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A

[Passagen, magasins de nouveauté⟨s⟩, calicots]

»De ces palais les colonnes magiques
A l’amateur montrent de toutes parts,
Dans les objets qu’étaient leurs portiques,
Que l’industrie est rivale des arts.«

Chanson nouvelle rit Nouveaux tableaux de Paris ou observations sur les mœurs et usages des Parisiens au commencement du XIXe siècle Paris 1828 I p 27

»A vendre les Corps, les voix, l’immense opulence inquestionable, ce qu’on ne vendra jamais.«

Rimbaud

»Wir haben«, sagt der illustrierte Pariser Führer, ein vollständiges Gemälde der Seine-Stadt und ihrer Umgebungen vom Jahre 1852⟨,⟩ »bei den inneren Boulevards wiederholt der Passagen gedacht, die dahin ausmünden. Diese Passagen, eine neuere Erfindung des industriellen Luxus, sind glasgedeckte, marmorgetäfelte Gänge durch ganze Häusermassen, deren Besitzer sich zu solchen Spekulationen vereinigt haben. Zu beiden Seiten dieser Gänge, die ihr Licht von oben erhalten, laufen die elegantesten Warenläden hin, so daß eine solche Passage eine Stadt, eine Welt im Kleinen ist ◼ Flaneur ◼, in der der Kauflustige alles finden wird, dessen er benötigt. Sie sind bei plötzlichen Regengüssen der Zufluchtsort aller Überraschten, denen sie eine gesicherte, wenn auch beengte Promenade gewähren, bei der die Verkäufer auch ihren Vorteil finden.« ◼ Wetter ◼
Diese Stelle ist der locus classicus für die Darstellung der Passagen, denn aus ihr entspinnen sich nicht allein die divagations über den Flaneur und das Wetter, sondern auch was über die Bauweise der Passagen in wirtschaftlicher und architektonischer Hinsicht zu sagen ist, könnte hier seine Stelle finden. [A 1, 1]

Namen von Magasins de Nouveautés: La fille d’honneur / La Vestale / Le page inconstant / Le masque de fer / Le petit chaperon rouge / La petite Nanette / La chaumière allemande / Au mamelouk / Au coin de la rue – Namen, die meist aus erfolgreichen Vaudevilles stammen. ◼ Mythologie ◼ Ein gantier: Au ci-devant jeune homme; ein confiseur: Aux armes de Werther
»Der Name des Juweliers steht in großen, mit täuschend nachgeahmten Edelsteinen ausgelegten Buchstaben über der Ladenthür.« Eduard Kroloff: Schilderungen aus Paris Hamburg 1839 II p 73 »In der Galerie Véro-Dodat ist ein Eßwarenladen, über dessen Thür man die Inschrift Gastronomie cosmopolite lieset, deren einzelne Buchstaben auf eine höchst komische Art aus Schnepfen, Fasanen, Hasen, Hirschgeweihen, Hummern, Fischen, Vogelnieren u. s. w. zusammengestellt sind.« Kroloff: Schilderungen aus Paris II p 75 ◼ Grandville ◼ [A 1, 2]

Wenn das Geschäft sich entwickelte, kaufte der Inhaber Vorrat für eine Woche und zog, um Raum fürs Speichern seiner Ware zu gewinnen, in den Entresol. Damit war dann aus der boutique ein magasin geworden. [A 1, 3]

Es war die Zeit, in der Balzac schreiben konnte: »Le grand poème de l’étalage chante ses strophes de couleurs depuis la Madeleine jusqu’à la porte Saint-Denis.« Le diable à Paris Paris 1846 II p 91 (Balzac: Les boulevards de Paris) [A 1, 4]

»Le jour que Spécialité fut découverte par Sa Majesté l’Industrie, reine de France et de quelques lieux circonvoisins; ce jour-là, dit-on, Mercure, dieu spécial des marchands et de plusieurs autres spécialités sociales, frappa par trois fois de son caducée le fronton de la Bourse, et jura par la barbe de Proserpine que le mot lui paraissait joli.« ◼ Mythologie ◼ Das Wort ist übrigens zunächst nur für Luxuswaren im Gebrauch. La grande ville Nouveau tableau de Paris Paris 1844 II p 57 (Marc Fournier: Les spécialités parisiennes) [A 1, 5]

»Les rues étroites qui environnent l’Opéra, et les dangers auxquels les piétons étaient exposés en sortant de ce spectacle toujours assiégé de voitures, donnèrent en 1821, à une compagnie de spéculateurs, l’idée, d’utiliser une partie des constructions qui séparaient le nouveau théâtre d’avec le boulevart. / Cette entreprise, en même temps qu’elle devint une source de richesses pour ses auteurs, fut pour le public d’un immense avantage. / En effet, au moyen d’un petit passage étroit, élevé en bois et couvert, on communique de plain-pied et avec toute sécurité du vestibule de l’Opéra dans ces galeries, et de là sur le boulevart … Au dessus de l’entablement des pilastres doriques qui divisent les magasins s’élèvent deux étages d’appartements, et au dessus de ces appartements, et dans toute la longueur des galeries, régnent de grands vitrages.« J. A. Dulaure: Histoire physique, civile et morale de Paris depuis 1821 jusqu’à nos jours Paris 1835 II p 28/29 [A 1, 6]

Bis 1870 beherrschte der Wagen die Straße. Auf den schmalen Bürgersteigen war man äußerst beengt und daher fand das Flanieren vornehmlich in den Passagen statt, die vorm Wetter und vorm Verkehr Schutz boten. »Nos rues plus larges et nos trottoirs plus spacieux ont rendu aisée la douce flanerie impossible à nos pères, ailleurs que dans les passages.« ◼ Flaneur ◼ Edmond Beaurepaire: Paris d’hier et d’aujourd’hui La chronique des rues Paris 1900 p 67 [A 1 a, 1]

Passagen-Namen: Passage des Panoramas, Passage Véro-Dodat, Passage du Désir (menant jadis à un lieu galant), Passage Colbert, Passage Vivienne, Passage du Pont-Neuf, Passage du Caire, Passage de la Réunion, Passage de l’Opéra, Passage de la Trinité, Passage du Cheval-Blanc, Passage Pressière ⟨Bessières?⟩, Passage du Bois de Boulogne, Passage Grosse-Tête. (Passage des Panoramas hieß vorher Passage Mirès.) [A 1 a, 2]

Le passage Véro-Dodat (construit entre les rues de Bouloy et Grenelle-Saint-Honoré) »doit son nom à deux riches charcutiers, MM. Véro et Dodat, qui entreprirent en 1823 son percement ainsi que les immenses constructions qui en dépendent; ce qui fit dire, dans le temps, que ce passage était un beau morceau de l’art pris entre deux quartiers.« J. A. Dulaure: Histoire physique, civile et morale de Paris depuis 1821 jusqu’à nos jours Paris 1835 II p 34 [A 1 a, 3]

Die Passage Véro-Dodat hatte Marmorpflaster. Die Rachel bewohnte sie eine Zeitlang. [A 1 a, 4]

Galerie Colbert no 26 »Là, sous l’apparence d’une gantière, brillait une beauté accessible, mais qui ne tenait compte, en fait de jeunesse, que de la sienne; elle imposait aux mieux favorisés de pourvoir aux atours dont elle espérait une fortune … Cette jeune et belle femme sous verre, on l’appelait Labsolu; mais à sa recherche la philosophie aurait perdu tout son temps à courir. C’est sa bonne qui vendait les gants; elle en demandait.« ◼ Puppen ◼ Huren ◼ Lefeuve: Les anciennes maisons de Paris IV ⟨Paris 1875⟩ p 70 [A 1 a, 5]

Cour du Commerce »Là fut faite sur des moutons une première expérience de la guillotine, instrument dont l’inventeur demeurait à la fois cour du Commerce et rue de l’Ancienne-Comédie.« Lefeuve: Les anciennes maisons de Paris IV p 148 [A 1 a, 6]

»Le passage du Caire, dont la principale industrie est l’impression lithographique, aurait bien dû illuminer quand Napoléon III a supprimé l’obligation du timbre pour les circulaires de commerce; cette émancipation a enrichi le passage, qui s’en est montré reconnaissant par des frais d’embellissement. Jusque-là il fallait tenir, en cas de pluie, les parapluies ouverts dans ses galeries, qui en plusieurs endroits manquaient de couverture vitrée.« Lefeuve: Les anciennes maisons de Paris II p 233 ◼ Traumhäuser ◼ Wetter ◼ (Ägyptische Ornamentik) [A 1 a, 7]

Impasse Maubert, naguère d’Amboise. No 4 und 6 wohnte gegen 1756 eine Giftmischerin mit ihren beiden Helferinnen. Man fand sie eines morgens alle drei durchs Einatmen giftiger Gase getötet auf. [A 1 a, 8]

Gründerjahre unter Louis XVIII. Mit den dramatischen Aufschriften der magasins de nouveautés tritt die Kunst in den Dienst des Kaufmanns. [A 1 a, 9]

