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[Baudelaire: J 19, 1 - J 24, 4]

Das Sonett »Quant à moi, si j’avais un beau parc planté d’ifs«, das Baudelaire gegen 1839/40 wahrscheinlich an ein junges Mädchen in Lyon richtete, klingt in seiner Schlußzeile – »Et tu le sais, aussi, belle aux yeux trop adroits« – an die Schlußzeile von Une passante an. [J 19, 1]

Die »Vocations« des »Spleen de Paris« sind sehr zu beachten und zumal der Bericht des Dritten à »voix plus basse⁠〈:〉 – ›Ça fait un singulier effet, allez, de n’être pas couché seul et d’être dans un lit avec sa bonne, dans les ténèbres …. Essayez, quand vous pourrez, d’en faire autant que moi, et vous verrez!‹ Le jeune auteur de cette prodigieuse révélation avait, en faisant son récit, les yeux écarquillés par une sorte de stupéfaction de ce qu’il éprouvait encore, et les rayons du soleil couchant, en glissant à travers les boucles rousses de sa chevelure ébouriffée, y allumaient comme une auréole sulfureuse de passion.« Die Stelle ist ebenso kennzeichnend für Baudelaires Vorstellung vom Sündigen wie für die Aura der öffentlichen confessio. [J 19, 2]

Baudelaire an seine Mutter am 11 Januar 1858 (cit Ch⁠〈arles〉 B⁠〈audelaire〉: Vers latins ed Mouquet Paris 1933 p 130): »Vous n’avez donc pas remarqué qu’il y avait dans Les fleurs du mal deux pièces vous concernant, ou du moins allusionnelles à des souvenirs intimes de notre ancienne vie, de cette époque de veuvage qui m’a laissé de singuliers et si tristes souvenirs: l’une, Je n’ai pas oublié, voisine de la ville (Neuilly), et l’autre qui suit: La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse (Mariette)? J’ai laissé ces pièces sans titre et sans indications claires, parce que j’ai horreur de prostituer les choses intimes de la famille …« [J 19, 3]

Die Ansicht Leconte de Lisle’s, Baudelaire habe seine Gedichte aus einer prosaischen Fassung in den Vers übertragen⁠〈,〉 ist überliefert bei Pierre Louys: Œuvres complètes XII p LIII »Suite à Poétique« Paris 1930. Zu dieser Meinung Jules Mouquet in Ch⁠〈arles〉 B⁠〈audelaire〉: Vers latins Introduction et notes par Jules Mouquet Paris 1933 p 131: »Leconte de Lisle et Pierre Louys, entraînés par leur antipathie pour le poète chrétien des Fleurs du Mal, lui dénient le don poétique! – Baudelaire, au témoignage de ses amis de jeunesse, a commencé par écrire des milliers de vers faciles, ›sur n’importe quel sujets‹, ce qu’il n’aurait pu faire s’il n’avait pas ›pensé en vers‹. Il brida volontairement sa facilité quand … il se mit à écrire vers l’âge de 22 ans les poèmes qu’il intitula d’abord Les Lesbiennes, puis Les Limbes … La composition des Petits poèmes en prose … où le poète a repris des thèmes déjà traités par lui en vers, est postérieure d’au moins dix ans aux Fleurs du Mal. Baudelaire faisant difficilement ses vers est une légende qu’il a peut-être … contribué lui-même à propager.« [J 19, 4]

Nach Raymond Trial: La maladie de Baudelaire Paris 1926 p 20 schließen, neuer Forschung zufolge, hereditäre und erworbene Syphilis einander nicht aus. So auch sei bei Baudelaire zu der hereditären, die vom Vater stamme und sich durch hémiplégie bei seinen beiden Söhnen und seiner Frau ausgewirkt habe, die erworbene getreten. [J 19 a, 1]

Baudelaire, 1846: »Avez vous éprouvé, vous tous que la curiosité du flâneur a souvent fourrés dans quelque émeute, la même joie que moi à voir un gardien du sommeil public, sergent de ville ou municipal crosser un républicain? et comme moi vous avez dit dans votre cœur: crosse, crosse un peu plus fort … l’homme que tu crosses est un ennemi des arts et des parfums, un fanatique des ustensiles; c’est un ennemi de Watteau, un ennemi de Raphaël.« cit R Trial: La maladie de Baudelaire Paris 1926 p 51 [J 19 a, 2]

