[Baudelaire: J 24, 5 - J 33, 4]
Sind die Blumen seelenlos? spielt das in den Titel »Fleurs du mal« hinein? Mit andern Worten: sind die Blumen ein Symbol der Hure? Oder sollten mit diesem Titel die Blumen an ihren wahren Platz verwiesen werden. Hierzu der Brief an Fernand Desnoyers, der die Sendung der beiden Crépuscules für dessen »Fontainebleau. Paysages, légendes, souvenirs, fantaisies« (1855) begleitet. [J 24, 5]
Gänzliches Detachement Poes von der großen Poesie. Für einen Fouqué gibt er fünfzig Molières. Die Ilias und Sophokles sagen ihm nichts. Diese Perspektive dürfte genau mit der Theorie des l’art pour l’art zusammenhängen. Wie stand Baudelaire? [J 24, 6]
Zur Übersendung der Crépuscules an Fernand Desnoyers für dessen Fontainebleau Paris 1855: »Mon cher Desnoyers, vous me demandez des vers pour votre petit volume, des vers sur la Nature, n’est-ce pas, sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes, le soleil, sans doute? Mais vous savez bien que je suis incapable de m’attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle … Je ne croirai jamais que l’âme des Dieux habite dans les plantes … J’ai même toujours pensé qu’il y avait dans la Nature florissante et rajeunie, quelque chose d’affligeant, de dur, de cruel, – un je ne sais quoi qui frise l’impudence.« cit A Séché: La vie des fleurs du mal 〈Amiens 1928〉 p 109/10 [J 24 a, 1]
Les Aveugles – Crépet gibt als Quelle einen Passus über die Kopfhaltung der Blinden aus »Des Vetters Eckfenster«. Hoffmann betrachtet den nach oben gerichteten Blick erbaulich. [J 24 a, 2]
Louis Goudall kritisierte Baudelaire am 4 November 1855, auf den Vorabdruck in der Revue des deux mondes hin. »Poésie … écœurante, glaciale, de charnier et d’abattoir.« cit François Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire (Le roman des grandes existences 6) Paris 〈1926〉 p 202 [J 24 a, 3]
Die Kritiken von D’Aurevilly und Asselineau wurden vom Pays bezw von der Revue française abgelehnt. [J 24 a, 4]
Die berühmte Bemerkung von Valéry über Baudelaire geht im Grunde auf Sainte-Beuve’s Vorschläge für das Plaidoyer zurück, die dieser Baudelaire übersandte. »Tout était pris dans le domaine de la poésie. Lamartine avait pris les cieux. Victor Hugo, la terre et plus que la terre. Laprade, les forêts. Musset, la passion et l’orgie éblouissante. D’autres, le foyer, la vie rurale, etc. Théophile Gautier, l’Espagne et ses vives couleurs. Que restait-il? Ce que Baudelaire a pris. Il y a été comme forcé …« cit Porché: La vie douloureuse de Ch〈arles〉 B〈audelaire Paris 1926〉 p 205 [J 24 a, 5]
Bei Porché sehr triftiger Hinweis darauf, daß Baudelaire die sehr zahlreichen entscheidenden Varianten seiner Gedichte nicht am Schreibtisch gefunden habe, (cf Porché p 109) [J 24 a, 6]
»Un soir qu’il était entré dans un bal public, Charles Monselet l’aborda: Qu’est-ce que vous faites là? – Mon cher, répondit Baudelaire, je regarde passer des têtes de mort!« Alphonse Séché: La vie des fleurs du mal 〈Amiens〉 1928 p 32 [J 25, 1]
»On a fait le compte de ses gains: pour sa vie entière, le total n’atteint pas seize mille francs. Catulle Mendès a calculé que l’auteur … avait dû toucher environ un franc soixante-dix centimes par jour, pour prix de son labeur littéraire.« Alphonse Séché: La vie des fleurs du mal 〈Amiens〉 1928 p 34 [J 25, 2]
Nach Séché käme Baudelaires Abneigung gegen den »allzu blauen« – vielmehr allzu hellen – Himmel von seinem Aufenthalt auf der île Maurice, (vgl Séché p 42) [J 25, 3]