»Après le passage des Panoramas, qui remontait à l’année 1800 et dont la réputation mondaine était assise, voici, à titre d’exemple, la galerie ouverte en 1826 par les charcutiers Véro et Dodat et figurée par une lithographie d’Arnout, de 1832. Depuis 1800, il faut descendre jusqu’en 1822 pour rencontrer un nouveau passage: c’est entre cette date et 1834 que s’échelonne la construction de la plupart de ces voies si particulières et dont les plus importantes se trouvent groupées entre la rue Croix-des-Petits-Champs au Sud, la rue de la Grange-Batelière au Nord, le boulevard de Sébastopol à l’Est et la rue Ventadour à l’Ouest.« Marcel Poëte: Une vie de Cité Paris 1925 p 373/374 [A 1 a, 10]

Läden in der Passage des Panoramas: Restaurant Véron, cabinet de lecture, marchand de musique, Marquis, marchands de vins, bonnetier, merciers, tailleurs, bottiers, bonnetiers, libraires caricaturiste, Théâtre des Variétés. Demgegenüber war die Passage Vivienne die solide Passage. Dort gab es keine Luxusgeschäfte, ◼ Traumhäuser: Passage als Kirchenschiff mit Seitenkapellen. ◼ [A 2, 1]

Man nannte das »génie des jacobins et des industriels« zusammen, aber man legte auch Louis-Philippe das Wort in den Mund: Dieu soit loué et mes boutiques aussi. Die Passagen als Tempel des Warenkapitals. [A 2, 2]

Die neueste pariser Passage in den Champs-Elysées, von einem amerikanischen Perlenkönig erbaut, kein Geschäft mehr. ◼ Verfall ◼ [A 2, 3]

»Il y avait eu à Paris des essais de bazar et des boutiques vendant à prix fixe vers la fin de l’ancien régime. Il s’était fondé sous la Restauration et sous le règne de Louis-Philippe quelques grands magasins de nouveautés, comme le Diable boiteux, les Deux Magots, le Petit Matelot, Pygmalion; mais ces magasins étaient des établissements d’ordre tout à fait inférieur, quand on les compare aux établissements actuels. L’ère des grands magasins ne date en réalité que du second Empire. Ils ont pris un très grand développement depuis 1870 et ils continuent à se développer.« E. Levasseur: Histoire du commerce da la France II Paris 1912 p 449 [A 2, 4]

Passagen als Ursprung der Warenhäuser? Welche von den oben genannten Magazinen waren in Passagen? [A 2, 5]

Das régime der Spezialitäten gibt – nebenbei gesagt – auch den historisch-materialistischen Schlüssel für den Aufschwung (wenn nicht die Entstehung) der Genremalerei in den vierziger Jahren des vorigen Jahrhunderts. Mit dem wachsenden Anteil, den die Bourgeoisie an der Kunst nahm, differenzierte sie sich, aber, entsprechend dem zunächst geringen Kunstverständnis dieser Schicht, im Gegenständlichen, Dargestellten und es kamen historische Szenen, Tiermalerei, Kinderszenen, Bilder aus dem Leben der Mönche, der Familie, des Dorfes als scharfumrissene Gattungen zum Vorschein. ◼ Photographie ◼ [A 2, 6]

Es ist dem Einfluß des Handelsbetriebes auf Lautréamont und Rimbaud nachzugehen! [A 2, 7]

»Une autre caractéristique, à partir du Directoire surtout, (vermutlich bis etwa 1830??) ce sera la légèreté des étoffes; durant les froids les plus vifs, même, on ne verra apparaître que très rarement fourrures et chaudes douillet⁠⟨t⟩⁠es ⟨?⟩. Au risque d’y laisser leur peau, les femmes se vêtiront comme si les rudesses des hivers n’existaient plus, comme si la nature, subitement, s’était transformée en un éternel paradis.« Grand-Carteret: Les élegances de la toilette Paris p XXXIV [A 2, 8]

Auch sonst gab damals das Theater den Wortschatz für modische Dinge. Hüte à la Tarare, à la Théodore, à la Figaro, à la Grande-Prêtresse, à l’Iphigénie, à la Calprenade, à la Victoire. Dieselbe niaiserie, die im Ballett den Ursprung des Wirklichen sucht, verrät sich darin, wenn – um 1830 – eine Zeitung sich den Namen »Le sylphe« gibt. ◼ Mode ◼ [A 2, 9]

Alexandre Dumas auf einer Soiree bei der Prinzessin Mathilde. Die Verse gehen auf Napoleon III.

»Dans leurs fastes impériales
L’oncle et le neveu sont égaux:
L’oncle prenait des capitales,
Le neveu prend nos capitaux.«

Eisiges Schweigen folgte. Berichtet bei Mémoires du comte Horace de Viel-Castel sur le règne de Napoléon III II Paris 1883 p 185 [A 2, 10]

»Die Coulisse war die Permanenz des Börsenlebens. Hier gab es nie Feierabend, beinahe niemals Nacht. Wenn Tortoni geschlossen wurde, zog sich die Colonne auf die angrenzenden Boulevards und wogte dort, am dichtesten vor der Passage d l’Opéra, auf und nieder.« Julius Rodenberg: Paris bei Sonnenschein und Lampenlicht Leipzig 1867 p 97 [A 2, 11]

Spekulation in Eisenbahnaktien unter Louis-Philippe [A 2, 12]

»Von derselben Herkunft [sc. aus dem Hause Rothschild] ferner ist Mirès, der wundersam Beredte, der nur zu sprechen braucht, um seine Gläubiger zu überzeugen, daß Verlust Gewinst sei – dessen Name aber nichtsdestoweniger von der ›Passage Mirès‹ getilgt wurde nach seinem skandalösen Proceß, um sich in die ›Passage des Princes‹ (mit den famosen Speisesalons von Peters) zu verwandeln.« Rodenberg: Paris bei Sonnenschein und Lampenlicht Leipzig 1867 p 98 [A 2 a, 1]

Ruf der Verkäufer der Kurszettel auf der Straße: bei Hausse »La hausse de la Bourse«. Bei Baisse: ⟨»⟩⁠Les variations de la Bourse«. Der Terminus »Baisse« war polizeilich verboten. [A 2 a, 2]

Die Passage de l’Opéra ist in ihrer Bedeutung für Coulissengeschäfte mit der Kranzlerecke zu vergleichen. Argot der Boursiers ⟨»⟩⁠in den Tagen, welche dem Ausbruch des deutschen Kriegs [1866] vorausgingen: die dreiprocentige Rente ›Alphonsine‹, der Crédit foncier … ›le gros Ernest‹, die italienische Rente … ›le pauvre Victors‹, der Crédit mobilier … ›le petit Jules‹.⁠⟨«⟩ Nach Rodenberg ⟨Leipzig 1867⟩ p 100 [A 2 a, 3]

Preis einer Charge als Agent de change 2 000 000 ⟨sic⟩ bis 1 400 000 Frcs. [A 2 a, 4]

»les passages, qui presque tous datent de la Restauration« Théodore Muret: L’histoire par le théâtre Paris 1865 II p 300 [A 2 a, 5]

Einiges über Avant, Pendant et Après von Scribe und Rougemont. Premiere 28 Juni 1828. Der erste Teil der Trilogie stellt die Gesellschaft des ancien régime dar, der zweite die Schreckensherrschaft, der dritte spielt in der Gesellschaft der Restaurationszeit. Die Hauptperson, der General, ist im Frieden Industrieller und zwar ein großer Fabrikant geworden. »La manufacture remplace ici, pour le haut grade, le champ que cultivait le Soldat-Laboureur. L’éloge de l’industrie n’a guère moins été chanté, par le vaudeville de la Restauration, que celui des guerriers et des lauriers. La classe bourgeoise, à ses différents degrés, était mise en regard de la classe noble: la fortune acquise par le travail était opposée au blason séculaire, aux tourelles du vieux manoir. Ce tiers-état, devenu la puissance dominante, avait, à son tour, ses flatteurs.« Théodore Muret: L’histoire par le théâtre II p 306 [A 2 a, 6]

Les Galeries de Bois »qui ont disparu de 1828 à 1829 pour faire place à la galerie d’Orléans, étaient formées par une triple ligne de boutiques peu luxueuses, et consistaient en deux allées parallèles, couvertes en toile et en planches, avec quelques vitrages pour donner du jour. On y marchait tout simplement sur la terre battue, que les fortes averses transformaient quelquefois en boue. Eh bien! on venait de toutes parts se presser dans cet endroit qui n’était rien moins que magnifique, entre ces rangées de boutiques qui sembleraient des échoppes en comparaison de celles qui leur ont succédé. Ces boutiques étaient occupées principalement par deux industries, ayant chacune leur genre d’attrait. Il y avait force modistes, qui travaillaient sur de grands tabourets tournés vers le dehors, sans qu’aucune glace les en séparât, et leur mine fort éveillée n’était pas, pour certains promeneurs, le moindre appât du lieu. Puis, les Galeries de Bois étaient le centre de la librairie nouvelle.« Théodore Muret: L’histoire par le théâtre II p 225/226 [A 2 a, 7]

