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Bei der Betrachtung des ag⁠〈g〉⁠ressiven Katholizismus, den der späte Baudelaire zeigt, muß man berücksichtigen, wie gering der Erfolg seines œuvres zu seinen Lebzeiten gewesen ist. Das könnte Baudelaire dazu geführt haben, sich selber dem vollendeten Werke in ungewöhnlicher Weise an- oder vielmehr einzuformen. Seine besondere Sensualität hat ihre theoretischen Äquivalente erst im dichterischen Gestaltungsprozeß erreicht; diese Äquivalente als solche aber machte der Dichter sich umstandslos und ohne jegliche Revision zu eigen. Sie tragen die Spur dieser Abkunft eben in ihrer Aggressivität. [J 11 a, 1]

»Il a une cravate rouge sang de bœuf et des gants roses. Oui, nous sommes en 1840 … Certaines années, l’on eut jusqu’à des gants verts. La couleur ne disparaissait du costume qu’à regret. Or, Baudelaire n’était pas le seul à porter cette cravate pourpre ou brique. Pas le seul à se ganter de rose. Sa marque est dans la combinaison de ces deux effets sur le noir du costume.« Eugène Marsan: Les cannes de M Paul Bourget et le bon choix de Philinte Paris 1923 p 236/237 [J 11 a, 2]

»Gautier voyait dans ses propos ›des majuscules et des italiques‹. Il paraît … surpris de ce qu’il articule, comme s’il entendait, dans sa propre voix, les dires d’un étranger. Mais il faut avouer que ses femmes et son ciel, ses parfums, sa nostalgie, son christianisme et son démon, ses océans et ses tropiques, composaient une matière d’une criante nouvauté … Je ne blâme pas même la démarche saccadée … qui le faisait comparer à une araignée. C’était le commencement de la gesticulation carrée, qui va peu à peu se substituer aux grâces arrondies de l’ancien monde. Là aussi, il est un précurseur.« Eugène Marsan: Les cannes de M Paul Bourget et le bon choix de Philinte Paris 1923 p 239/40 [J 11 a, 3]

»Il avait des gestes nobles, lents, rapprochés du corps. Sa politesse sembla maniérée parce qu’elle était un legs du XVIIIe siècle, Baudelaire étant le fils d’un vieil homme qui en avait vu les salons.« Eugène Marsan: Les cannes de M Paul Bourget et le bon choix de Philinte Paris 1923 p 239 [J 11 a, 4]

Über Baudelaires Debut in Brüssel bestehen zwei verschiedene Versionen, von denen Georges Rency, der beide wiedergibt, der des Chronisten Tardieu den Vorzug gibt. »Baudelaire«, schreibt dieser, »pris d’un horrible trac, lisait et bafouillait, frissonnant et claquant des dents, le nez sur son manuscrit. Ce fut un désastre.« Camille Lemonnier dagegen spricht vo⁠〈n〉 der »impression d’un causeur magnifique«. Georges Rency: Physionomies littéraires Bruxelles 1907 p 267 u 268 (Charles Baudelaire) [J 12, 1]

»Il … ne fit jamais un effort sérieux pour comprendre ce qui lui était extérieur.« Georges Rency: Physionomies littéraires Bruxelles 1907 p 274 (Ch⁠〈arles〉 B⁠〈audelaire〉) [J 12, 2]

»Baudelaire est aussi impuissant pour l’amour que pour le travail. Il aime comme il écrit, par saccades, puis il retombe dans son égoïsme flâneur et crapuleux. Jamais il n’eut la curiosité de l’homme ou le sens de l’évolution humaine … Son art devait donc … pécher par étroitesse et par singularité: et ce sont bien, ces défauts-là qui en écartent les esprits sains et droits, aimant les œuvres claires et de portée universelle.« Georges Rency: Physionomies littéraires Bruxelles 1907 p 288 (Charles Baudelaire) [J 12, 3]

»A l’exemple de beaucoup d’autres auteurs de nos jours, ce n’est pas un écrivain, c’est un styliste. Ses images sont presque toujours impropres. Il dira d’un regard qu’il est ›perçant comme une vrille‹ … Il appellera le repentir: ›la dernière auberge.‹ … Baudelaire est encore pire écrivain en prose qu’en vers … Il ne sait pas même la grammaire. ›Tout écrivain français, dit-il, ardent pour la gloire de son pays, ne peut pas, sans fierté et sans regrets, reporter ses regards …‹ L’incorrection n’est pas ici seulement flagrante, elle est inepte,« Edmond Scherer: Etudes sur la littérature contemporaine IV Paris 1886 p 288/9 (Baudelaire) [J 12, 4]

»Baudelaire est un signe, non pas de décadence dans les lettres, mais d’abaissement général dans les intelligences.« Edmond Scherer: Etudes sur la littérature contemporaine IV Paris 1886 p 291 (Ch⁠〈arles〉 B⁠〈audelaire〉) [J 12, 5]

Brunetière erkennt an, daß Baudelaire der Dichtung, wie Gautier sagt, neue Bereiche eröffnet habe. Unter den kritischen Einschränkungen, die der Literarhistoriker gegen ihn geltend macht, diese: »C’était un poète, auquel d’ailleurs il a manqué plus d’une partie de son art, et notamment, à ce que l’on raconte, le don de penser directement en vers.« F Brunetière: L’évolution de la poésie lyrique en Fr(ance) au XIX siècle II Paris 1894 p 232 (Le symbolisme) [J 12, 6]

