Brie, et buvait le café au lait relevé d’un filet de vinaigre et d’une pointe de moutarde.« R B[runet]: La cuisine régionale (Le Temps 4 avril 1940) [d 19]