Séché spricht von einer ungemein weitgehenden Ähnlichkeit der Briefe an Mlle Daubrun und Mme Sabatier, (cf p 53) [J 25, 4]
Nach Séché (p 65) wäre Champfleury neben Baudelaire an der Gründung des Salut public beteiligt gewesen. [J 25, 5]
Prarond, über die Zeit um 1845: »Nous connaissions peu l’usage des tables pour travailler, penser, composer … Pour ma part, je le voyais bien arrêtant au vol des vers le long des rues; je ne le voyais pas assis devant une main de papier.« (cit Séché: La vie des fleurs du mal 1928 p 84) [J 25, 6]
Attitude, in der Baudelaire die brüsseler conférence über Gautier abhielt, nach Camille Lemonnier: La vie belge: »Baudelaire évoquait l’idée d’un homme d’église et les beaux gestes de la chaire. Les manchettes de toile molle s’agitaient comme les pathétiques des frocs. Il déroulait ses propos avec une onction quasi évangélique; il promulguait ses dilections pour un maître vénéré de la voix liturgique d’un évêque énonçant un mandement. Indubitablement, il se célébrait à lui-même une messe de glorieuses images; il avait la beauté grave d’un cardinal des lettres officiant devant l’Idéal. Son visage glabre et pâle se pénombrait dans la demi-teinte de l’abat-jour; j’apercevais se mouvoir ses yeux comme des soleils noirs; sa bouche avait une vie distincte dans la vie et l’expression du visage, elle était mince et frissonnante, d’une vibralité fine sous l’archet des mots. Et toute la tête dominait de la hauteur d’une tour l’attention effarée des assistants.« cit Séché: La vie des fleurs du mal 1928 p 68 [J 25, 7]
Baudelaire läßt seine Akademiekandidatur vom fauteuil Scribe auf den fauteuil Lacordaire übertragen. [J 25 a, 1]
Gautier: »Les mots polysyllabiques et amples plaisent à Baudelaire, et, avec trois ou quatre de ces mots, il fait souvent des vers qui semblent immenses et dont le son vibrant prolonge la mesure.« cit A Séché: La vie des Fleurs du mal 〈Amiens〉 1928 p 195 [J 25 a, 2]
Gautier: »Autant que possible, il bannissait de la poésie l’éloquence.« cit A Séché: La vie des Fleurs du mal 1928 p 197 [J 25 a, 3]
E Faguet in einem Artikel in La Revue: »La neurasthénie, depuis 1857, a peu diminué chez nous et l’on pourrait peut-être avancer qu’elle a fait plutôt quelques progrès. Donc, ›il ne faut point s’ébahir‹, comme disait Ronsard, que Baudelaire ait encore des fidèles …« cit Alphonse Séché: La vie des fleurs du mal 1928 p 207 [J 25 a, 4]
Der Figaro veröffentlicht (data?) einen Artikel von Gustave Burdin, der auf Veranlassung von Billaut aufgegeben wurde. Billaut hatte – als Richter oder als Staatsanwalt – kurz vorher durch den Freispruch von Flaubert im Prozeß wegen der Madame Bovary eine Schlappe erlitten. Wenige Tage später Thierry’s Artikel im Moniteur. »Pourquoi Sainte-Beuve … laissa-t-il à Thierry le soin d’entretenir les lecteurs du Moniteur des Fleurs du Mal? Sainte-Beuve aurait refusé d’écrire sur le livre de Baudelaire, parce qu’il s’estimait tenu à beaucoup de prudence, pour effacer le mauvais effet produit au sein du Gouvernement par son article sur Madame Bovary.« Alphonse Séché: La vie des fleurs du mal 1928 p 156/57 [J 25 a, 5]