»… ne pas parler d’opium, ni de Jeanne Duval pour critiquer les Fleurs du Mal.« Gilbert Maire: La personnalité de Baudelaire (Mercure de France XXI 16 janvier 1910 p 244⁠〈)〉 [J 19 a, 3]

»Concevoir Baudelaire, sans recourir à sa biographie; tel est le but essentiel et la fin dernière de notre procédé.« Gilbert Maire: La personnalité de Baudelaire (Mercure de France XXI 16 janvier 1910 p 244) [J 19 a, 4]

»M. Jacques Crepet voudrait qu’on examine Baudelaire afin que la sincérité de la vie nous assure de la valeur de l’œuvre, et qu’à compatir avec l’homme nous apprenions à aimer celles-ci?« Gilbert Maire: La personnalité de Baudelaire (Mercure de France XXI 1 février 1910 p 414) [J 19 a, 5]

Maire schreibt (p 417) die »sensibilité incomparable« von Barrés habe sich an Baudelaire geschult. [J 19 a, 6]

An Ancelle, 1865: »On peut en même temps posséder un génie spécial et être un sot. Victor Hugo nous l’a bien prouvé … L’Océan lui-même s’est ennuyé de lui.« [J 19 a, 7]

Poe: »Je ne pouvais aimer, dira-t-il nettement, que si la mort mêlait son souffle à celui de la Beauté!« cit Ernest Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 229 Der Verfasser erinnert daran, wie Poe mit 15 Jahren nach dem Tode von Mrs Jane Stanard lange Nächte, oft im Regen, auf dem Friedhofe in der Nähe ihres Grabes zubrachte. [J 19 a, 8]

Baudelaire über die Fleurs du mal an seine Mutter: »Ce livre … est … d’une beauté sinistre et froide; il a été fait avec fureur et patience.« [J 19 a, 9]

Brief von Ange Pechméja an Baudelaire, février 1866. Der Schreiber spricht seine Bewunderung zumal für den sinnlichen Schmelz in der Sprache des Dichters aus. (vgl. Ernest Seillière: Baudelaire Paris 1933 p 254/5) [J 19 a, 10]

Baudelaire spricht Hugo einen caractère poétique »interrogatif« zu. [J 20, 1]

Es besteht wahrscheinlich ein Zusammenhang zwischen Baudelaires Willensschwäche und den Machtvollkommenheiten, mit denen unter Umständen gewisse Rauschgifte den Willen ausstatten. »Architecte de mes féeries, | Je faisais, à ma volonté, | Sous un tunnel de pierreries | Passer un océan dompté.« [J 20, 2]

Innere Erfahrungen Baudelaires – »On en a quelque peu faussé le sens … en insistant trop sur la théorie de l’universelle analogie formulée dans le sonnet des ›Correspondances‹, et en négligeant cette rêverie dont Baudelaire fut favorisé … Il y eut, dans son existence, des instants de dépersonnalisation, d’oubli du moi et de communication avec les ›paradis révélés‹ … Au terme de sa vie …, il reniera le rêve … accusant de son naufrage moral son ›penchant à la rêverie‹.« Albert Béguin: L’âme romantique et le rêve Marseille 1937 II p 401, 405 [J 20, 3]

In seinem Buch »Le Parnasse« weist Thérive auf die entschiedene Determination sehr vieler Baudelairescher Gedichte durch die Malerei oder Graphik hin. Er sieht darin einen für den Parnaß kennzeichnenden Zug. Weiter sieht er Baudelaires Dichtung als eine Durchdringung der Tendenzen des Parnaß und des Symbolismus an. [J 20, 4]

»Une tendance à imaginer même la nature à travers la vision que d’autres en ont exprimée. ›La géante‹ c’est du Michel-Ange; le Rêve parisien, c’est du Martynn; la Madone, c’est une statue baroque de chapelle espagnole.« André Thérive: Le Parnasse Paris 1929 p 101 [J 20, 5]

Thérive findet bei Baudelaire »des gaucheries dont on se demande à présent si ce ne sont pas des traits sublimes.« André Thérive: Le Parnasse Paris 1929 p 99 [J 20, 6]