Julius Rodenberg über das kleine Lesekabinett in der Passage de l’Opéra: »Wie freundlich steht dieses kleine halbdunkle Zimmer in meiner Erinnerung, mit seinen hohen Bücherreihen, seinen grünen Tischen, seinem rothhaarigen Garçon (einem großen Bücherfreund, der immer Romane las, statt sie den andern zu bringen), seinen deutschen Zeitungen, die das Herz des Deutschen an jedem Morgen erfreuten (mit Ausnahme der ›Kölnischen‹, die durchschnittlich alle zehn Tage nur einmal zum Vorschein kam). Aber wenn es Neuigkeiten in Paris gibt: hier sind sie zu haben, von hier aus erhalten wir sie. Leise geflüstert (denn der Rothhaarige paßt scharf auf, daß weder er noch die andern dadurch gestört werden) gehen sie von der Lippe zum Ohr, kaum hörbar von der Feder aufs Papier, von dem Schreibtisch zur benachbarten boîte aux lettres. Die gütige Dame des Bureau hat ein freundliches Lächeln für alle, Papier und Enveloppen für die Correspondenten: die erste Post ist besorgt, Köln und Augsburg haben ihre Nachrichten; und nun – zwölf Uhr! – in die Taverne.« Rodenberg: Paris bei Sonnenschein und Lampenlicht L⁠⟨ei⟩⁠pz⁠⟨ig⟩ 1867 p 6/7 [A 2 a, 8]

»Le Passage du Caire rappelle beaucoup, en plus petit, le Passage du Saumon, qui existait autrefois rue Montmartre, sur l’emplacement de la rue Bachaumont aujourd’hui.« Paul Léautaud: Vieux Paris Mercure de France 1927 p 503 (15 oct⁠⟨obre⟩) [A 3, 1]

»Des boutiques vieux modèle, occupées par des commerces qu’on ne voit que là, surmontées d’un petit entresol à l’ancien temps, avec des fenêtres qui portent chacune le numéro, en écusson, correspondant à chaque boutique. De temps en temps, une porte, donnant sur un couloir, au bout duquel un petit escalier conduisant à ces entresols. Au bouton d’une de ces portes, cet écriteau, à la main:

en évitant de faire
cogner la porte en la
refermant
vous obligeriez l’ouvrier
qui travaille à côté.

[A 3, 2]

Ein anderes Schild ist ebendort (Léautaud: Vieux Paris M⁠⟨ercure⟩ d⁠⟨e⟩ F⁠⟨rance⟩ 1927 p 502/503) zitiert:

Angela
au 1er étage à droite

[A 3, 3]

Alter Name für Warenhäuser »docks à bon marché« Giedion: Bauen in Frankreich ⟨Leipzig Berlin 1928⟩ p 31 [A 3, 4]

Entwicklung des Passagenmagazins zum Warenhaus. Prinzip des Warenhauses: »Die Stockwerke bilden einen einzigen Raum. Man kann sie ›sozusagen mit einem Blick umfassen‹.« Giedion: Bauen in Frankreich p 34 [A 3, 5]

Giedion zeigt (»Bauen in Frankreich⁠⟨«⟩ p 35) wie der Grundsatz »Accueillir la foule et la retenir en la séduisant« (Science et l’industrie 1925 No 143 p 6) zu verderbten architektonischen Gestaltungen beim Bau des Printemps (1881-89) führt. Funktion des Warenkapitals! [A 3, 6]

»Les femmes même, auxquelles l’entrée de la Bourse est interdite, s’assemblent à la porte pour glaner des indications de cours et donner aux courtiers leurs ordres, à travers la grille.« La transformation de Paris sous le second empire (Auteurs Poëte, Clouzot, Henriot) (Paris 1910) anläßlich der Exposition de la Bibliothèque et des travaux historique, p 66 [A 3, 7]

»N’a pas de spécialité« hatte der berühmte Trödler Frémin »l’homme à la tête grise« auf die enseigne seines Trödels auf der place des Abbesses geschrieben. Hier kommt, am alten Gerümpel, die alte Physiognomie des Handels noch einmal zum Vorschein, die in den ersten Jahrzehnten des vorigen Jahrhunderts durch die Herrschaft der »spécialité« verdrängt zu werden begann. »Au philosophe« nannte der Inhaber diesen »Grand Chantier de démolitions« – welcher Abriß und Abbruch des Stoizismus! »Attention, ne regardez pas la feuille à l’envers« stand auf seinen Maueranschlägen. Und: »N’achète rien au clair de lune«. [A 3, 8]

Offenbar wurde in den Passagen schon geraucht als es im übrigen auf der Straße noch nicht üblich war. »Ich muß hier auch noch ein Wort von dem Leben in den Passagen, als dem Lieblingsaufenthalte der Spaziergänger und der Raucher, dem Tummelplatze aller möglichen kleinen Metiers, sagen. In jeder Passage ist wenigstens ein Reinigungs-Salon. In einem Kabinet, das so elegant eingerichtet ist, als es die Bestimmung desselben erlaubt, sitzen auf hohen Estraden die Herren, und lesen gemächlich ein Journal, während man bemüht ist, ihnen den Schmutz von Kleid und Stiefeln abzubürsten.« Ferdinand von Gall: Paris und seine Salons II ⟨Oldenburg 1845⟩ p 22/23 [A 3, 9]

Ein erster Wintergarten – verglaster Raum mit Blumenparterres, Spalieren und Springbrunnen, zum Teil unterirdisch, an der Stelle wo 1864 im Garten des Palais-Royal (und auch jetzt noch?) das Bassin war. Angelegt 1788. [A 3, 10]

»C’est de la fin de la Restauration que datent les premiers magasins de nouveautés: les Vêpres siciliennes, le Solitaire, la Fille mal gardée, le Soldat Laboureur, les Deux Magots, le Petit Saint-Thomas, le Gagne-Denier.« Dubech-D’Espezel: Histoire de Paris Paris 1926 p 360 [A 3, 11]

»En 1820, on ouvrit … les passages Viollet et des deux Pavillons. Ces passages étaient une des nouveautés de l’époque. C’étaient des galeries couvertes, dues à l’initiative privée, où l’on installa des boutiques, que la mode fit prospérer. Le plus fameux fut le passage des Panoramas, dont la vogue dura de 1823 à 1831. Le dimanche, disait Musset, la cohue ›Est aux Panoramas ou bien aux boulevards‹. Ce fut également l’initiative privée qui créa, un peu au hasard, les ›cités‹, courtes rues ou impasses édifiées à frais communs par un syndicat de propriétaires.« Lucien Dubech, Pierre D’Espezel: Histoire de Paris Paris 1926 p 355/56 [A 3 a, 1]

En 1825 ouverture des »passages Dauphine, Saucède, Choiseul« et de là cité Bergère. »En 1827 … les passages Colbert, Crussol, de l’Industrie … 1828 vit ouvrir … les passages Brady et des Gravilliers et commencer la galerie d’Orléans au Palais-Royal, à la place des galeries de bois incendiées cette année-là.« Dubech-D’Espezel: Histoire de Paris p 357/8 [A 3 a, 2]

»L’ancêtre des grands magasins, la Ville de Paris, paraît au 174 de la rue Montmartre en 1843.« Dubech-D’Espezel: Histoire de Paris p 389 [A 3 a, 3]

»Regengüsse schikanirten mich, deren einen ich in einer Passage verpaßte. Dieser ganz mit Glas überdeckten Gassen, welche oft in mehreren Abzweigungen die Häusermassen durchkreuzen, und somit auch willkommene Richtwege darbieten, giebt es sehr viele. Sie sind zum Theil mit großer Eleganz gebaut, und bieten bei üblem Wetter oder Abends bei tagesheller Beleuchtung sehr besuchte Spaziergänge dar, durch die Reihen der glänzenden Kaufläden hindurch.« Eduard Devrient: Briefe aus Paris Berlin 1840 p 34 [A 3 a, 4]

»Rue-Galerie. – La rue-galerie d’une phalange est la principale pièce du palais d’harmonie, dont on ne peut avoir aucune idée en civilisation. Chauffée en hiver elle est raffraîchie en été. Les rues-galeries internes en péristyle continu sont placées au premier étage du palais de la phalange (La galerie du Louvre peut être considérée comme un modèle).« cit nach Fourier: Théorie de l’unité universelle 1822 p 462 und Le nouveau monde industriel et sociétaire 1829 p 69, 125, 272. E. Silberling: Dictionnaire de sociologie phalanstérienne Paris 1911 p 386 Dazu: »Galerie. – Des galeries couvertes et chauffées relient les divers corps de logis d’un phalanstère, elles y forment des rues-galeries.« cit nach Fourier: Théorie mixte, ou spéculative, et synthèse routinière de l’association p 14 E. Silberling l c p 197/98 [A 3 a, 5]

Der Passage du Caire der ehemaligen Cours des Miracles benachbart. 1799 auf dem frühem Gartengrund der Filles Dieu errichtet. [A 3 a, 6]

Handel und Verkehr sind die beiden Komponenten der Straße. Nun ist in den Passagen deren zweite abgestorben; ihr Verkehr ist rudimentär. Sie ist nur geile Straße des Handels, nur angetan, die Begierden zu wecken. Weil in dieser Straße die Säfte stocken, wuchert die Ware an ihren Rändern und geht phantastische Verbindungen wie die Gewebe in Geschwüren ein. – Der Flaneur sabotiert den Verkehr. Er ist auch nicht Käufer. Er ist Ware. [A 3 a, 7]