Die Denunziation in Burdins Artikel ist auf perfide Weise als éloge gerade derjenigen Gedichte getarnt, auf die die Anklage es abgesehen hatte. Nach eine〈r〉 degoutierten Aufzählung der baudelaireschen Sujets heißt es: »Et au milieu de tout cela, quatre pièces, le Reniement de saint Pierre, puis Lesbos, et deux qui ont pour titre les Femmes damnées, quatre chefs-d’œuvre de passion, d’art et de poésie: – si l’on comprend qu’à vingt ans l’imagination d’un poète puisse se laisser entraîner à traiter de semblables sujets, rien ne peut justifier un homme de plus de trente, d’avoir donné la publicité du livre à de semblables monstruosités.« cit Alphonse Séché: La vie des fleurs du mal 1928 p 158 [J 25 a, 6]
Aus der Kritik der Fleurs du mal von Edouard Thierry (Le Moniteur 14 juillet 1857?): »Le vieux Florentin reconnaîtrait plus d’une fois dans le poète français sa fougue, sa parole effrayante, ses images implacables et la sonorité de son vers d’airain … Je laisse son livre et son talent sous l’austère caution de Dante.« cit Alphonse Séché: La vie des Fleurs du mal 1928 p 160/61 [J 26, 1]
Große Unzufriedenheit Baudelaire’s mit dem frontispice, das Bracquemond nach der Angabe des Dichters, dem dieser Plan über Hyacinthe Langlois: Histoire des danses macabres gekommen war, entworfen hatte. Baudelaires Angaben: »Un squelette arborescent, les jambes et les côtes formant le tronc, les bras étendus en croix s’épanouissant en feuilles et bourgeons, et protégeant plusieurs rangées de plantes vénéneuses dans de petits pots échelonnés, comme dans une serre de jardinier.« Bracquemond erhebt offenbar Schwierigkeiten, verfehlt auch die Absichten des Dichters, indem er das Becken des Skeletts durch Blumen verstellt und die Arme nicht astformig behandelt. Der Künstler wiederum weiß, nach der Aussage Baudelaires, nicht, was ein squelette arborescent sein soll und sieht auch nicht ab, wie Laster als Blumen darzustellen seien, cit Alphonse Séché: La vie des fleurs du mal 〈Amiens〉 1928 p 136/137 nach den Lettres Schließlich trat ein Portrait des Dichters von Bracquemond an die Stelle dieses Projekts. Ein ähnliches tauchte um 1862 auf, als Poulet-Malassis eine Luxusausgabe der Fleurs du mal plante. Er bestellte den Buchschmuck bei Bracquemond, der offenbar aus Randleisten und Vignetten bestand. Devisen spielten auf ihnen eine große Rolle, (vgl Séché p 138) – Das Sujet, an dem Bracquemond versagte, hat Rops im frontispice zu den Epaves (1866) aufgenommen. [J 26, 2]
Liste der Rezensenten der Fleurs du mal und der Blätter, für die Baudelaire sie ins Auge gefaßt hatte: Buloz – Lacaussade – Gustave Rouland (Revue Européenne) Gozlan (Monde Illustré) Sainte-Beuve (Moniteur) Deschanel (Débats) d’Aurevilly (Le Pays) Janin (Le Nord) Armand Fraisse (Salut public – de Lyon) Guttinguer (Gazette de France) (nach Séché p 140) [J 26, 3]
Die gesamten literarischen Rechte Baudelaire’s wurden nach seinem Tode für 1750 frcs von Michel Lévy ersteigert. [J 26, 4]
Die »Tableaux parisiens« figurieren erst in der 2ten Auflage. [J 26, 5]
Vorschlag des endgültigen Titels durch Hippolyte Babou im Cafe Lamblin. [J 26 a, 1]
L’amour et le crâne. »Ce poème fut inspiré à Baudelaire par deux œuvres du graveur Henri Goltzius.« Alphonse Séché: La vie des fleurs du mal (Amiens) 1928 p 111 [J 26 a, 2]
A une passante. »M. Crépet indique comme source possible un passage de Dina la belle Juive, dans Champavert, de Pétrus Borel … … ›Pour moi, cette pensée qu’on ne reverra jamais cet éclair qui nous a éblouis …; que deux existences faites … pour être heureuses ensemble, en cette vie et dans l’éternité, sont à jamais écartées … pour moi, cette pensée est profondément douloureuse.‹« cit A Séché: La vie des fleurs du mal p 108 [J 26 a, 3]