Brunetière (L’évolution de la poésie lyrique en France au XIX siècle II Paris 1894) konfrontiert Baudelaire auf der einen mit der Schule Ruskins und den russischen Romanciers auf der andern Seite. Dabei sieht er in den beiden letztern Erscheinungen Strömungen, die sich mit Recht der décadence, die Baudelaire proklamierte, entgegensetzen und die primitive Schlichtheit und Unschuld des natürlichen Menschen dem überkultivierten entgegenhalten. Eine Synthese dieser antithetischen Tendenzen stelle Wagner dar. – Diese verhältnismäßig positive Einschätzung Baudelaires ist Brunetière erst spät (1892) gekommen. [J 12 a, 1]

Anläßlich Hugos und Gautiers über Baudelaire: »Il traite ses maîtres comme il traite les femmes: il les adore et les vilipende.« U-V Chatelain: Baudelaire l’homme et le poète Paris p 21 [J 12 a, 2]

Baudelaire über Hugo: »Non seulement il exprime nettement, il traduit littéralement la lettre nette et claire; mais il exprime avec l’obscurité indispensable ce qui est obscur et confusément révélé.« Mit recht sagt Chatelain: Baudelaire l’homme et le poète Paris der p 22 diesen Satz zitiert, daß Baudelaire vielleicht als einziger zu seiner Zeit den »mallarméisme discret« von Hugo verstanden habe. [J 12 a, 3]

»Soixante personnes à peine suivirent le corbillard par une chaleur accablante; Banville, Asselineau prononcèrent, sous la menace d’un orage, de beaux discours qu’on n’entendit pas. La presse, sauf Veuillot dans l’Univers, fut cruelle. Tout s’acharnait sur son cadavre, une trombe d’eau dispersait ses amis; ses ennemis … le traitaient de ›fou‹.« U-V Chatelain: Baudelaire l’homme et le poète Paris p 16 [J 12 a, 4]

Baudelaire verweist für die Erfahrung der Correspondances gelegentlich auf Swedenborg, auch auf den Haschisch. [J 12 a, 5]

Baudelaire im Konzert: »Deux yeux noirs aigus, pénétrants, luisaient d’un éclat particulier, animant seul le personnage qui semblait figé dans sa coque.« Lorédan Larchey: Fragments de souvenirs (Le boa de Baudelaire – L’impeccable Banville) Paris 1901 p 6 [J 12 a, 6]

Larchey ist Augenzeuge des ersten akademischen Antrittsbesuchs von Baudelaire; er gilt Jules Sandeau. Larchey betritt das Vestibul bald nach Baudelaire. »J’étais … arrivé à la première heure, quand un spectacle bizarre m’avertit qu’on m’avait précédé. Tout autour des patères de l’antichambre s’enroulait un long boa de couleur écarlate, un de ces boas en chenille dont raffolaient alors les petites ouvrières.« L L⁠〈archey lc〉 p 7 [J 12 a, 7]

Tableau der Dekadenz: »Voyez nos grandes villes sous le brouillard de tabac qui les enveloppe, abruties dans les fonds par l’alcool, entamées dans le haut par la morphine, c’est là que se détraque l’humanité. Rassurez-vous; il en sortira plus d’épileptiques, d’idiots et d’assassins que de poètes.« Maurice Barrés: La folie de Charles Baudelaire Paris 〈1926〉 p 104/105 [J 13, 1]

»Au terme de cet essai j’imagine volontiers qu’un gouvernement, tel que nous le rêvons d’après Hobbes, s’inquiéterait d’arrêter, par quelque vigoureuse hygiène, de pareilles doctrines, aussi fécondes en malades et en perturbateurs que stériles de citoyens … Mais je pense que le despote sage, après réflexion, remettrait d’intervenir, fidèle à la tradition d’une aimable philosophie: ›Après nous le déluge‹.« Maurice Barrés: La folie de Charles Baudelaire Paris p 103/104 [J 13, 2]

»Baudelaire ne fut peut-être qu’un esprit laborieux qui sentit et comprit par Poe des choses nouvelles et se raidit toute sa vie pour se spécialiser.« Maurice Barres: La folie de Charles Baudelaire Paris p 98 [J 13, 3]

»Gardons-nous peut-être de les saluer trop vite chrétiens, ces poètes. La liturgie, les anges, les satans … ne sont qu’une mise en scène pour l’artiste qui juge que le pittoresque vaut bien une messe.« Maurice Barrés: La folie de Ch⁠〈arles〉 B⁠〈audelaire〉 Paris p 44/ 5 [J 13, 4]

»Ses meilleures pages nous écrasent. Il mettait en vers difficiles de la prose superbe.« Maurice Barrés: La folie de Charles Baudelaire Paris p 54 [J 13, 5]

»Die Sterne, die wie eine golden und silbern schimmernde Saat über den Himmel verstreut sind und aus dem tiefen Dunkel der Nacht hervorleuchten, versinnbildlichen [Baudelaire] die Glut und Kraft der menschlichen Phantasie.« Elisabeth Schinzel: Natur und Natursymbolik bei Poe, Baudelaire und den französischen Symbolisten Düren (Rheinland) 1931 p 32 [J 13, 6]

»Sa voix … assourdie comme le roulement des voitures dans la nuit des boudoirs capitonnés.« Maurice Barrés: La folie de Charles Baudelaire Paris p 20 [J 13, 7]