Zum erstenmal in der Geschichte beginnen, mit der Gründung der Warenhäuser, die Konsumenten sich als Masse zu fühlen. (Früher lehrte sie das nur der Mangel.) Damit steigert sich das circensische und schaustückhafte Element des Handels ganz außerordentlich. [A 4, 1]

Mit der Herstellung von Massenartikeln kommt der Begriff der Spezialität auf. Sein Verhältnis zu dem der Originalität ist zu untersuchen. [A 4, 2]

»Je conviens que le commerce du Palais-Royal a eu son époque critique; mais je croîs qu’il faut l’attribuer non à l’absence des filles publiques, mais au percement de nouveaux passages, à l’agrandissement et aux embellissemens de plusieurs autres: je citerai ceux de l’Opéra, du Grand-Cerf, du Saumon, de Véro-Dodat, de Lorme, de Choiseul et des Panoramas.« FFA Béraud: Les filles publiques de Paris et la police qui les régit Paris et Leipzig 1839 I p 205 [A 4, 3]

»Je ne sais si le commerce du Palais-Royal a véritablement souffert de l’absence des femmes de débauche; mais ce qu’il y a de certain, c’est que la pudeur publique y a beaucoup gagné … Il me semble, en outre, que les femmes estimables vont maintenant faire volontiers leurs emplettes dans les magasins des galeries …; ce doit être une compensation avantageuse aux marchands; car, lorsque le Palais-Royal était envahi par un essaim de prostituées presque nues, les regards de la foule se portaient sur elles, et ce n’étaient pas ceux à qui ce spectacle convenait, qui faisaient prospérer le commerce local; les uns étaient déjà ruinés par leurs désordres, et les autres, cédant à l’entraînement du libertinage, ne songeaient point alors à l’achat de quelques objets, même d’une nécessité immédiate pour eux. Je crois pouvoir affirmer … que, dans ces temps de tolérance outre-mesure, plusieurs boutiques du Palais-Royal étaient fermées, et que dans d’autres, les acheteurs étaient rares: donc le commerce n’y prospérait pas, et il serait plus vrai de dire, qu’à cette époque, sa stagnation provenait plutôt de la libre circulation des filles publiques, que d’en accuser aujourd’hui leur absence qui a ramené, dans les galeries et dans le jardin de ce palais, de nombreux promeneurs plus favorables aux commerçans que des prostituées et des libertins.« FFA Béraud: Les filles publiques de Paris Paris et Leipzig 1839 I p 207-209 [A 4, 4]

»Les cafés se garnissent
De gourmets, de fumeurs,
Les théâtres s’emplissent
De joyeux spectateurs.
Les passages fourmillent
De badauds, d’amateurs,
Et les filous frétillent,
Derrière les flâneurs.«

Ennery et Lemoine: Paris la nuit zit bei H Gourdon de Genouillac: Les refrains de la rue de 1830 à 1870 Paris 1879 p 46/47 – Mit Baudelaires »Crépuscule du soir« zu vergleichen. [A 4 a, 1]

»Und diejenigen, die kein … Nachtlager bezahlen können? Nun, die schlafen, wo sie Platz finden, in Passagen, Arkaden, in irgend einem Winkel, wo die Polizei oder die Eigenthümer sie ungestört schlafen lassen.« Friedrich Engels: Die Lage der arbeitenden Klasse in England Zweite Ausgabe Leipzig 1848 p 46 (Die großen Städte) [A 4 a, 2]

»Dans toutes les boutiques, comme d’uniforme, le comptoir en chêne est agrémenté de pièces fausses en tout métal et de tout format, impitoyablement clouées sur place, comme oiseaux de proie sur porte, gage sans réplique de la scrupuleuse loyauté du marchand.« Nadar: Quand j’étais photographe Paris ⟨1900⟩ p 294 (1830 et environs) [A 4 a, 3]

Fourier über die rues-galeries: »Cette facilité de communiquer partout, à l’abri des injures de l’air, d’aller pendant les frimas au bal, au spectacle en habit léger, en souliers de couleur, sans connaître ni boue, ni froid, est un charme si nouveau, qu’il suffirait seul à rendre nos villes et châteaux détestables à quiconque aura passé une journée d’hiver dans un Phalanstère. Si cet édifice était affecté à des emplois de civilisation, la seule commodité des communications abritées et tempérées par les poêles ou les ventilateurs, lui donnerait une valeur énorme. Ses loyers … seraient recherchés à prix double de ceux d’un autre édifice.« E Poisson: Fourier [Anthologie] Paris 1932 p 144 [A 4 a, 4]

»Les rues-galeries sont une méthode de communication interne, qui suffirait seule à faire dédaigner les palais et les belles villes de civilisation … Le roi de France est un des premiers monarques de civilisation; il n’a point de porche dans son palais des Tuileries. Le Roi, la Reine, la famille royale, soit qu’ils montent en voiture, soit qu’ils en descendent, sont obligés de se mouiller comme de petits bourgeois qui font venir un fiacre devant leur boutique. Sans doute, il se trouvera en cas de pluie, force laquais et force courtisans pour tenir un parapluie sur le Prince …; mais c’est toujours manquer de porche et d’abri, n’être pas logé … Passons à la description des rues-galeries, qui sont un des charmes les plus précieux d’un Palais d’Harmonie … La Phalange n’a point de rue extérieure ou voie découverte exposée aux injures de l’air; tous les quartiers de l’édifice nominal peuvent être parcourus dans une large galerie, qui règne au 1er étage et dans tous les corps de bâtiments; aux extrémités de cette voie, sont des couloirs sur colonnes, ou des souterrains ornés, ménageant dans toutes les parties et attenances du Palais, une communication abritée, élégante, et tempérée en toutes saisons par le secours des poêles ou des ventilateurs … La rue-galerie ou ›Péristyle continu‹ est placée au 1er étage. Elle ne peut pas s’adapter au rez-de-chaussée, qu’il faut percer en divers points par des arcades à voiture … Les rues-galeries d’une Phalange ne prennent pas jour des deux côtés; elles sont adhérentes à chacun des corps de logis; tous ces corps sont à double file de chambres, dont une file prend jour sur la campagne, et une autre sur la rue-galerie. Celle-ci doit avoir toute la hauteur des trois étages qui d’un côté prennent jour sur elle … Le rez-de-chaussée contient, sur quelques points, des salles publiques et cuisines, dont la hauteur absorbe l’entresol. On y ménage des trappes d’espace en espace, pour élever les buffets dans les salles du 1er étage. Cette percée sera très utile aux jours de fête et aux passages de caravanes et légions, qui ne pourraient pas être contenues dans les salles publiques ou Séristères, et qui mangeront sur double rang de tables dans la rue-galerie. On doit éviter de placer au rez-de-chaussée toutes les salles de relations publiques et pour double raison. La première, est qu’il faut ménager au rez-de-chaussée les logements des patriarches dans le bas, et des enfants à l’entresol. La deuxième, est qu’il faut isoler habituellement les enfants des relations non industrielles de l’âge mur.« Poisson: Fourier [Anthologie] Paris 1932 p 139-144 [A 5]

»Oui, parbleu: du Thibet vous savez la puissance.
Implacable ennemi de la fière innocence,
A peine a-t-il paru qu’il entraîne à la fois
La femme du commis, la fille du bourgeois,
Et la prude sévère, et la froide coquette:
Il est pour les amans un signal de conquête,
Il n’est point de rigueur qui brave son pouvoir;
La honte véritable est de n’en pas avoir;
Et son tissu bravant le bon mot qui circule,
Emousse dans ses plis les traits du ridicule;
On dirait à le voir un talisman vainqueur:
Il s’ouvre les esprits, il subjugue le cœur;
Pour lui, venir c’est vaincre, et triompher paraître;
Il règne en conquérant, en souverain, en maître;
Et traitant son carquois d’inutile fardeau,
L’Amour d’un cachemire a formé son bandeau.«

Edouard [d’Anglemont]: Le Cachemire Comédie en un acte et en vers. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Royal de l’Odéon, le 16 décembre 1826 Paris 1827 p 30 [A 5 a, 1]

Delvau über Chodruc-Duclos: »Il … fit, sous le règne de Louis-Philippe, qui ne lui devait rien, ce qu’il avait fait sous le règne de Charles x, qui lui devait quelque chose … Ses os mirent plus de temps à pourrir que son nom à s’effacer de la mémoire des hommes.« Alfred Delvau: Les lions du jour Paris 1867 p 28/29 [A 5 a, 2]

»Ce ne fut guère, qu’après l’expédition d’Egypte, qu’on songea, en France, à répandre l’usage des précieux tissus de cachemire, qu’une femme, grecque de naissance, introduisit à Paris. M. Ternaux … conçut l’admirable projet de naturaliser en France les chèvres de l’Indostan. Depuis … que d’ouvriers à former, de métiers à établir, pour lutter avec avantage contre des produits dont la célébrité date depuis tant de siècles! Nos fabricants commencent à triompher … de la prévention des femmes contre les schalls français … On est parvenu à leur faire oublier un instant les ridicules dessins des Hindous, en reproduisant avec bonheur l’éclat et la brillante harmonie des fleurs de nos parterres. Il existe un livre, où tous ces sujets intéressants sont traités avec un style plein d’intérêt et d’élégance. L’histoire des schalls par M. Rey, bien qu’elle soit dédiée aux fabricants de schalls de Paris, captivera l’attention des femmes … Ce livre contribuera sans doutes, en même-tems que les magnifiques productions de son auteur, à dissiper l’engouement qu’inspire aux français le travail des étrangers. M. Rey, fabricant de schalls de laine, de cachemir, etc., … a exposé plusieurs cachemires, dont les prix s’élèvent de 170 à 500 fr. On lui doit entr’autres perfectionnemens … l’imitation gracieuse de fleurs naturelles, pour remplacer les palmes bizarres de l’Orient. Nos éloges seraient trop faibles, après la faveur …, après les marques honorables de distinction que ce littérateur-manufacturier doit à ses longues recherches et à ses talents: il nous a suffi de le nommer.« Chenoue et H. D.: Notice sur l’exposition des produits de l’industrie et des arts qui a lieu à Douai en 1827 Douai 1827 p 24/25 [A 6, 1]