Im Mercure de France vom 15ten Mai 1921 wird unter dem Titel »Une anecdote controuvée sur Baudelaire« in der Revue de la quinzaine Baudelaires Aufenthalt und Tätigkeit an einem konservativen Journal in Châteauroux von Ernest Gaubert, der sämtliche Zeitungen von Châteauroux durchgesehen habe und der die Anekdote 〈auf〉 A Ponroy, einen Freund Baudelaires aus Châteauroux zurückführt, von dem Crépet sie habe, bestritten (M⁠〈ercure〉 d⁠〈e〉 F⁠〈rance〉 CXLVIII p 281/282) [J 20, 7]

Ein glückliches Wort Daudet(s) spricht von Baudelaires »ton porte-secret – qui est aussi celui du prince Hamlet«. Léon Daudet: Les pèlerins d’Emmaüs (Courrier des Pays-Bas 4) Paris 〈1928〉 p 101 (Baudelaire / Le malaise et »l’aura«) [J 20, 8]

»Thème … de … l’affirmation d’une présence mystérieuse, derrière les choses comme au fond de l’âme, présence de l’Eternité. De là la hantise des horloges, et le besoin de sortir de sa propre vie par l’immense prolongement de la mémoire ancestrale et des vies antérieures.« Albert Béguin: L’âme romantique et le rêve Marseille 1937 II p 403 [J 20 a, 1]

Roger Allard in einer Polemik gegen die Introduktion von »L’œuvre poétique de Charles Baudelaire avec une introduction et des notes de Guillaume Apollinaire« Paris Bibliothèque des Curieux. Apollinaire stellt dort die These auf, Baudelaire, der den esprit moderne inauguriert habe, habe an seiner Entwicklung kaum mehr teil; sein Einfluß sei im Verschwinden. Baudelaire sei eine Kreuzung von Laclos und Poe. Dagegen Allard: »A notre avis, deux écrivains ont profondément influencé Baudelaire, ou plutôt deux livres … L’un est le … Diable amoureux, de Cazotte, l’autre la Religieuse de Diderot.« Zwei Anmerkungen hierzu: »(1) M. Apollinaire ne pouvait faire autrement que de nommer l’auteur du Diable amoureux dans une note concernant le dernier vers du sonnet le Possédé: ›On ne se tromperait peut-être pas en pensant que Cazotte a été le trait d’union qui eut l’honneur de réunir dans la tête de Baudelaire l’esprit des écrivains de la Révolution et celui d’Edgar Poë‹. (2) On lira, dans l’édition donnée par M. Apollinaire, le poème accompagnant une lettre de Baudelaire à Sainte-Beuve:

… l’œil plus noir et plus bleu que la Religieuse
dont chacun sait l’histoire obscène et douloureuse.

Quelques lignes plus loin se trouve la première ébauche d’une strophe de Lesbos.« Roger Allard: Baudelaire et »L’Esprit nouveau« Paris 1918 p 10 [J 20 a, 2]

Léon Daudet wirft in »Baudelaire Le malaise et ›l’aura‹« die Frage auf, ob Baudelaire nicht in einem gewissen Grade Aupick und seiner Mutter gegenüber den Hamlet gespielt habe? [J 20 a, 3]

Vigny schrieb »Le Mont des Oliviers« teilweise, um De Maistre, von dem er tief beeindruckt war, zu widerlegen. [J 20 a, 4]

Jules Romains (Les hommes de bonne volonté II Crime de Quinette 〈Paris 1932〉 p 171) vergleicht den flaneur mit dem »bon nageur de Baudelaire, ›qui se pâme dans l’onde‹.« [J 20 a, 5]

Zu vergleichen »Dans le cœur immortel qui toujours veut fleurir« (Le Soleil) und »Quand notre cœur a fait une fois sa vendange, | Vivre est un mal« (Semper eadem) Diese Formel⁠〈n〉 hängen mit dem gesteigerten künstlerischen Bewußtsein bei Baudelaire zusammen: der Blütenflor macht den Dilettanten, die Frucht den Meister. [J 20 a, 6]

Der Essay über Dupont war vom Verleger bestellt. [J 21, 1]

Gegen 1839 Gedicht an Sarah. Darin die Strophe:

»Pour avoir des souliers, elle a vendu son âme;
Mais le bon Dieu rirait si, près de cette infâme,
Je tranchais du tartufe et singeais la hauteur,
Moi qui vends ma pensée et qui veux être auteur.« [J 21, 2]

Le Mauvais Vitrier – zu vergleichen mit dem acte gratuit des Lafcadio. [J 21, 3]