»L’œuvre de Baudelaire, tout d’abord, parut peu féconde. De beaux esprits la comparèrent à un bassin étroit, creusé avec effort, dans un lieu sombre et couronné de vapeurs … L’influence de Baudelaire se révéla dans le Parnasse contemporain … en 1865 … Trois figures se détachent … MM. Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine et Maurice Rollinat.« Maurice Barrés: La folie de Charles Baudelaire Paris p 61, 63, 65 [J 13, 8]

»Et la place qu’occupent les mots de race parmi la racaille dans la période!« Maurice Barrés: La folie de Charles Baudelaire Paris p 40 [J 13 a, 1]

Flaubert zu Baudelaire: »Vous chantez la chair sans l’aimer d’une façon triste et détachée qui m’est sympathique. Ah! vous comprenez l’embêtement de l’existence, vous!« cit Maurice Barrés: La folie de Charles Baudelaire Paris p 31 [J 13 a, 2]

Die Vorliebe von Baudelaire für Juvenal dürfte leicht die für einen der ersten städtischen Dichter sein. Man vergleiche die Bemerkung von Thibaudet: »Nous voyons, aux grandes époques de la vie urbaine, la poésie repoussée d’autant plus violemment hors de la ville que la ville fournit davantage au poète et à l’homme leur vie intellectuelle et morale. Lorsque cette vie … du monde grec a pour centre les grandes cités cosmopolites, Alexandrie et Syracuse, naît de ces cités la poésie pastorale. Lorsque la même place est occupée par la Rome d’Auguste, la même poésie des bergers …, de la nature fraîche apparaît avec les Bucoliques et les Géorgiques de Virgile. Et, aux dix-huitième siècle français, au moment le plus brillant … de la vie parisienne, reviennent les bergeries, doublées du retour à l’antique … Le seul poète chez qui on trouverait déjà quelque crayon de l’urbanisme baudelairien (et d’autres choses baudelairiennes encore) serait peut-être, à ses heures, Saint-Amand.« Albert Thibaudet: Intérieurs Paris (1924) p 7-9 [J 13 a, 3]

»En passant de tous ces poètes romantiques à Baudelaire, on passe d’un décor de nature à un décor de pierre et de chair … La crainte religieuse de la nature, qui faisait partie, pour les … romantiques, de leur familiarité avec la nature, est devenue chez Baudelaire la haine de la nature.« [?][J 13 a, 4]

Baudelaire über Musset: »Excepté à l’âge de la première communion, c’est-à-dire à un âge où tout ce qui a trait aux filles publiques et aux échelles de soie fait l’effet d’une religion, je n’ai jamais pu souffrir ce maître des gandins, son impudence d’enfant gâté qui invoque le ciel et l’enfer pour des aventures de table d’hôte, son torrent bourbeux de fautes de grammaire et de prosodie, enfin son impuissance totale à comprendre le travail par lequel une rêverie devient un objet d’art.« Thibaudet, der diese Äußerung (Intérieurs p 15) zitiert, gibt ihr (p 16) die von Brunetière über Baudelaire zum Pendant: »Ce n’est qu’un Satan d’hôtel garni, un Belzébuth de table d’hôte.« [J 13 a, 5]

»Un sonnet comme la Passante, un vers comme le dernier vers de ce sonnet … ne peuvent éclore que dans le milieu d’une grande capitale, où les hommes vivent ensemble, l’un à l’autre étrangers et l’un près de l’autre voyageurs. Et, de toutes les capitales, Paris seul les produira comme un fruit naturel.« Albert Thibaudet: Intérieurs p 22 (Baudelaire) [J 14, 1]

»Il a porté pour douloureux trophée … ce qu’on pourrait appeler une épaisseur de souvenirs, telle qu’il paraît vivre dans une paramnésie continuelle … Le poète porte en lui une durée vivante que les odeurs éveillent … et avec laquelle elles se confondent … Cette ville, … elle est une durée, une forme invétérée de la vie, une mémoire … S’il a aimé dans … une Jeanne Duval on ne sait quelle nuit immémoriale …, ce ne sera là qu’un symbole … de cette durée vraie …, consubstantielle à la vie et à l’être de Paris, la durée de ces êtres très vieux et froissés, qui lui paraissent devoir former, comme la capitale même, des blocs, des bancs inépuisables de souvenirs.« (Anspielung auf die Petites Vieilles) Albert Thibaudet: Intérieurs Paris p 24-27 (Baudelaire) [J 14, 2]

Thibaudet zieht zu La Charogne Gautiers und Hugos Comédie de la Mort und Epopée du Ver heran. 〈lc p 46〉 [J 14, 3]

Thibaudet weist sehr zutreffend auf den Zusammenhang von Confessio und Mystifikation bei Baudelaire hin. Durch die zweite hält sein Hochmut sich für die erste schadlos. »Il semble que, depuis les Confessions de Rousseau, toute notre littérature personnelle soit sortie d’un meuble cultuel fracturé, d’un confessionnal renversé.« Thibaudet: Intérieurs Paris p 47 (Baudelaire) Mystifikation eine Figur der Erbsünde. [J 14, 4]

Thibaudet (Intérieurs p 34) zitiert eine Äußerung von 1887, in der Brunetière Baudelaire »une espèce d’idole orientale, monstrueuse et difforme, dont la difformité naturelle est rehaussée de couleurs étranges« nennt. [J 14, 5]

1859 erschien Mistrals »Mireille«. Baudelaire war über den Erfolg des Buches höchst aufgebracht. [J 14, 6]

Baudelaire an Vigny: »Le seul éloge que je sollicite pour ce livre est qu’on reconnaisse qu’il n’est pas un pur album, et qu’il a un commencement et une fin.« cit Thibaudet: Intérieurs Paris p 5 [J 14, 7]