Nach 1850: »C’est pendant ces années que se créent les Grands Magasins: Le Bon Marché, le Louvre, La Belle Jardinière. Le chiffre d’affaires du ›Bon Marché‹, en 1852, n’était que de 450.000 francs; il montait, en 1869, à 21 millions.« Gisela Freund: La photographie du point de vue sociologique (M⁠⟨anu⟩⁠scr⁠⟨i⟩⁠pt 85/86) Nach Lavisse: Histoire de France [A 6, 2]

»Les imprimeurs … s’étaient adjugé, sur la fin du XVIIIe siècle, un vaste emplacement … Le passage du Caire et ses alentours … Mais, avec l’agrandissement de Paris, les imprimeurs … se dispersèrent par toute la ville … Hélas! que d’imprimeurs, aujourd’hui travailleurs abâtardis par l’esprit de spéculation, devraient se souvenir que …, entre la rue St-Denis et la cour des Miracles, existe toujours une longue galerie enfumée où gisent oubliés leurs véritables pénates.« Edouard Foucaud: Paris inventeur Paris 1844 p 154 [A 6, 3]

Beschreibung des passage du Saumon »qui, par trois marches de pierre, s’ouvrait sur la rue Montorgueil. C’était un étroit couloir décoré de pilastres qui supportaient une verrière en dos d’âne; salie par les ordures qu’on y jetait des maisons voisines. Devant l’entrée, l’enseigne: un saumon en fer blanc indiquait la qualité maîtresse du lieu; dans l’air flottait une odeur de poisson … et aussi une odeur d’ail. C’est qu’ici le Midi débarqué à Paris se donnait rendez-vous … A travers les portes des boutiques on apercevait des réduits obscurs où parfois un meuble d’acajou, le meuble classique de l’époque, parvenait à accrocher un rayon de lumière; plus loin un estaminet tout embrumé de la fumée des pipes, un magasin de denrées coloniales laissant filtrer un curieux parfum d’herbage, d’épices et de fruits exotiques; une salle de bal ouverte aux danseurs les dimanches et les soirs de jours ouvrables; enfin le cabinet de lecture du sieur Ceccherini qui offrait aux clients ses journaux et ses livres.« J Lucas-Dubreton: L’affaire Alibaud ou Louis-Philippe traqué (1836) Paris 1927 p 114/115 [A 6 a, 1]

Der Passage du Saumon war Schauplatz eines Barrikadenkampfes, bei dem – anläßlich der Unruhen bei der Beisetzung des Generals Lamarque 5 Juni 1832 – 200 Arbeiter gegen die Truppen standen. [A 6 a, 2]

»Martin: Le commerce, voyez-vous, monsieur? … est le roi du monde! – Desgenais: Je suis de votre avis, monsieur Martin; mais le roi ne suffit pas, il faut des sujets. Eh bien! la peinture, la sculpture, la musique … – Martin: Il en faut un peu … et … moi aussi j’ai encouragé les arts, – ainsi, dans mon dernier établissement, le Café de France; j’avais beaucoup de peintures, des sujets allégoriques … De plus, le soir, je laissais entrer les musiciens …; et, enfin, si je vous invitais à venir chez moi …, vous verriez sous mon péristyle, deux fort grandes statues à peine habillées, et ayant chacune une lanterne sur la tête. – Desgenais: Une lanterne? – Martin: Je comprends la sculpture comme cela, parce quelle sert à quelque chose … mais toutes ces statues, une jambe ou un bras en l’air, à quoi sont-elles bonnes, puisqu’on n’y a pas même ménagé de conduit pour le gaz … à quoi?« Théodore Barrière: Les Parisiens Paris 1855 (Théâtre du Vaudeville 28 décembre 1854) p 26 [Das Stück spielt 1839][A 6 2a, 3]

Es gab einen passage du Désir. [A 6 a, 4]

Chodruc-Duclos – ein Statist des palais royal. Er war Royalist, Vendéekämpfer und hatte Grund sich unter Charles X über Undank zu beklagen. Er protestierte, indem er sich öffentlich in Lumpen zeigte und sich den Bart stehen ließ. [A 6 a, 5]

Zu einer Gravure, die eine Ladenfassade im passage Véro-Dodat darstellt: »On ne peut trop louer cet ajustement, la pureté de ses profils, l’effet pittoresque et brillant que produisent les globes servant à l’éclairage par le gaz, qui sont placés entre les chapiteaux des deux pilastres accouplés limitant chaque boutique, et dont l’entre-deux est décoré d’une glace réfléchissante.« C⁠⟨abinet⟩ d⁠⟨es⟩ E⁠⟨stampes⟩ [A 7, 1]

32 passage Brady befand sich die chemische Reinigungsanstalt Maison Donnier. Sie war für ihre »ateliers immenses«, für ihr »personnel considérable« ⟨berühmt⟩. Auf einer zeitgenössischen Gravure sieht man das zweistöckige Etablissement, das von kleinen Mansarden bekrönt wird; die Mädchen sind – in großer Menge – durch die Fenster zu sichten; an den Plafonds hängt Wäsche. [A 7, 2]

Empiregravure: La danse du schall dans les trois sultanes C⁠⟨abinet⟩ d⁠⟨es⟩ E⁠⟨stampes⟩ [A 7, 3]

Aufriß und Lageplan der Passage 36 Rue Hauteville, schwarz, blau und rosa, vom Jahre 1856, auf papier timbré. Ein dazugehöriges hotel ist ebenfalls abgebildet. In Fettdruck »Propriété à louer«. C⁠⟨abinet⟩ d⁠⟨es⟩ E⁠⟨stampes; s. Abbildung 4⟩ [A 7, 4]

danger

[image]


36, rue d’Hauteville 1856.
Photo Bibliothèque Nationale, Paris
Abbildung 4

Die ersten Warenhäuser scheinen sich an den orientalischen Bazar anzulehnen. Auf Gravuren sieht man, ⟨wie⟩ jedenfalls 1880 die Verkleidung der Brüstungen der in den Lichthof hinausgehenden Etagen mit Teppichen Mode war. So im Magasin »Ville de Saint-Denis«. C⁠⟨abinet⟩ d⁠⟨es⟩ E⁠⟨stampes⟩ [A 7, 5]

»Le passage de l’Opéra, avec ses deux galeries, dites de l’Horloge et du Baromètre … L’ouverture de l’Opéra de la rue Le Peletier, en 1821, lui donna la vogue, et, en 1825, la duchesse de Berry vient, en personne, inaugurer un ›Europama‹ dans la galerie du Baromètre … Les grisettes de la Restauration dansaient au bal d’Idalie, installé dans le sous-sol. Plus tard, un café, appelé ›Divan de l’Opéra‹, s’établit dans le passage … On remarquait aussi, passage de l’Opéra, l’armurier Caron, les éditions de musique Marguerie, le pâtissier Rollet et enfin la parfumerie de l’Opéra … Ajoutons … Lemonnier ›artiste en cheveux‹, c’est-à-dire fabricant de coins de mouchoirs, reliquaires ou articles funéraires en cheveux.« Paul D’Ariste: La vie et le monde du boulevard (1830-1870) Paris ⟨1930⟩ p 14-16 [A 7, 6]

»Le passage des Panoramas, ainsi nommé en souvenir des deux panoramas qui s’élevaient de chaque côté de son entrée et qui disparurent en 1831.« Paul D’Ariste: La vie et le monde du boulevard Paris p 14 [A 7, 7]

Michelets schöne Apotheose des »merveille du châle indien« in dem Abschnitt über indische Kunst seiner Bible de l’humanité Paris 1864 [A 7 a, 1]

»Der Jehuda ben Halevy,
Meinte sie, der sei hinlänglich
Ehrenvoll bewahrt in einem
Schönen Futteral von Pappe

Mit chinesisch eleganten
Arabesken, wie die hübschen
Bonbonnieren von Marquis
Im Passage Panorama.«

Heinrich Heine: Hebräische Melodien, Jehuda ben Halevy 4, III Buch des Romanzero (cit Brief von Wiesengrund) [A 7 a, 2]

Enseignes. Auf die Mode der Rebusse folgte die der literarischen und kriegerischen Anspielungen. »Qu’une éruption de la butte Montmartre vienne à engloutir Paris, comme le Vésuve a englouti Pompéi, on pourra, après quinze cents ans, retrouver sur nos enseignes l’histoire de nos triomphes militaires et celle de notre littérature.« Victor Fournel: Ce qu’on voit dans les rues de Paris Paris 1858 p 286 (Enseignes et affiches) [A 7 a, 3]