Rêve parisien. Auch Constantin Guys stehe, wie der poète des Gedichts erst um Mittag auf, daher nach Baudelaire – Brief vom 13 März 1860 an Poulet-Malassis – die Widmung. [J 26 a, 4]
Baudelaire gibt – wo? – das dritte Buch der Aneis als Quelle des Cygne an. (cf Séché p 104) [J 26 a, 5]
Rechts oder links von der Barrikade. Es ist höchst kennzeichnend, daß für große Teile der Bürgerklasse dazwischen nur eine Nuance gelegen hat. Das ändert sich erst mit Louis Napoléon. Baudelaire konnte – wie es übrigens nicht leicht realisierbar ist – Freund von Pierre Dupont sein, konnte die Juni-Insurrektion auf der Seite des Proletariats mitmachen und konnte jeder Unannehmlichkeit entgehen indem er seinen Freunden Chennevières und La Vavasseur von der école Normande begegnete, die sich ihrerseits in Begleitung eines garde nationale befanden. – Man kann gerade in diesem Zusammenhang daran denken, daß die Ernennung von Aupick zum Botschafter in Konstantinopel, 1848, auf Lamartine, der damals Außenminister war, zurückgeht. [J 26 a, 6]
Arbeit an den Fleurs du mal bis zur ersten Auflage: 15 Jahre. [J 26 a, 7]
Vorschlag eines Brüsseler pharmacien an Poulet-Malassis: gegen Subscription von 200 Exemplaren möge er am Schluß der Paradis artificiels die Leser mit einem Haschischerzeugnis seines Hauses bekannt machen. Baudelaire bringt mühsam sein Veto zur Geltung. [J 16 a, 8]
Aus dem Brief d’Aurevilly’s an Baudelaire vom 4 février 1859: »… crapule de génie! Je vous savais, en poésie, une sacrée vipère dégorgeant le venin sur les gorges des g….. et des g….. Mais voilà que des ailes ont poussé à la vipère et qu’elle monte de nuée en nuée, monstre superbe, pour darder son poison jusque dans les yeux du soleil!« cit Ernest Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 157 [J 27, 1]
In Honfleur hatte er über seinem Bett zwei Bilder aufgehängt – eines, von seinem Vater als Pendant des andern gemalt, stellte eine galante Szene dar, das andere, von alter Hand eine Versuchung des Heiligen Antonius. In der Mitte des ersten Bildes eine Ba〈c〉chantin. [J 27, 2]
»Sand est inférieure à Sade!« [J 27, 3]
»Nous nous faisons payer grassement nos aveux« – das ist mit der Praxis seiner Briefe zu vergleichen. [J 27, 4]
Seillière zitiert (p 234) d’Aurevilly: »Le but caché de Poe était de terrasser l’imagination de son temps … Hoffmann n’a pas cette puissance terrible.« Das trifft wohl auch für Baudelaire zu. [J 27, 5]
Über Delacroix, nach Seillière p 114: »Delacroix est l’artiste le mieux doué pour exprimer de la femme moderne ses manifestations héroïques, soit dans le sens du divin, soit dans le sens de l’infernal … Il semble que cette couleur pense par elle-même, indépendamment des objets qu’elle revêt. L’impression d’ensemble en devient quasi musicale.« [J 27, 6]
Fourier habe seine découvertes minutieuses zu pompeusement dargelegt. [J 27, 7]
Seillière spricht als sein Vorhaben aus, was den Standard der Baudelaire-Literatur im allgemeinen kennzeichnet: »Ce sont en effet les conclusions théoriques dictées par son expérience vitale à Charles Baudelaire que j’ai le dessein d’étudier surtout dans ces pages.« Ernest Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 1 [J 27, 8]
Exzentrisches Gebaren von 1848: »On vient d’arrêter de Flottes, disait-il. Est-ce parce que ses mains sentaient la poudre? Sentez les miennes!« Seillière: Baudelaire Paris 1931 p 51 [J 27, 9]