Thibaudet schließt seinen Baudelaire-Essay mit der Allegorie der Muse malade, die auf dem Rastignac-Hügel des rechten Seine-Ufers der Sainte-Geneviève auf dem linken zum Pendant dient, (p 60/61) [J 14, 8]

Baudelaire »de nos grands poètes celui qui écrit le plus mal si Alfred de Vigny n’existait pas.« Thibaudet: Intérieurs Paris p 58 (Baudelaire) [J 14, 9]

Poulet-Malassis hatte seine boutique im passage des Princes, damals passage Mirès. [J 14 a, 1]

»Boa violet sur lequel bouclaient de longs cheveux grisonnants, soigneusement entretenus, qui lui donnaient quelque physionomie cléricale.« Champfleury: Souvenirs et portraits de jeunesse Paris 1872 (Rencontre de Baudelaire) p 144 [J 14 a, 2]

»Il travaillait, et pas toujours consciemment, au malentendu qui l’isolait dans son époque; il y travaillait d’autant mieux que ce malentendu prenait déjà naissance en lui-même. Les notes intimes qu’on publia posthumément sont à cet égard douloureusement révélatrices … Dès qu’il parle de lui-même, cet artiste incomparablement subtil, c’est avec une gaucherie qui étonne. Il manque irrémédiablement d’orgueil; au point qu’il compte avec les sots, sans cesse, soit pour les étonner, soit pour les scandaliser, soit enfin pour leur dire qu’il ne compte absolument pas avec eux.« André Gide: Charles Baudelaire Introduction aux »Fleurs du mal« ed Edouard Pelletan Paris 1917 p XIII/XIV [J 14 a, 3]

»›Ce n’est pas pour mes femmes, mes filles ou mes sœurs, que ce livre a été écrits‹, dit-il en parlant des Fleurs du Mai Quel besoin de nous en avertir? Pourquoi cette phrase? Oh! simplement pour le plaisir d’affronter la morale bourgeoise avec ce mot ›mes femmes‹, glissé là comme négligemment, auquel il tient pourtant, puisque dans son journal intime nous retrouvons: ›Cela ne pourra pas scandaliser mes femmes, mes filles, ni mes sœurs.‹« André Gide: Charles Baudelaire Introduction aux »Fleurs du mal« éd Edouard Pelletan Paris 1917 p XIV [J 14 a, 4]

»Baudelaire est sans doute l’artiste au sujet de qui l’on a écrit le plus de sottises.« André Gide: Ch⁠〈arles〉 B⁠〈audelaire〉 Introd⁠〈uction〉 aux »Fleurs du mal« éd Edouard Pelletan Paris 1917 p XII [J 14 a, 5]

»Les Fleurs du Mal sont dédiées à ce que prétendait être Gautier: magicien ès lettres françaises, artiste pur, écrivain impeccable, – et c’était en manière de dire: Ne vous y trompez pas: ce que je vénère, c’est l’art et ce n’est pas la pensée; mes poèmes ne vaudront ni par le mouvement, ni par la passion, ni par l’esprit, mais par la forme.« André Gide: Ch B Introduction aux Fleurs du mal éd Edouard Pelletan Paris 1917 p XI/XII [J 14 a, 6]

»A voix basse, à présent il converse avec chacun de nous.« André Gide: Ch B Introd⁠〈uction〉 aux Fleurs du mal éd E Pelletan Paris 1917 p XV [J 14 a, 7]

Lemaître in seinem ursprünglich im Feuilleton dramatique des Journal des débats erschienenen »Baudelaire«, den er gelegentlich der von Crépet herausgegebenen Œuvres posthumes et Correspondances inédites schrieb: »Le pire, c’est que je sens ce malheureux parfaitement incapable de développer ces notes sibyllines. Les ›pensées‹ de Baudelaire ne sont, le plus souvent, qu’une espèce de balbutiement prétentieux et pénible … On n’imagine pas une tête moins philosophique.« Jules Lemaître: Les contemporains IVe série Paris 1895 p 21 (Baudelaire) Grübelei! [J 15, 1]

Nach Calcutta. »A son retour, il entre en possession de son patrimoine, soixante-dix mille francs. En deux ans, il en dépense la moitié … Il vit donc, pendant vingt ans, de la rente des trente-cinq mille francs qui lui restaient … Or, il ne fait pas, pendant ces vingt ans, plus de dix mille francs de dettes nouvelles. Vous jugez que, dans ces conditions, il n’a pas dû se livrer souvent à des orgies néroniennes!« Jules Lemaître: Les contemporains IVe série Paris 1895 p 27 [J 15, 2]

Bourget zieht einen Vergleich zwischen Lionardo und Baudelaire: »Une dangereuse curiosité force l’attention et invite aux longues rêveries devant ces énigmes de peintre ou de poète. A regarder longtemps, l’énigme livre son secret.« Paul Bourget: Essais de psychologie contemporaine tome premier Paris 1901 p 4 (Baudelaire) [J 15, 3]

»Il excelle à commencer une pièce par des mots d’une solennité à la fois tragique et sentimentale qu’on n’oublie plus: ›Que m’importe que tu sois sage! | Sois belle et sois triste …‹ Et ailleurs: ›Toi qui, comme un coup de couteau, | Dans mon cœur plaintif es entrée …‹ Et ailleurs: ›Comme un bétail pensif sur le sable couchées | Elles tournent leurs yeux vers l’infini des mers …‹« Paul Bourget: Essais de psychologie contemporaine I Paris 1901 p 3/4 [J 15, 4]