Chaptal in der Rede über den Schutz der Namen in der Industrie: »Qu’on ne dise pas que le consommateur saura bien distinguer à l’achat les degrés de qualité d’une étoffe: non, Messieurs, le consommateur ne peut pas les apprécier; il ne juge que ce qui tombe sous les sens: l’œil et le tact suffisent-ils pour prononcer sur la solidité des couleurs, pour déterminer avec précision le degré de finesse d’une étoffe, la nature et la bonté des apprêts?« Chaptal: Rapport au nom d’une commission spéciale chargée de l’examen du projet de loi relatif aux altérations et suppositions de noms sur les produits fabriqués. [Chambre des Pairs de France Session de 1824 17 juillet 1824] p 5 – Die Bedeutung des Kredits nimmt mit dem Grade zu, in dem die Warenkenntnis sich spezialisiert. [A 7 a, 4]

»Que dirai-je maintenant de cette coulisse qui, non contente d’une séance illégale de deux heures à la Bourse, donnait encore naguère deux représentations par jour, en plein vent, sur le boulevart des Italiens, en face du passage de l’Opéra, où cinq à six cents joueurs formant une masse compacte, se traînaient lourdement à la remorque d’une quarantaine de courtiers marrons, en parlant à voix basse comme des conspirateurs, pendant que des agents de police les poussaient par derrière pour les faire circuler, comme on pousse des moutons gras et fatigués que l’on conduit à l’abattoir.« M J Ducos (de Gondrin): Comment on se ruine à la Bourse Paris 1858 p 19 [A 7 a, 5]

271 rue Saint-Martin, im passage du Cheval rouge fand der Mord von Lacenaire statt. [A 7 a, 6]

Enseigne: »l’épé-scié« [A 7 a, 7]

Aus »Aux habitants des rues Beauregard, Bourbon-Villeneuve, du Caire et de la Cour des Miracles« »Projet de deux passages couverts allant de la place du Caire à la rue Beauregard, aboutissant juste en face de la rue Sainte-Barbe, et faisant communiquer la rue Bourbon-Villeneuve avec la rue Hauteville«: »Messieurs, Depuis longtemps nous nous préoccupons de l’avenir de ce quartier, nous souffrons de voir des propriétés si près du boulevard être bien loin de la valeur qu’elles devraient avoir; cet état de choses changerait si l’on ouvrait des voies de communication, et comme il est impossible de faire des rues en cet endroit, à cause de la trop grande différence du niveau du sol, et que le seul projet pratiquable est celui que nous avons l’honneur de vous soumettre, nous espérons, Messieurs, qu’en qualité de propriétaires … vous voudrez bien nous honorer de votre concours et de votre adhésion … Chaque adhérent sera tenu à un versement de 5 francs par chaque action de 250 fr. qu’il voudra avoir dans la société définitive. Aussitôt la réalisation d’un capital de 3000 francs cette souscription provisoire sera fermée, la dite somme étant dès à présent jugée suffisante.« »Paris, ce 20 octobre 1847.« Gedruckte Subscriptionseinladung [A 8, 1]

»Au passage Choiseul, M. Comte, ›physicien du roi‹, exhibe, entre deux séances de magie où il opère lui-même, sa célèbre troupe d’enfants, acteurs étonnants.« J-L Croze: Quelques spectacles de Paris pendant l’été de 1835 (Le Temps 22 août 1935) [A 8, 2]

»A ce tournant de l’histoire, le commerçant parisien fait deux découvertes qui bouleversent le monde de la nouveauté: l’étalage et l’employé masculin. L’étalage, qui lui fait pavoiser sa maison du rez-de-chaussée aux mansardes et sacrifier trois cents aunes d’étoffe à enguirlander sa façade comme un vaisseau amiral; l’employé masculin, qui remplace la séduction de l’homme par la femme, qu’avaient imaginée les boutiquiers de l’ancien régime, par la séduction de la femme par l’homme, beaucoup plus psychologique. Ajoutons le prix fixe, la marque en chiffres connus.« H Clouzot et R-H Valensi: Le Paris de la Comédie humaine (Balzac et ses fournisseurs) Paris 1926 p 31/32 (Magasins de nouveautés) [A 8, 3]

Balzac, als ein Magasin de nouveautés Räume mietete, die vordem Hetzel, der éditeur der Comédie humaine innegehabt hatte: »La Comédie humaine a cédé la place à la comédie des cachemires.« (Clouzot et Valensi: Le Paris de la Comédie humaine p 37) [A 8, 4]

Passage du Commerce-Sainte-André: ein cabinet de lecture. [A 8 a, 1]

»Dès que le Gouvernement socialiste fut devenu le propriétaire légitime de toutes les maisons de Paris, il les livra aux architectes avec ordre … d’y établir les rues-galeries … Les architectes s’acquittèrent on ne peut mieux de la mission qui leur était confiée. Au premier étage de chaque maison, ils prirent toutes les pièces donnant sur la rue et en démolirent les cloisons intermédiaires, puis ils ouvrirent de larges baies dans les murs mitoyens et ils obtinrent ainsi des rues-galeries qui avaient la largeur et la hauteur d’une chambre ordinaire et occupaient toute la longueur d’un pâté de constructions. Dans les quartiers neufs où les maisons contiguës ont leurs étages à peu près à la même hauteur, le plancher des galeries se trouva être assez régulièrement de niveau … Mais, dans les vieilles rues … il fallut exhausser ou abaisser bien des planchers, et souvent on dut se résigner à donner au sol une pente un peu rapide ou à le couper par quelques marches d’escalier. Quand tous les pâtés de maisons se trouvèrent ainsi percés de galeries occupant … leur premier étage, il n’y eut plus qu’à réunir ces tronçons épars les uns aux autres, de manière à en constituer un réseau … embrassant toute l’étendue de la ville. C’est ce qu’on fit aisément en établissant sur chaque rue des ponts couverts … Des ponts tout semblables, mais beaucoup plus longs, furent jetés de même sur les divers boulevards, sur les places et sur les ponts qui traversent la Seine, de façon … qu’un promeneur pouvait parcourir toute la cité sans jamais se mettre à découvert … Dès que les Parisiens eurent goûté aux nouvelles galeries, ils ne voulurent plus mettre le pied dans les anciennes rues qui, disaient-ils, n’étaient plus bonnes que pour les chiens.« Tony Moilin: Paris en l’an 2000 Paris 1869 p 9-11 [A 8 a, 2]

»Le premier étage est occupé par des rues-galeries … Le long des grandes voies … elles forment les rues-salons … Les autres galeries beaucoup moins spacieuses sont plus modestement ornées. On les a réservées au commerce de détail qui y fait l’étalage de ses marchandises de manière que les passants circulent non plus devant les magasins mais dans leur intérieur même.« Tony Moilin: Paris en l’an 2000 Paris 1869 p 15/16 (Maisons-modèles) [A 8 a, 3]

Calicots⁠⟨:⟩ »Il y en a au moins 20.000 à Paris … Un très-grand nombre de calicots ont fait leurs humanités on voit même parmi eux des peintres et des architectes en rupture d’atelier, lesquels tirent un merveilleux parti de leurs connaissances … de ces deux branches de l’art pour l’édification des étalages, pour la disposition à donner aux dessins des nouveautés, pour la direction des modes à créer.« Pierre Larousse: Grand dictionnaire universel du XIX siècle III Paris 1867 (art calicot) p 150 [A 9, 1]

»A quel mobile l’auteur des Etudes de mœurs a-t-il obéi en imprimant tout vifs, dans une œuvre d’imagination, des notables de son temps? A son agrément d’abord, n’en doutons pas … Ceci explique les descriptions. Il faut chercher une autre raison aux citations directes et nous n’en voyons pas de meilleure qu’une intention de réclame bien marquée. Balzac est un des premiers à avoir deviné le pouvoir de l’annonce et surtout de l’annonce déguisée. En ce temps … les journaux ignoraient leur force … C’est à peine si, vers minuit, quand les ouvriers achevaient la mise en page, les annonciers arrivaient à glisser quelques lignes en bas de colonne sur la Pâte de Regnault ou la Mixture Brésilienne. L’Echo-réclame était inconnu. Plus inconnu encore un procédé aussi ingénieux que la citation dans un roman … Les fournisseurs choisis par Balzac … on peut dire, sans crainte de se tromper, que ce sont les siens … Nul, plus que l’auteur de César Birotteau, n’a deviné le pouvoir illimité de la publicité … Si l’on doutait de l’intention, il suffirait de relever les épithètes … qu’il accole à ses industriels ou à leurs produits. Il imprime sans vergogne: la célèbre Victorine, Plaisir, un illustre coiffeur, Staub, le tailleur le plus célèbre de cette époque, Gay, un bottier fameux … rue de la Michodière (jusqu’à l’adresse) … la ›cuisine du Rocher de Cancale … le premier des restaurants parisiens …, c’est-à-dire du monde entier‹.« H Clouzot et R-H Valensi: Le Paris de la Comédie humaine (Balzac et ses fournisseurs) Paris 1926 p 7-9 et 177-9 [A 9, 2]