»›Où le cœur tout gonflé d’espoir et de vaillance,
Tu fouettas tous ces vils marchands à tour de bras,
Où tu fus maître, enfin! – Le remords n’a-t-il pas
Pénétré dans ton flanc plus avant que la lance?‹

A savoir le remords d’avoir laissé passer une si belle occasion de proclamer la dictature du prolétariat!« So albern kommentiert Seillière (〈Baudelaire Paris 1933〉 p 193) das reniement de Saint Pierre. [J 21, 4]

Zu »De Sapho qui mourut le jour de son blasphème | En insultant le rite et le culte inventés bemerkt Seillière (〈lc〉 p 216): »On reconnaît donc sans peine que le ›dieu‹, objet de cette religion ›auguste‹ qui se complète par le blasphème et l’insulte aux rites traditionnels, n’est autre que le Satan.« Ist der blasphème nicht die Liebe zu einem Jüngling? [J 21, 5]

Aus dem Nekrolog »Charles Baudelaire« von Jules Vallès, der am 7 September 1867 in »La rue« erschien. »Aura-t-il dix ans d’immortalité?« (p 190) »Mauvais moment, d’ailleurs, celui-ci, pour les biblistes de sacristie ou de cabaret! Epoque rieuse et méfiante, la nôtre, et que n’arrêtent point longtemps le récit des cauchemars et le spectacle des extases. C’était déjà montrer qu’on n’avait pas le nez bien long qu’entreprendre pareille campagne à la date où Baudelaire la commença.« (p 190/91) »Que ne s’était-il fait professeur de rhétorique ou marchand de scapulaires, ce didactique qui voulait singer les foudroyés, ce classique qui voulait épater Prudhomme, qui n’était, comme l’a dit Dusolier, qu’un Boileau hystérique, et s’en allait jouer les Dante par les cafés.« (p 192) Trotz des entscheidenden Fehlgriffs in der Bestimmung der Bedeutung von Baudelaires Werk enthält der Nekrolog hellsichtige Partien, zumal diejenigen, die sich um den Habitus Baudelaires gruppieren: »Il y avait en lui du prêtre, de la vieille femme et du cabotin. C’était surtout un cabotin.« (p 189) Der Nekrolog bei André Billy: Les écrivains de combat Paris 1931; ursprünglich in »La Situation«. [J 21, 6]

Hauptstellen über die Sterne bei Baudelaire (ed Le Dantec) »Comme tu me plairais, ô nuit! sans ces étoiles | Dont la lumière parle un langage connu! | Car je cherche le vide, et le noir, et le nu!« Obsession 〈I〉 p 88 – Schluß von »les Promesses d’un visage« (〈I〉 p 170) Die »énorme chevelure | … qui t’égale en épaisseur, | Nuit sans étoiles, Nuit obscure!« – »Nul astre d’ailleurs, nuls vestiges | De soleil, même au bas du ciel« Rêve parisien 〈I〉 p 116 – »Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre« Le voyage 〈I〉 p 149 – vgl dagegen »Les yeux de Berthe«, die einzige ins Gewicht fallende Ausnahme (〈I〉 p 169) und allenfalls die Konstellation der Sterne mit dem Aether wie sie in Delphine et Hippolyte (〈I〉 p 160) und in Le Voyage (〈I〉 p 146) vorkommt. Dagegen wieder höchst kennzeichnend Le crépuscule du soir ohne jede Nennung der Sterne. [J 21 a, 1]

»Le mort joyeux« dürfte eine Entgegnung auf die Verwesungsphantasien von Poe darstellen. »Et dites-moi s’il est encor quelque torture …« [J 21 a, 2]

Ein spöttischer Akzent liegt auf der Stelle, an der es von den Sternen heißt: »A l’heure où les chastes étoiles | Ferment leurs yeux appesantis.« (Sépulture) [J 21 a, 3]

Baudelaire führt die Figur der sexuellen Perversion, die ihre Objekte in der Straße sucht, in die Lyrik ein. Das Kennzeichnendste aber ist, daß er das mit der Zeile »crispé comme un extravagant« in einem seiner vollkommensten Liebesgedichte tut »A une Passante«. [J 21 a, 4]

Figur der Großstadt, deren Bewohner von den Kathedralen erschreckt werden: »Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales.« (Obsession). [J 21 a, 5]

Le Voyage VII: »Venez vous enivrer de la douceur étrange | De cette après-midi qui n’a jamais de fin!« Ist es zu kühn, in dem Akzent, der auf diese Tageszeit fällt, einen eigentümlich großstädtischen zu sehen? [J 21 a, 6]