Bourget sieht in Benjamin Constant, Amiel, Baudelaire Verwandte, Intelligenzen, die vom esprit d’analyse bestimmt werden, Typen, die von der décadence geprägt sind. Der ausführliche Annex zum »Baudelaire« befaßt sich mit »Adolphe«. Neben dem esprit d’analyse steht bei Bourget als Element der décadence der ennui. – Das dritte, letzte Kapitel des Baudelaire-Essays »Théorie de la décadence« entwickelt diese am Zustand der späten römischen Kaiserzeit. [J 15, 5]

1849 oder 1850: Baudelaire zeichnet aus dem Kopf den Kopf von Blanqui. (s Philippe Soupault: Baudelaire Paris 〈1931〉 Tafelteil p 15⁠〈)〉 [J 15, 6]

»C’est tout un ensemble d’artifices, de contradictions volontaires. Essayons d’en noter quelques-unes. On y trouve mêlés le réalisme et l’idéalisme. C’est la description outrée et complaisante des plus désolants détails de la réalité physique, et c’est, dans le même moment, la traduction épurée des idées et des croyances qui dépassent le plus l’impression immédiate que font sur nous les corps. – C’est l’union de la sensualité la plus profonde et de l’ascétisme chrétien. ›Dégoût de la vie, extase de la vie‹, écrit quelque part Baudelaire … C’est encore, en amour, l’alliance du mépris et de l’adoration de la femme … On considère la femme comme une esclave, comme une bête … et cependant on lui adresse les mêmes hommages, les mêmes prières qu’à la Vierge immaculée. Ou bien, on la regarde comme le piège universel … et on l’adore à cause de sa funeste puissance. Et ce n’est pas tout: dans l’instant où l’on prétend exprimer la passion la plus ardente, on s’applique à chercher la forme … la plus imprévue …, c’est-à-dire celle qui implique le plus de sang froid et l’absence même de la passion … On croit ou l’on feint de croire au diable; on l’envisage tour à tour ou à la fois comme le père du Mal ou comme le grand Vaincu et la grande Victime; et l’on se réjouit d’exprimer son impiété dans le langage des … croyants. On maudit le ›Progrès‹; on déteste la civilisation industrielle de ce siècle, … et, en même temps, on jouit du pittoresque spécial que cette civilisation a mis dans la vie humaine … Je crois que c’est bien là l’effort essentiel du baudelairisme: unir toujours deux ordres de sentiments contraires … et, au fond, deux conceptions divergentes du monde et de la vie, la chrétienne et l’autre, ou, si vous voulez, le passé et le présent. C’est le chef-d’œuvre de la Volonté (je mets, comme Baudelaire, une majuscule), le dernier mot de l’invention en fait de sentiments.« Jules Lemaître: Les contemporains IV série Paris 1895 p 28-31 (Baudelaire) [J 15 a, 1]

Lemaître bemerkt, Baudelaire habe in der Tat, wie er es sich vorgesetzt, ein poncif geschaffen. [J 15 a, 2]

»L’appareil sanglant de la destruction« – wo steht das Wort bei Baudelaire? In »La Destruction«. [J 15 a, 3]

»Il peut être donné comme l’exemplaire achevé d’un pessimiste parisien, deux mots qui eussent juré étrangement jadis d’être accouplés.« Paul Bourget: Essais de psychologie contemporaine I Paris 1901 p 14 [J 15 a, 4]

Baudelaire hatte flüchtig projektiert, der zweiten Auflage der »Fleurs« einen von H Langlois stammenden Totentanz als Frontispice zu geben. [J 15 a, 5]

»Trois hommes à la fois vivent dans cet homme … Ces trois hommes sont bien modernes, et plus moderne est leur réunion. La crise d’une foi religieuse, la vie à Paris et l’esprit scientifique du temps … les voici liées jusqu’à paraître inséparables … La foi s’en ira, mais le mysticisme, même expulsé de l’intelligence, demeurera dans la sensation … On peut citer … l’emploi d’une terminologie liturgique pour … célébrer une volupté … Ou encore cette ›prose‹ curieusement travaillée en style de la décadence latine qu’il a intitulée: ›Franciscæ meæ laudes‹ … Ses goûts de libertin, en revanche, lui vinrent de Paris. Il y a tout un décor du vice parisien, comme il y a tout un décor des rites catholiques, dans … ses poèmes. Il a traversé, on le voit, et avec quelles hardies expériences, on le devine, les plus mauvais gîtes de la ville impudique. Il a mangé dans les tables d’hôte à côté des filles plâtrées, dont la bouche saigne dans un masque de céruse. Il a dormi dans les maisons d’amour, et connu la rancœur du grand jour éclairant, avec les rideaux flétris, le visage plus flétri de la femme vendue. Il a poursuivi … le spasme sans réflexion qui … guérit du mal de penser. Et en même temps il a causé à tous les coins des rues de cette ville … Il a mené l’existence du littérateur … et il a … aiguisé le tranchant de son esprit là où d’autres auraient à jamais émoussé le leur.« Paul Bourget: Essais de psychologie contemporaine 〈I〉 Paris 1901 p 7-9 (Baudelaire) [J 16, 1]