Der passage Véro-Dodat verbindet die rue Croix-des-Petits-Champs mit der rue Jean-Jacques-Rousseau. In der letztern hielt um 1840 Cabet in seinen salons seine Versammlungen ab. Von dem Ton in ihnen gibt Martin Nadaud: Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon einen Begriff: »Il tenait encore à la main la serviette et le rasoir dont il venait de se servir. Il nous parut ému de joie en nous voyant convenablement vêtus, l’air sérieux: ›Ah! Messieurs, dit-il (il ne dit pas: citoyens), si vos adversaires vous connaissaient, vous désarmeriez leur critique; votre tenue, votre maintien sont ceux des gens les mieux élevés‹.« cit Charles Benoist: L’homme de 1848 II (Revue des deux mondes 1 février 1914 p 641/42) – Bezeichnend für Cabet, daß er der Meinung war, Arbeiter hätten sich schreibend nicht zu betätigen. [A 9, 3]

Rues-salons: »Les plus larges et les mieux situées d’entre elles [sc les rues-galeries] furent ornées avec goût et somptueusement meublées. On couvrit les murs et les plafonds de … marbres rares, de dorures … de glaces et de tableaux; on garnit les fenêtres de magnifiques tentures et de rideaux brodés de dessins merveilleux; des chaises, des fauteuils, des canapés … offrirent des sièges commodes aux promeneurs fatigués; enfin des meubles artistiques, d’antiques bahuts … des vitrines pleines de curiosités … des potiches contenant des fleurs naturelles, des aquariums remplis de poissons vivants, des volières peuplées d’oiseaux rares complétèrent la décoration de ces rues-galeries qu’éclairaient le soir … des candélabres dorés et des lustres de cristal. Le Gouvernement avait voulu que les rues appartenant au peuple de Paris dépassassent en magnificence les salons des plus puissants souverains … Dès le matin, les rues-galeries sont livrées aux gens de service qui donnent de l’air, balayent soigneusement, brossent, époussettent, essuient les meubles et entretiennent partout la plus scrupuleuse propreté. Ensuite, selon la saison, on ferme les fenêtres ou on les laisse ouvertes, on allume du feu ou on baisse les stores … Entre neuf et dix heures, tout ce travail de nettoyage est terminé et les passants, rares jusqu’alors, se mettent à circuler en plus grand nombre. L’entrée des galeries est rigoureusement interdite à tout individu sale ou porteur de gros fardeaux; il est également défendu d’y fumer et d’y cracher.« Tony Moilin: Paris en l’an 2000 Paris 1869 p 26-29 (Aspect des rues-galeries) [A 9 a, 1]

Die magasins de nouveautés beruhen auf der von Napoleon I gewährten Handelsfreiheit. »De ces maisons, fameuses en 1817, qui s’appelaient la Fille mal gardée, le Diable boiteux, le Masque de fer ou les Deux Magots, il ne subsiste plus une seule. Beaucoup de celles même qui les ont remplacées, sous Louis-Philippe, ont plus tard sombré, comme la Belle Fermière et la Chaussée d’ Antin, ou liquidé médiocrement, comme le Coin de rue et le Pauvre Diable.« Vte G d’Avenel: Le mécanisme de la vie moderne I Les grands magasins (Revue des deux mondes 15 juillet 1894 p 334) [A 9 a, 2]

Das Büro von Philipons »Caricature« war im passage Véro-Dodat. [A 9 a, 3]

Passage du Caire. Nach Napoleons Rückkehr aus Ägypten angelegt. Enthält einige ägyptische Anklänge in Reliefs – sphinxartige Köpfe über dem Eingang u. a. »Les passages sont tristes, sombres, et ils se croisent à chaque instant d’une manière désagréable à l’œil … Ils semblent … affectés aux ateliers de lithographie et aux magasins de cartonnages, comme la rue voisine est affectée aux fabriques de chapeaux de paille; les passants y sont rares.« Elie Berthet: Rue et passage du Caire (Paris chez soi Paris ⟨1854⟩ p 362 [A 10, 1]

»En 1798 et 1799, l’expédition d’Egypte vint apporter à la mode des shalls une effroyable importance. Quelques généraux de l’armée expéditionnaire, profitant du voisinage de l’Inde, envoyèrent à leurs femmes et à leurs amies des shalls … de Kachemire … A partir de ce moment, la maladie, qu’on pourrait appeler la fièvre du cachemire, prit des proportions considérables, elle grandit sous le Consulat, grandit sous l’Empire, devint gigantesque sous la Restauration, colossale sous le gouvernement de juillet, et est enfin arrivée à l’état de sphinx depuis la révolution de février 1848.« Paris chez soi Paris p 139 (A Durand: Chales – Cachemires indiens et français) Enthält ein Interview mit M Martin 39 Rue Richelieu, Inhaber des Magasins »Aux Indiens«; berichtet, daß Shawls, die früher 1500 bis 2000 frcs kosteten, für 800 bis 1000 frcs zu haben sind. [A 10, 2]

Aus Brazier, Gabriel et Dumersan: Les passages et les rues Vaudeville en un acte Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 7 mars 1827 Paris 1827. – Beginn eines Couplets des Aktionärs Dulingot:

»Pour les passages je forme
Des vœux toujours renaissans:
Dans le passage Delorme
J’ai placé cent mille francs.« (p 5/6)

»Apprenez que l’on veut faire couvrir toutes les rues de Paris avec des vitres, ça va faire de jolies serres chaudes; nous vivrons là-dedans comme des melons.« (p 19) [A 10, 3]

Aus Girard: Des tombeaux ou de l’influence des institutions funèbres sur les mœurs Paris 1801: »Le nouveau passage du Caire, près la rue Saint-Denis, … est pavé en partie de pierres sépulcrales dont on n’a pas même effacé les inscriptions gothiques ni les emblèmes.« Der Verfasser will damit auf den Verfall der Pietät hinweisen. cit Edouard Fournier: Chroniques et légendes des rues de Paris Paris 1864 p 154 [A 10, 4]

Brazier, Gabriel et Dumersan: Les passages et les rues, ou la guerre déclarée Vaudeville en un acte Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 7 mars 1827 Paris 1827 – Die Partei der Passagenfeinde wird gestellt von M Duperron, marchand de parapluies, Mme Duhelder, femme d’un loueur de carrosses, M Mouffetard, fabricant chapelier, M Blancmanteau, marchand et fabricant de socques, Mme Dubac, rentière – jeder von diesen entstammt einem andern Quartier. Die Sache der Passagen hat M Dulingot sich zu eigen gemacht, der sein Geld in Aktien von Passagen angelegt hat. M Dulingots Advokat ist M Pour, der Advokat seiner Gegner M Contre. In der vorvorletzten (14ten) Szene erscheint M Contre an der Spitze der Straßen. Diese haben ihren Namen gemäße Banner. Es sind unter ihnen die rue aux Ours, rue Bergère, rue du Croissant, rue du Puits-qui-Parle, rue du Grand-Hurleur etc. Entsprechend in der nächsten Szene der Aufzug der Passagen mit ihren Bannern: passage du Saumon, passage de l’Ancre, passage du Grand-Cerf, passage du Pont-Neuf, passage de l’Opéra, passage du Panorama. In der folgenden, letzten (16ten) Szene taucht Lutèce aus dem Schoße der Erde auf, zunächst in Gestalt einer alten Frau. Vor ihr hält M Contre sein Plaidoyer gegen die Passagen vom Standpunkt der Straßen: »Cent quarante-quatre passages ouvrent leurs bouches béantes pour dévorer nos habitués, pour faire écouler les flots sans cesse renaissans de notre foule oisive et active! Et vous voulez que nous, rues de Paris, soyons insensibles à ces empiètemens sur nos droits antiques! Non, nous demandons … interdiction de nos cent quarante-quatre adversaires et quinze millions cinq cent mille francs de dommages et intérêts.« (p 29) Das Plaidoyer von M Pour für die Passagen hat die Form eines Couplets. Daraus:

»Nous qu’on proscrit, notre usage est commode,
N’avons-nous pas, par notre aspect riant,
A tout Paris fait adopter la mode
De ces bazars, fameux dans l’Orient.

Quels sont ces murs que la foule contemple?
Ces ornemens, ces colonnes surtout?
On se croirait dans Athènes, et ce temple
Est au commerce élevé par le goût.« (p 29/30)

Lutèce schlichtet den Streit: »L’affaire est entendue. Génies des lumières, obéissez à ma voix. (En ce moment toute la galerie se trouve éclairée par le gaz.)« (p 31) Ein Ballett der Passagen und Straßen beschließt das Vaudeville. [A 10 a, 1]

»Je n’hésite point à l’écrire, si énorme que cela puisse paraître aux sérieux écrivains d’art, ce fut le calicot qui lança la lithographie … Condamnée aux figures d’après Raphaël, aux Briséis de Regnault, elle fût peut-être morte; Calicot la sauva.« Henri Bouchot: La lithographie Paris ⟨1895⟩ p 50/51 [A 11, 1]

»Dans le passage Vivienne,
Elle me dit: j’suis de la Vienne.
Et elle ajouta:
J’habite chez mon oncle,
C’est la frère à papa!
Je lui soigne un furoncle,
C’est un sort plein d’appas.
Je devais r’trouver la donzelle
Passage Bonne-Nouvelle,
Mais en vain je l’attendis
Passage Brady.