Seillière (p 59) konfrontiert mit Recht Baudelaires Postulat, Napoleons III Erscheinen au point de vue providentiel im Sinn De Maistres auszulegen mit seinem »Ma fureur au coup d’Etat. Combien j’ai essuyé de coups de fusils! Encore un Bonaparte! Quelle honte!« Beide in Mon cœur mis à nu [J 27 a, 1]
Das Buch von Seillière ist gänzlich imprägniert von der Position des Verfassers, der der Académie des sciences morales et politiques präsidiert. Ein charakteristisches Grundmotiv »la question sociale est une question morale«, (p 66) Die einzelnen Sätze von Baudelaire werden unablässig von den Randglossen des Verfassers begleitet. [J 27 a, 2]
Bourdin – Schwiegersohn Villemessants. Der Figaro bringt 1863 einen heftigen Angriff von Pontmartin gegen Baudelaire. 1864 stellt er die Veröffentlichung der Petits poèmes en prose nach zwei Publikationen ein. Villemessant: »Vos poèmes ennuyaient tout le monde.« cf François Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire (Le roman des grandes existences 6) Paris 〈1926〉 p 261 [J 27 a, 3]
Über Lamartine〈:〉 »un peu catin, un peu prostitué«, cit François Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire (Le roman des grandes existences 6) Paris p 248 [J 27 a, 4]
Verhältnis zu Victor Hugo: »Il avait sollicité de lui une préface à l’étude sur Gautier, et même, dans le dessein de forcer la main de Victor Hugo, il lui avait dédié des vers.« François Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire (Le roman des grandes existences 6) Paris p 251 [J 27 a, 5]
Titel der ersten Publikationen aus den Paradis artificiels in der Revue contemporaine, 1858〈:〉 »De l’idéal artificiel«. [J 27 a, 6]
Artikel Sainte-Beuves im Constitutionnel vom 20 Januar 1862. Schon am 9 Februar des Jahres, auf Baudelaires Velleität, für den fauteuil Lacordaire anstatt des von ihm ursprünglich intendierten fauteuils Scribe zu kandidieren, die Aufforderung: »Laissez l’Académie pour ce qu’elle est, plus surprise que choquée.« Baudelaire zieht die Kandidatur zurück, vgl Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire Paris p 247 [J 27 a, 7]
»Notez que ce novateur n’a aucune idée neuve. Il faut, de Vigny, attendre jusqu’à Sully-Prudhomme, pour trouver des idées nouvelles dans les poètes français. Jamais Baudelaire ne traite que le lieu commun fripé jusqu’à la corde. Il est le poète aride de la banalité. Bénédiction: l’artiste est ici-bas un martyr. L’albatros: le poète trébuche dans la réalité. Les Phares: les artistes sont les lumières de l’humanité … Brunetière a bien raison: il n’y a rien dans la Charogne que le mot de l’Ecclésiastique: unus est interitus hominum et jumentorum.« Emile Faguet: Baudelaire La Revue LXXXVII 1910 p 619 [J 28, 1]
»Il n’a quasi aucune imagination. Son souffle est prodigieusement court.« E Faguet: Baudelaire La Revue LXXXVII 1910 p 616 [J 28, 2]
Faguet etabliert eine Ähnlichkeit zwischen Sénancourt und Baudelaire – übrigens zu Gunsten des ersten. [J 28, 3]
J-J Weiss (revue contemporaine janvier 1858〈)〉: »Le vers … ressemble assez bien à une toupie qui ronflerait dans le ruisseau.« cit Camille Vergniol: Cinquante ans après Baudelaire (Revue de Paris 24 année 1917 p 687) [J 28, 3]
Pontmartin in seiner Kritik über das Porträt Baudelaires von Nargeot: »Cette gravure nous montre un visage hagard, sinistre, ravagé, méchant; le visage d’un héros de cour d’assises, ou d’un pensionnaire de Bicêtre.« vgl B 2 a, 6 Vischer: Der frisch-Geköpfte [J 28, 5]