Die verborgene Schlüsselfigur des »Balcon«: die Nacht, welche die Liebenden umfangen hält, die dem Sonnenuntergang nach dem -aufgang entgegenträumen, ist eine sternlose: »La nuit s’épaississait ainsi qu’une cloison.« [J 21 a, 7]

Zum Blick, der die »Passante« trifft, das Kontrastgedicht Georges »Von einer begegnung« heranzuziehen:

»Die blicke mein so mich dem pfad entrafften



An süssem leib im gang den schlanken bogen
Sie zur umarmung zaubertoll erschauten
Dann sind sie feucht vor sehnen fortgezogen
Eh sie in deine sich zu tauchen trauten.«

Stefan George: Hymnen Pilgerfahrten Algabal Berlin 1922 p 22/3 [J 22, 1]

»›Le regard singulier d’une femme galante | Qui se glisse vers nous comme le rayon blanc | Que la lune onduleuse envoie au lac tremblant‹: so beginnt das letzte Gedicht, und diesen sonderbaren Blick, der wilde Tränen dem ins Auge treibt, der ungewaffnet ihm begegnet, hat Berg lange, saugend erwidert. Wie für Baudelaire aber wurde für ihn der käufliche Blick einer aus der Vorwelt. Der Bogenlampen-Mond der großen Stadt scheint ihm aus dem hetärischen Zeitalter. Er braucht ihn, dem See gleich, nur zu spiegeln und das Banale offenbart sich als das lange Gewesene; die Ware des neunzehnten Jahrhunderts gibt ihr mythisches Tabu preis. In solchem Geiste hat Berg die Lulu komponiert.« Wiesengrund-Adorno: Konzertarie »Der Wein« (in: Willi Reich: Alban Berg Mit Bergs eigenen Schriften und Beiträgen von Theodor Wiesengrund-Adorno und Ernst Křenek Wien Leipzig Zürich 〈1937〉) p 106 [J 22, 2]

Wie verhält es sich mit der Ausdehnung des Himmels im Bild bei Meryon? [J 22, 3]

Der Crépuscule du matin hat eine Schlüsselstellung. Der Morgenwind vertreibt das Gewölk des Mythos. Der Blick auf die Menschen und wie sie es treiben, liegt frei. Der Morgen des Vormärz dämmert in diesem Gedicht. (Es ist freilich wohl nach 1850 verfaßt.) [J 22, 4]

Es ist die Antithese zwischen Allegorie und Mythos klar zu entwickeln. Baudelaire dankt es dem Genius der Allegorie, wenn er dem Abgrund des Mythos, der seinen Weg ständig begleitete, nicht anheimfiel. [J 22, 5]

»›Les profondeurs étant des multitudes‹, la solitude de Victor Hugo devient alors une solitude envahie, foisonnante.« Gabriel Bounoure: Abîmes de Victor Hugo p 39 (Mesures 15 juillet 1936) Der Verfasser betont das Passive in Hugos Erlebnis der Menge. [J 22, 6]

»Nachtgedanken« von Goethe: »Euch bedaur ich, unglückselge Sterne, | Die ihr schön seid und so herrlich scheinet, | Dem bedrängten Schiffer gerne leuchtet, | Unbelohnt von Göttern und von Menschen: | Denn ihr liebt nicht, kanntet nie die Liebe! | Unaufhaltsam führen ewge Stunden | Eure Reihen durch den weiten Himmel. | Welche Reise habt ihr schon vollendet! | Seit ich weiland in dem Arm der Liebsten | Euer und der Mitternacht vergessen.« [J 22 a, 1]

Folgende Argumentation aus einer Epoche, in der der Verfall der Skulptur sich, offenbar ein früherer als der der Malerei, abzeichnete, ist sehr aufschlußreich. Baudelaire ja erhebt der Skulptur gegenüber vom Standpunkt der Malerei aus genau die Gedankengänge, die heute vom Standpunkt des Films aus die Malerei betreffen. »Un tableau n’est que ce qu’il veut; il n’y a pas moyen de le regarder autrement que dans son jour. La peinture n’a qu’un point de vue; elle est exclusive et despotique: aussi l’expression du peintre est-elle bien plus forte.« Baudelaire: Œuvres II p 128 (Salon de 1846) Unmittelbar vorher (p 127/128)⁠〈:〉 »Le spectateur, qui tourne autour de la figure, peut choisir cent points de vue différents, excepté le bon.« 〈vgl〉 J 4,7 [J 22 a, 2]