Folge sehr glücklicher Glossen zu Baudelaires poetischer Prozedur bei Rivière: »Etrange train de paroles! Tantôt comme une fatigue de la voix … un mot plein de faiblesse: ›Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve | Trouveront dans ce sol lavé comme une grève | Le mystique aliment qui ferait leur vigueur‹ Ou bien: ›Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures‹ … Comme ceux qui se sentent parfaitement maîtres de ce qu’ils veulent dire, il cherche d’abord les termes les plus éloignés; puis il les ramène, il les apaise, il leur infuse une propriété qu’on ne leur connaissait pas … Une telle poésie ne peut pas être d’inspiration … Et de même que la pensée qui monte … s’arrache sans hâte à l’obscurité qu’elle fut, de même le jet poétique retient de sa longue virtualité une lenteur: ›J’aime de vos longs yeux la lumière verdâtre‹ … Chaque poème de Baudelaire est un mouvement … Il est une certaine phrase, question, rappel, invocation ou dédicace qui a un sens.« Jacques Rivière: Etudes Paris p 14-18 [J 16, 2]

Frontispice der »Epaves« von Rops. Es weist eine vielfältige Allegorie auf. – Entwurf einer Titelradierung der Fleurs du Mal von Bracquemond. Baudelaire beschreibt sie: »Un squelette arborescent, les jambes et les côtes formant le tronc, les bras étendus en croix s’épanouissant en feuilles et bourgeons, et protégeant plusieurs rangées de plantes vénéneuses dans de petits pots échelonnés, comme dans une serre de jardinier.« [J 16, 3]

Putzige Vorstellung von Soupault: »Presque tous les poèmes sont plus ou moins directement inspirés d’une gravure ou d’un tableau … Peut-on écrire qu’il sacrifiait à la mode? Il craignait de se trouver seul … Sa faiblesse l’obligeait à chercher des points d’appui.« Philippe Soupault: Baudelaire Paris 〈1931〉 p 64 [J 16 a, 1]

»In Jahren der Reife, des Entsagens, fand er niemals ein Wort des Bedauerns, dieser Kindheit nachzuweinen.« Arthur Holitscher: Charles Baudelaire [Die Literatur Zwölfter Band] p 14/15 [J 16 a, 2]

»Ces images … ne cherchent pas à caresser notre imagination; elles sont lointaines et étudiées comme ce détour de la voix quand elle insiste … Comme une parole à l’oreille au moment où l’on ne s’y attendait pas, le poète soudain tout près de nous: ›Te rappelles-tu? Te rappelles-tu ce que je dis? Où le vîmes-nous ensemble, nous qui ne nous connaissons pas?‹« Jacques Rivière: Etudes Paris p 18/9 [J 16 a, 3]

»Baudelaire connaissait cette clairvoyance du cœur qui n’admet pas tout à fait ce qu’il éprouve … C’est une hésitation, un suspens, un regard de modestie.« Jacques Rivière: Etudes Paris p 21 [J 16 a, 4]

»Vers si parfaits, si mesurés que d’abord on hésite à leur donner tout leur sens; un espoir veille quelques instants, un doute sur leur profondeur. Mais il ne faut qu’attendre.« Jacques Rivière: Etudes Paris p 22 [J 16 a, 5]

Über den »Crépuscule du matin«: »Chaque vers du Crépuscule du Matin, sans cri, avec dévotion, éveille une infortune.« Jacques Rivière: Etudes p 29 [J 16 a, 6]

»La dévotion d’un cœur que la faiblesse emplit d’extase … Il parlera des choses les plus horribles et la violence de son respect lui donnera une subtile décence.« Jacques Rivière: Etudes Paris p 27/28 [J 16 a, 7]

Nach Champfleury hätte Baudelaire die Restbestände des Salons von 1845 aufgekauft. [J 16 a, 8]

»Baudelaire avait l’art de transformer son masque comme un forçat en rupture de ban.« Champfleury: Souvenirs et portraits de jeunesse Paris 1872 p 135 (Rencontre de Baudelaire) – Courbet klagte, er könne mit dem Porträt Baudelaires nicht zustande kommen; jeden Tag sehe er anders aus. [J 16 a, 9]

Vorliebe Baudelaires für Porter [J 16 a, 10]

»Les fleurs favorites de Baudelaire n’étaient ni la marguerite, ni l’œillet, ni la rose; avec de vifs enthousiasmes il s’arrêtait devant des plantes grasses qui semblent des serpents se jetant sur une proie ou des hérissons accroupis. Formes tourmentées, formes accusées, tel fut l’idéal du poète.« Champfleury: Souvenirs et portraits de jeunesse Paris 1872 p 143 [J 16 a, 11]

Gide legt in der Vorrede zu den Fleurs du mal den Nachdruck auf die force »centrifuge et désagrégeante« 〈p XVII〉, die Baudelaire in seinem Innern, ähnlich Dostojewski gekannt habe und die er in Antagonismus mit seiner Produktivkraft gefühlt habe. [J 17, 1]

»Ce goût pour Boileau, pour Racine n’était pas, chez Baudelaire, une affectation … Il y avait autre chose dans les Fleurs du Mal qu’un ›frisson nouveau‹, il y avait un retour au vers français traditionnel … Jusque dans le malaise nerveux, Baudelaire garde quelque chose de sain.« Rémy de Gourmont: Promenades littéraires Deuxième série Paris 1906 p 85/6 (Baudelaire et le songe d’Athalie) [J 17, 2]

Poe (zit R de Gourmont: Promenades littéraires Paris 1904 p 371 – Marginalia sur Edgar Poe et sur Baudelaire): »La certitude du péché ou de l’erreur incluse dans un acte est souvent l’unique force, invincible, qui nous pousse à son accomplissement.« [J 17, 3]