Les voilà bien, les amours de passage!«

Narcisse Lebeau cit Léon-Paul Fargue: Cafés de Paris II [in Vu IX 416 4 mars 1936][A 11, 2]

»Aucune raison particulière … au premier coup d’œil, pour que l’histoire ait reçu ce nom: Le Magasin d’Antiquités. Il n’y a que deux des personnages qui aient quelque chose à voir avec ce genre de boutique, et dès les premières pages ils la quittent pour toujours … Mais, quand nous étudions les choses avec plus de suite, nous nous rendons compte que ce titre est une sorte de clef pour tout le roman de Dickens. Ses histoires avaient toujours pour point de départ quelque souvenir de la rue; les magasins, peut-être les plus poétiques de toutes les choses, mirent souvent en mouvement son imagination débridée. Chaque boutique, en fait, éveillait en lui l’idée d’une nouvelle. Parmi les diverses séries de projets …, on peut être surpris de ne pas en voir commencer une inépuisable sous le titre de La Rue, et dont les boutiques auraient constitué les chapitres. Il aurait pu faire des romans délicieux: La Boutique du Boulanger, La Pharmacie, La Boutique du Marchand d’Huiles: autant de pendants au Magasin d Antiquités.« GK Chesterton: Dickens Traduit par Laurent et Martin-Dupont Paris 1927 p 82/83 [A 11, 3]

»On peut évidemment se demander dans quelle mesure Fourier croyait lui-même à ces fantaisies. Il lui est arrivé dans ses manuscrits de se plaindre des critiques qui prennent à la lettre le figuré, et de parler ailleurs de ses ›bizarreries étudiées‹. Il n’est pas interdit de penser qu’il y ait là au moins une part de charlatanisme volontaire, une application au lancement de son système des procédés de publicité commerciale, qui commençaient à se développer.« F Armand et R Maublanc: Fourier Paris 1937 I p 158 □ Ausstellungen □ [A 11 a, 1]

Geständnis Proudhons gegen Ende seines Lebens (in La Justice – mit Fouriers Vision des Phalansteriums zu konfrontieren): »Il a bien fallu me civiliser. Mais l’avouerai-je? le peu que j’en ai pris me dégoûte … Je hais les maisons à plus d’un étage, dans lesquelles, à l’inverse de la hiérarchie sociale, les petits sont guindés en haut, les grands établis près du sol.« (cit Armand Cuvillier: Marx et Proudhon A la lumière du Marxisme II Première partie Paris 1937 p 211) [A 11 a, 2]

Blanqui: »J’ai porté, dit-il, la première cocarde tricolore de 1830, faite par Mme Bodin, passage du Commerce.« Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 240 [A 11 a, 3]

Noch Baudelaire schreibt »un livre éclatant comme un mouchoir ou un châle de l’Inde«. Baudelaire: L’art romantique Paris p 192 (Pierre Dupont) [A 11 a, 4]

Die Sammlung Crauzat besitzt eine schöne Darstellung des passage des panoramas von 1808. Ebendort ein Prospektus eines débit de cirage, der es in der Hauptsache mit dem gestiefelten Kater zu tun hat. [A 11 a, 5]

Baudelaire am 25 Dezember 1861 an seine Mutter über seinen Versuch, einen Shawl zu versetzen: »On m’a dit qu’il y avait dans les bureaux encombrement de cachemires, aux approches du jour de l’an, et qu’on cherchait à dégoûter le public d’en apporter.« Charles Baudelaire: Lettres à sa mère Paris 1932 p 198 [A 11 a, 6]

»Notre siècle reliera le règne de la force isolée, abondante en créations originales, au règne de la force uniforme, mais niveleuse, égalisant les produits, les jetant par masses, et obéissant à une pensée unitaire, dernière expression des sociétés.« H de Balzac: L’illustre Gaudissart Paris ed Calman-Lévy p 1 (1837) [A 11 a, 7]

Umsatz des Bon marché von 1852 bis 1863 von 450 000 frcs auf 7 Millionen frcs gestiegen. Die Gewinnsteigerung dürfte prozentual viel kleiner gewesen sein. Großer Umsatz, kleiner Nutzen war ein neues Prinzip, das zu den Hauptwirkungen, der Wirkung durch die kaufende Menge und die Masse des Warenlagers paßte. 1852 assoziiert sich Boucicaut mit Vidau, dem Inhaber des magasin de nouveautés Au bon marché. »L’originalité consistait à vendre la marchandise garantie au prix de la marchandise de camelote. La marque en chiffres connus, autre innovation hardie qui supprimait le marchandage et la ›vente au procédé‹, c’est-à-dire la majoration de l’objet suivant la physionomie des acheteurs; – le ›rendu‹, permettant au client d’annuler à volonté son marché; – enfin le paiement presque intégral des employés par une commission sur les ventes: tels furent les élémens constitutifs de la nouvelle organisation.« George d’Avenel: Le mécanisme de la vie moderne: Les grands magasins (Revue des deux mondes Paris 1894 p 335/336 124e tome) [A 12, 1]

Bei der Kalkulation der Warenhäuser dürfte anfänglich der Gewinn an Zeit eine Rolle gespielt haben, den sie durch den Fortfall des Handelns dem Detailgeschäft gegenüber hatten. [A 12, 2]

Ein Kapitel »Shawls, Cachemirs« in Börnes »Industrie-Ausstellung im Louvre«. Ludwig Börne: Gesammelte Schriften Hamburg Frankfurt a/M 1862 III p 260 [A 12, 3]

Die Physiognomie der Passage taucht bei Baudelaire in einem Satz zu Beginn des Joueur généreux auf: »Il me parut singulier que j’eusse pu passer si souvent à côté de ce prestigieux repaire sans en deviner l’entrée.« ⟨Baudelaire: Œuvres Texte établi et annoté par Y.-G. Le Dantec Paris 1931⟩ I p 456 [A 12, 4]

Spezifica des Warenhauses: die Kunden fühlen sich als Masse; sie werden mit dem Warenlager konfrontiert; sie übersehen alle Stockwerke mit einem Blick; sie zahlen feste Preise; sie können »Umtauschen«. [A 12, 5]

»In denjenigen Theilen der Stadt, wo die Theater, die öffentlichen Spaziergänge … liegen, wo daher die meisten Fremden wohnen und sich umhertreiben, gibt es fast kein Haus ohne Laden. Es kommt auf eine Minute, auf einen Schritt an, die Anziehungskräfte spielen zu lassen; denn eine Minute später, einen Schritt weiter steht der Vorübergehende vor einem andern Laden … Die Augen werden Einem wie gewaltsam entführt, man muß hinaufsehen und stehen bleiben, bis der Blick zurückkehrt. Der Name des Kaufmanns und seiner Waare steht zehnmal neben, unter einander auf den Thüren, über den Fenstern auf Schildern geschrieben, die Außenseite des Gewölbes sieht aus wie das Schreibbuch eines Schulknäbchens, das die wenigen Worte der Vorschrift immerfort wiederholt. Die Zeuge werden nicht in Mustern, sondern in ganzen aufgerollten Stücken vor Thüre und Fenster gehängt. Manchmal sind sie hoch am dritten Stocke befestigt, und reichen nach allerlei Verschlingungen bis zum Pflaster herab. Der Schuhmacher hat die Außenseite seines ganzen Hauses mit Schuhen aller Farben bemalt, welche bataillonsweise zusammen stehen. Das Zeichen der Schlosser ist ein sechs Fuß hoher vergoldeter Schlüssel; die Riesenpforten des Himmels brauchten keinen größern. An den Läden der Strumpfhändler sind vier Ellen hohe, weiße Strümpfe gemalt, vor welchen man sich im Dunkeln entsetzt, man glaubt, weiße Gespenster strichen vorüber … Auf eine edlere und anmuthigere Weise wird aber Fuß und Auge durch die Gemälde gefesselt, welche vor vielen Kaufläden ausgehängt sind … Diese Gemälde sind nicht selten wahre Kunstwerke, und wenn sie in der Gallerie des Louvre’s hingen, würden Kenner, wenn auch nicht mit Bewunderung, doch mit Vergnügen vor ihnen stehen bleiben … Am Hause eines Perrückenmachers [hängt] ein Bild, das zwar schlecht gemalt ist, aber eine drollige Vorstellung enthält. Der Kronprinz Absalon hängt mit den Haaren am Baume, und wird von einer feindlichen Lanze durchbohrt. Darunter die Verse: ›Contemplez d’Absalon le déplorable sort, | S’il eût porté perruque, il évitait la mort.‹ Ein anderes … Bild, ein Rosenmädchen vorstellend, das knieend aus den Händen eines Ritters den Kranz empfängt, schmückt die Ladenthüre einer Putzmacherin.« Ludwig Börne: Schilderungen aus Paris (1822 und 1823) VI Die Läden. (Sämtl⁠⟨iche⟩ W⁠⟨erke; recte: Gesammelte Schriften⟩) Hamb⁠⟨urg⟩ Frankfurt a/M 1862 III p 46-49 [A 12 a]

Zu Baudelaires »ivresse religieuse des grandes villes«: die Warenhäuser sind die diesem Rausch geweihten Tempel. [A 13]