Über Victor Hugo, um 1840⁠〈:〉 »A la même date, il se rend compte de plus en plus que si l’homme est l’animal solitaire, le solitaire est l’homme des foules [p 39] … C’est Victor Hugo qui a donné à Baudelaire le sentiment de la vie irradiante des foules et qui lui a appris que ›multitude et solitude sont des termes égaux et convertibles par le poète actif et fécond …‹ Quelle différence cependant entre la solitude que le grand artiste en spleen se ménageait à Bruxelles pour ›conquérir une tranquillité individuelle inaliénable‹ et la solitude au même moment du mage de Jersey hanté d’apparitions ténébreuses! … Elle n’est pas une enveloppe, un Noli me tangere, le recueillement de l’individu dans sa différence. Elle est une participation au mystère cosmique, une entrée au royaume des forces originelles.« [p 40/41] Gabriel Bounoure: Abîmes de Victor Hugo (Mesures 15 juillet 1936) p 39-41 [J 22 a, 3]

Aus dem Collier des jours I zitiert Remy de Gourmont in Judith Gautier Paris 1904 p 15 »… Un coup de timbre nous interrompit, et bientôt un personnage très singulier entra, sans aucun bruit et en saluant de la tête. Il me fit l’effet d’un prêtre sans soutane. Ah! voilà Baldelarius! s’écria mon père, ne tendant la main au nouveau venu.« Baudelaire schließt einen düstern Scherz über Judith’s Zuname⁠〈n〉 »Ouragan« an. [J 23, 1]

»Theodore de Banville voyait assis, farouche, auprès du doux Asselineau et ›tel qu’un Goethe en colère‹.« »Baudelaire – au divan Lepeletier.« Léon Daudet: Le stupide XIXe siècle Paris 1922 p 139/40 [J 23, 2]

L Daudet spricht bei »La servante au grand cœur« und »O mort, vieux capitaine« vom ronsard’schen envol (vgl Le stupide XIXe siècle p 140) [J 23, 3]

»Mon père avait entrevu Baudelaire, et me disait de lui qu’il lui faisait l’effet d’un prince atrabilaire et bizarre, parmi des goujats.« Léon Daudet: Le stupide XIXe siècle Paris 1922 p 141 [J 23, 4]

Baudelaire nennt Hugo ein »génie sans frontières«. [J 23, 5]

Es ist wohl kein Zufall, daß Baudelaire, als er, um ihm ein Pendant zu geben, ein Hugo’sches Gedicht suchte, unter den banalen eins der banalsten – die »Fantômes« – wählte. Unter dieser Folge von sechs Gedichten beginnt das erste: »Hélas! que j’en ai vu mourir de jeunes filles!« Das dritte: »Une surtout. – Un ange, une jeune Espagnole!« Und dann weiter »Elle aimait trop le bal, c’est ce qui l’a tuée« um zu erzählen, wie sie sich am Morgen erkältete und schließlich ins Grab sank. Das sechste Gedicht kommt nahe an den Schluß einer Moritat: »Vous toutes qu’à ses jeux le bal riant convie, | Pensez à l’Espagnole éteinte sans retour.« [J 23, 6]

Zu »La voix« ist Victor Hugo’s »Ce qu’on entend sur la montagne« zu vergleichen; der Dichter dem Weltbrausen lauschend:

»Bientôt je distinguai, confuses et voilées,
Deux voix dans cette voix l’une à l’autre mêlées,


Et je les distinguai dans la rumeur profonde,
Comme on voit deux courants qui se croisent sous l’onde.
L’une venait des mers; chant de gloire! hymne heureux!
C’était la voix des flots qui se parlaient entre eux.
L’autre, qui s’élevait de la terre où nous sommes,
Etait triste; c’était le murmure des hommes.«

Das Gedicht hat den Mißklang der zweiten Stimme zum Gegenstand, der sich von der Harmonie der ersten abhebt. Schluß:

»… pourquoi le Seigneur …
Mêle éternellement dans un fatal hymen
Le chant de la nature au cri du genre humain?« [J 23, 7]