Absprechende Kritiken Brunetières von 1887 und 1889. 1892 und 1893 kommen die Korrekturen. Die Abfolge: Questions de critique (juin 1887) — Essais sur la littérature contemporaine (1889) – Nouveaux essais sur la littérature contemporaine (1892) – Evolution de la poésie lyrique en France (1893) [J 28, 6]
Physiognomie des späten Baudelaire: »Il a cette aridité de tous les traits, laquelle contraste amèrement avec l’intensité du regard. Il a surtout ce pli d’une bouche depuis longtemps habituée à ne plus mâcher que de la cendre.« François Porché: La vie douloureuse de Ch〈arles〉 B〈audelaire〉 (Le roman des grandes existences 6) Paris 〈1926〉 p 291 [J 28, 7]
- Selbstmordanwandlungen. Arsène Houssaye von der Revue contemporain erfährt daß einige der dort erscheinenden Petits poèmes en prose schon in der Revue fantaisiste erschienen waren. Die Publikation wird eingestellt. – Die Revue des deux mondes lehnt den Guys ab. – Der Figaro bringt ihn mit »redaktioneller Notiz« von Bourdin. [J 28, 8]
Erste belgische conférencen: Delacroix, Gautier. [J 28 a, 1]
Das Ministerium des Innern verweigert den paradis artificiels l’estampille, (cf Porché p 226) Was besagt das? [J 28 a, 2]
Porché (p 233) weist darauf hin, Baudelaire habe sein Lebtag die Mentalität eines fils de famille behalten. – Sehr instruktiv in dieser Hinsicht: »Il y a dans tout changement quelque chose d’infâme et d’agréable à la fois, qui tient de l’infidélité et du déménagement. Cela suffit à expliquer la Révolution française.« Die Bemerkung erinnert an Proust – der auch ein fils de famille war. Das Historische ins Intime projiziert. [J 28 a, 3]
Begegnung zwischen Baudelaire und Proudhon 1848 im Bureau des Représentant du peuple; diese ist zufällig, sie endet mit gemeinsamem Abendessen in der rue Neuve-Vivienne. [J 28 a, 4]
Die Hypothese, wonach Baudelaire an der Gründung des konservativen Représentant de l’Indre, 1848, beteiligt gewesen sei – später leitete Ponroy das Journal – stammt von René Johannet. Das Journal unterstützte die Kandidatur Cavaignacs. Baudelaires Mitarbeit, falls es eine solche gegeben, wäre damals möglicherweise eine Mystifikation gewesen. Die Reise nach Châteauroux wurde ohne Baudelaires Wissen, durch Ancelle, von Aupick subventioniert. [J 28 a, 5]
Zu »Les Lesbiennes« ist nach Le Dantec unter Umständen das zweite Terzett von »Sed non satiata« heranzuziehn. [J 28 a, 6]
1843 waren, nach Prarond, schon eine größere Anzahl Gedichte der Fleurs du mal geschrieben. [J 28 a, 7]
1845 Le Scarabée d’or, übersetzt von Alphonse Borghers in der Revue britannique. Im nächsten Jahr eine chiffrierte Umarbeitung des Doppelmords in der rue Morgue in »La Quotidienne«, wo Poes Name ungenannt bleibt. Für Baudelaire, nach Asselineau, entscheidend die Übersetzung des Chat noir in La démocratie pacifique durch Isabelle Meunier (1847) Kennzeichnend, daß, nach der Publikation zu schließen, die erste Poe-Übersetzung Baudelaires die »Révélation magnétique« war. [J 28 a, 8]
1855 briefliche Verwendung bei George Sand für Marie Daubrun. [J 28 a, 9]
»Toujours très poli, très hautain et très onctueux à la fois, il y avait en lui du moine, du soldat et du mondain.« Judith Cladel: Bonshommes Paris 1879 cit E et J Crépet: Ch〈arles〉 Baudelaire Paris 1906 p 237 [J 29, 1]
In den Notes et documents pour mon avocat bezieht sich Baudelaire auf die Briefe über Kunst und Moral, die Balzac in der Semaine an Hippolyte Castille gerichtet habe. [J 29, 2]