Konstruktion des »L’échec de Baudelaire« von René Laforgue Paris 1931. Baudelaire habe als Kind dem Koïtus seiner Pflegerin oder Mutter und ihres (ersten oder zweiten?) Mannes beigewohnt; sei so in die Lage der troisième amour gekommen; habe sich in dieser fixiert; sei voyeur geworden; habe möglicherweise Bordelle wesentlich als voyeur besucht; sei aus derselben Fixierung an das Auge zum Kritiker geworden, der das Bedürfnis der Objektivität empfinde »pour ne rien ›perdre de vue‹«. Er gehöre zu einem klar umschriebnen Typ von Patienten. »Voir, pour eux, signifie planer comme des aigles en toute sécurité, au-dessus de tout et de réaliser une sorte de toute-puissance par l’identification à la fois avec l’homme et la femme … Ce sont ces êtres qui développent alors ce goût funeste de l’absolu … et qui, se réfugiant dans le domaine de la pure imagination, perdent l’usage de leur cœur.« (p 201 et 204) [J 17, 4]

»Inconsciemment Baudelaire a aimé Aupick, et … ce serait pour obtenir d’être aimé par son beau-père, qu’il l’aurait continuellement provoqué … Si, pour l’affectivité du poète, Jeanne Duval a joué un rôle analogue à celui d’Aupick, nous comprenons pourquoi Baudelaire a été … possédé sexuellement par elle. Et cette union représenterait alors … plutôt une union homosexuelle, où Baudelaire jouait surtout un rôle passif, celui de la femme.« René Laforgue: L’échec de Baudelaire Paris 1931 p 175, 177 [J 17, 5]

Freunde nannten gelegentlich Baudelaire Mgr Brummel. [J 17, 6]

Über den Zwang zur Lüge bei Baudelaire: »Exprimer une vérité spontanément, directement, devient pour ces consciences subtiles et tourmentées l’équivalent de la réussite … dans l’inceste, là où on peut le réaliser simplement avec son ›bon sens‹ … Or, dans les cas où la sexualité normale est refoulée, le bon sens est condamné à manquer son but.« René Laforgue: L’échec de Baudelaire Paris 1931 p 87 [J 17, 7]

Anatole France – La vie littéraire III Paris 1891 – über Baudelaire: »Sa légende, faite par ses admirateurs et ses amis, abonde en traits de mauvais goût.« (p 20) »La plus misérable créature rencontrée la nuit dans l’ombre d’une ruelle suspecte revêt dans son esprit une grandeur tragique: sept démons sont en elles (!) et tout le ciel mystique regarde cette pécheresse dont l’âme est en péril. Il se dit que les plus vils baisers retentiront dans toute l’éternité, et il mêle aux rencontres d’une heure dix-huit siècles de diableries.« (p 22) »Il n’éprouve de goût pour les femmes que juste ce qu’il en faut pour perdre sûrement son âme. Ce n’est jamais un amoureux et ce ne serait pas même un débauché, si la débauche n’était excellemment impie … Il laisserait les femmes bien tranquilles s’il n’espérait point, par leur moyen, offenser Dieu et faire pleurer les anges.« (p 22) [J 17 a, 1]

»Au fond, il n’eut jamais qu’une demi foi. L’esprit seul en lui était tout à fait chrétien. Le cœur et l’intelligence restaient vides. On raconte qu’un jour un officier de marine de ses amis lui montra un manitou qu’il avait rapporté d’Afrique, une petite tête monstrueuse taillée dans un morceau de bois par un pauvre nègre. – ›Elle est bien laide, dit le marin. Et il la rejeta dédaigneusement. – Prenez garde! dit Baudelaire inquiet. Si c’était le vrai dieu!‹ C’est la parole la plus profonde qu’il ait jamais prononcée. Il croyait aux dieux inconnus, surtout pour le plaisir de blasphémer.« Anatole France: La vie littéraire III Paris 1891 p 23 (Charles Baudelaire) [J 17 a, 2]

Brief an Poulet-Malassis 18 février 1860 [J 17 a, 3]

»L’hypothèse de la P. G. de Baudelaire a traversé un demi-siècle malgré tant d’oppositions et règne encore dans les esprits. Pourtant, il s’agit là d’une erreur grossière, aisément relevable, ne reposant sur aucune apparence de vérité … Baudelaire n’est pas mort de P. G., mais d’un ramollissement cérébral, des suites d’un ictus … d’une usure de ses artères cérébrales.« Louis-Antoine-Justine Caubert: La névrose de Baudelaire Bordeaux 1930 p 42/43 Gegen die paralyse générale spricht sich, ebenfalls in einer thèse⁠〈,〉 Raymond Trial: La maladie de Baudelaire Paris 1926 (vgl p 69) aus. Er sieht aber in der Gehirnkrankheit eine Folge der Syphilis, während Caubert die Syphilis bei Baudelaire nicht für zweifelsfrei gesichert hält (vgl p 46). Er zitiert p 41 Remond et Voivenel: Le génie littéraire Paris 1912: »Baudelaire fut … la victime de la sclérose de ses artères cérébrales.« [J 17 a, 4]

Cabanes stellt in der Chronique médicale vom 15 November 1902 in seinem Aufsatz »Le sadisme chez Baudelaire« die These auf, Baudelaire sei ein »fou sadique« 〈p 727〉 gewesen. [J 18, 1]