Einzelne Formulierungen aus Barbey d’Aurevilly’s »M. Charles Baudelaire«: »Souvent on s’imagine … que si Timon d’Athènes avait eu le génie d’Archiloque, il aurait pu écrire ainsi sur la nature humaine et l’insulter en la racontant!« (p 381) »Figurez-vous cette langue, plus plastique encore que poétique, maniée et taillée comme le bronze et la pierre, et où la phrase a des enroulements et des cannelures.« (p 378) »Ce profond rêveur … s’est demandé … ce que deviendrait la poésie en passant par une tête organisée, par exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale.« (p 376) – 〈»〉⁠Donc, comme le vieux Goethe, qui se transforma en marchand de pastilles turc dans son Divan, … l’auteur des Fleurs du mal s’est fait scélérat, blasphémateur, impie par la pensée.« (p 375/76) Barbey d’Aurevilly: XIX siècle Les œuvres et les hommes III Les poètes Paris 1862 [J 23 a, 1]

»Un critique le disait l’autre jour (M. Thierry, du Moniteur) dans une appréciation supérieure: pour trouver quelque parenté à cette poésie implacable … il faut remonter jusqu’au Dante …!« (p 379) Diese Analogie macht der Autor sich nachdrücklich zu eigen. So⁠〈:〉 »La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer, celle des Fleurs du mal le respire d’une narine crispée comme celle du cheval qui hume l’obus!« (p 380) Barbey d’Aurevilly: XIXe siècle Les œuvres et les hommes III les poètes Paris 1862 [J 23 a, 2]

Barbey d’Aurevilly über Dupont: »Le Caïn l’emporte sur le doux Abel dans ce talent et cette pensée; le Caïn grossier, affamé, envieux et farouche, qui s’en est allé dans les villes pour boire la lie des colères qui s’y accumulent et partager les idées fausses qui y triomphent!« Barbey d’Aurevilly: Le XIXe siècle Les œuvres et les hommes III Les poètes Paris 1862 p 242 (M. Pierre Dupont) [J 23 a, 3]

Goethes »Nachtgedanken« tragen in einer Handschrift den Vermerk »Nach dem Griechischen«. [J 23 a, 4]

Baudelaire erlebte als elfjähriger den Arbeiteraufstand von 1832 in Lyon selbst. Es scheint bei ihm keine Spur von Eindrücken zu geben, die er damals etwa davongetragen hätte. [J 23 a, 5]

»Un des arguments qu’il suggère à son avocat est bien curieux. Il lui semble que ›le nouveau régime napoléonien, après les illustrations de la guerre, doit rechercher les illustrations des lettres et des arts.‹« Alphonse Séché: La vie des Fl⁠〈eurs〉 du Mal Paris 1928 p 172 [J 23 a, 6]

Der »abgründige« Sinn ist als »Bedeutung« zu definieren. Er ist immer ein allegorischer. [J 24, 1]

Bei Blanqui ist der Weltraum Abgrund geworden. Baudelaires Abgrund ist sternenlos. Er ist nicht als Weltraum zu definieren. Noch weniger ist es aber der exotische der Theologie. Es ist ein säkularisierter: der Abgrund des Wissens und der Bedeutungen. Was macht seinen geschichtlichen Index aus? Bei Blanqui hat der Abgrund den geschichtlichen Index der mechanischen Naturwissenschaft. Hat er bei Baudelaire nicht den gesellschaftlichen der nouveauté? Ist nicht die Willkür der Allegorie eine Zwillingsschwester der modischen? [J 24, 2]

Der Frage nachgehen, ob ein Zusammenhang zwischen den Werken der allegorischen Phantasie und den Correspondances besteht. In jedem Fall sind dies zwei gänzlich unterschiedene Quellen für die Produktion Baudelaires. Daß die erste von ihnen den stärksten Anteil an den spezifischen Qualitäten seiner Poesie hat, ist gewiß. Der Zusammenhang der Bedeutungen dürfte dem des Gespinsts verwandt sein. Wenn man spinnende und webende Betätigung bei den Dichtern unterscheiden darf, so zählt die allegorische Phantasie zu der ersten Art. – Auf der andern Seite wäre es nicht unmöglich, daß die Korrespondenzen hier wenigstens hineinspielen, insofern ein Wort etwa ein Bild hervorruft; dabei könnte dann das Bild die Bedeutung des Wortes oder auch das Wort die des Bildes bestimmen. [J 24, 3]

Ausfall der Allegorie bei Victor Hugo [J 24, 4]