Du Camp über Baudelaires voyage »aux Indes«: »Il fit des fournitures de bétail pour l’armée anglaise … se promenait sur des éléphants et faisait des vers.« Und hierzu die Anmerkung: »On m’a dit que cette anecdote est douteuse; je la tiens de Baudelaire, dont je n’ai pas le droit de soupçonner la véracité, mais qui a peut-être péché par prédominance d’imagination.« Maxime Du Camp: Souvenirs littéraires II Paris 1906 p 60 [J 18, 2]

Kennzeichnend für den Ruf, der Baudelaire, ehe er Wesentliches publiziert hatte, vorausging⁠〈,〉 Gautiers Äußerung: »J’ai peur qu’il n’en soit de Baudelaire comme de Petrus Borel. Au temps de notre jeunesse … nous disions: Hugo n’a qu’à bien se tenir; dès que Petrus publiera, il disparaîtra … Aujourd’hui, on nous menace de Baudelaire, on nous dit que lorsqu’il imprimera ses vers, Musset, Laprade, moi nous serons dispersés en fumée; je n’en crois rien, le Baudelaire fera long feu comme le Petrus.« Maxime Du Camp: Souvenirs littéraires II Paris 1906 p 61/62 [J 18, 3]

»Baudelaire avait pour un écrivain un grand défaut dont il ne se doutait guère: il était ignorant. Ce qu’il savait, il le savait bien, mais il savait peu. L’histoire, la physiologie, l’archéologie, la philosophie lui échappaient … Le monde extérieur ne l’intéressait guère; il le voyait peut-être, mais à coup sûr il ne l’étudiait pas.« Maxime Du Camp: Souvenirs littéraires II Paris 1906 p 65 [J 18, 4]

Aus Urteilen der Lehrer von Louis le Grand über Baudelaire: »De l’esprit. Un peu de faux goût« (in Rhetorik) »Conduite quelquefois assez dissipée. Cet élève, et il le dit lui-même, paraît persuadé que l’histoire est parfaitement inutile« (in Geschichte). – Brief an den Stiefvater vom 11 August 1839 nach bestandenem Examen: »Mon examen a été assez médiocre, excepté le latin et le grec, – fort bien, – et c’est ce qui m’a sauvé.« Charles Baudelaire: Vers latins éd Jules Mouquet Paris 1933 p 17, 18, 26 [J 18, 5]

Der Androgyne kommt, nach Péladan: Théorie plastique de l’androgyne (Mercure de France XXI p 650 1910) bei Rossetti und Burne Jones vor. [J 18, 6]

Ernest Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 262 über »La mort des artistes«: »le relisant, je me disais que sous la plume d’un débutant de lettres, non seulement il ne serait pas remarqué, mais ne serait guère jugé autrement que maladroit.« [J 18, 7]

Seillière weist auf La Fanfarlo als auf ein Dokument hin, das für Baudelaires Biographie nicht genügend verwertet sei 〈lc p 72〉. [J 18, 8]

»Baudelaire gardera jusqu’à sa fin cette maladresse intermittente qui fut si étrangère à la technique éblouissante d’un Hugo.« Ernest Seillière: Baudelaire p 72 [J 18 a, 1]

Hauptstellen über die Unschicklichkeit der Leidenschaft in der Kunst: die zweite Vorrede zu Poe, die Gautier-Studie. [J 18 a, 2]

Die erste conférence in Brüssel gilt Gautier. Camille Lemonnier vergleicht sie einer zu Ehren des Meisters zelebrierten Messe. Baudelaire aurait eu »la beauté grave d’un cardinal de lettres officiant devant l’Idéal!« cit Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 123 [J 18 a, 3]

»Baudelaire se fit introduire sous l’étiquette de disciple fervent dans le salon de la place Royale, mais … Hugo, si habile d’ordinaire à renvoyer contents de lui ses visiteurs, ne comprit pas le caractère ›artificialiste‹ et les prédilections parisiennes exclusives du jeune homme … Leurs relations restèrent pourtant cordiales, Hugo n’ayant pas lu, sans doute, le Salon de 1846; et, dans ses Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains, Baudelaire se montra très admiratif, assez clairvoyant aussi quoique sans grande profondeur.« Ernest Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 129 [J 18 a, 4]

Baudelaire sei gern und oft am Canal de l’Ourcq entlangspaziert, berichtet Seillière (p 129). [J 18 a, 5]

Über die Dufay – die mütterlichen Vorfahren Baudelaires – weiß man nichts. [J 18 a, 6]

〈»〉⁠En 1876, dans un article intitulé: Chez feu mon maître, Cladel évoquera … le trait macabre de la physionomie du poète. Jamais, dira ce témoin …, … il n’était plus lugubre que quand il voulait paraître jovial, car il avait la parole troublante et sa vis comica donnait le frisson. Il racontait, entre deux éclats de rire aussi déchirants que des sanglots et sous prétexte de désopiler la rate de ses auditeurs, on ne sait quelles histoires d’outre-tombe qui leur glaçaient le sang dans les veines.« Ernest Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 150 [J 18 a, 7]

Wo findet sich bei Ovid die Stelle, an der gesagt ist, das Menschenantlitz sei geschaffen, den Widerschein der Sterne auszusenden? [J 18 a, 8]

Seillière bemerkt, die apokryphen, Baudelaire zugeschobenen Gedichte seien sämtlich nekrophil. (p 152) [J 18 a, 9]

»Enfin l’anomalie passionnelle tient sa place, on le sait, dans l’art baudelairien, au moins sous l’un de ses aspects, celui de Lesbos: l’autre n’avait pas encore été rendu avouable par le progrès du naturisme moral.« Ernest Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 154 [J 18 a, 10]