Lyon ist für seinen dichten Nebel bekannt. [J 29, 3]
1845 gestellter Selbstmordversuch: Messerstich in die Brust. [J 29, 4]
»C’est par le loisir que j’ai, en partie, grandi – à mon grand détriment, car le loisir sans fortune augmente les dettes … mais à mon grand profit, relativement à la sensibilité, à la méditation … Les autres hommes de lettres sont, pour la plupart, de vils piocheurs très ignorants.« cit Porché〈: La vie douloureuse de Charles Baudelaire Paris 1926〉 p 116 [J 29, 5]
Louis Gondall’s Figaro-Artikel vom 4 November 1855, der die Publikation der Gedichte in der Revue des deux mondes zum Gegenstand hatte, veranlaßte Michel Lévy die Ausgabe der Fleurs du mal Poulet-Malassis zu überlassen. [J 29, 6]
1848 Salut public mit Champfleury und Toubin – erste Nummer, 27 Februar, in weniger als zwei Stunden redigiert. Darin – wahrscheinlich von Baudelaire: »Quelques frères égarés ont brisé des presses mécaniques … Toute mécanique est sacrée comme un objet d’art.« (cit Porché p 129) – vgl »L’appareil sanglant de la déstruction« [J 29, 7]
1849 Représentant de l’Indre – Baudelaires Mitwirkung nicht ausgemacht. Wenn der Artikel Actuellement von ihm ist, so ist eine Mystifikation der konservativen Auftraggeber des Journals nicht ausgeschlossen. [J 29, 8]
1851 mit Dupont und La Chambaudie La République du peuple, almanach démocratique »Baudelaire Gérant«. Mit seiner Signatur dort nur 〈»〉L’âme duvin«. [J 29, 9]
1852 mit Champfleury und Monselet La semaine théâtrale. [J 29, 10]
Adressen:
février 1854
hôtel de York, rue Sainte-Anne
mai
hôtel du Maroc, rue de Seine
1858
hôtel Voltaire, quai Voltaire
décembre 1858
22 rue Beautreillis
été 1859
hôtel de Dieppe, rue d’Amsterdam
[J 29, 11]
Mit 27 Jahren war Baudelaire an den Schläfen weiß. [J 29, 12]
Aus Charles Asselineau: Baudelaire Recueil d’anecdotes (im Crépet〈: Charles Baudelaire Paris〉 1908 (p 279ff.) in extenso): die Geschichte vom Taschentuch Asselineaus. Baudelaires Rechthaberei. Provokatorische Wirkungen seiner »Diplomatie«. Sa manie d’épater. [J 29 a, 1]
Aus Gautiers Nekrolog, Le Montaur 9 septembre 1867: »Né dans l’Inde et possédant à fond la langue anglaise, il débuta par des traductions d’Edgar Poë.« Théophile Gautier: Portraits contemporains Paris 1874 p 159 [J 29 a, 2]
Gautiers Nekrolog beschäftigt sich zur guten Hälfte mit Poe. Die den Fleurs du mal gewidmete Partie beruht auf den Metaphern, die Gautier einer Erzählung von Hawthorne abgewinnt: »Nous n’avons jamais lu les Fleurs du mal de Ch. Baudelaire sans penser involontairement à ce conte de Hawthorne; elles ont ces couleurs sombres et métalliques, ces frondaisons vert-de-grisées et ces odeurs qui portent à la tête. Sa muse ressemble à la fille du docteur, qu’aucun poison ne saurait atteindre, mais dont le teint, par sa matité exsangue, trahit le milieu qu’elle habite,« Théophile Gautier: Portraits contemporains Paris 1874 p 163 [J 29 a, 3]
Gautiers Baudelaire-Charakteristik in der Histoire du romantisme ist nicht viel mehr als eine Abfolge fragwürdiger Metaphern. »Chaque poésie est réduite par ce talent concentrateur en une goutte d’essence renfermée dans un flacon de cristal taillé à mille facettes.« usw (p 350) Die Banalität durchdringt die gesamte Analyse. »Quoiqu’il aime Paris comme l’aimait Balzac, qu’il en suive, cherchant des rimes, les ruelles les plus sinistrement mystérieuses à l’heure où les reflets des lumières changent les flaques de pluie en mares de sang, et où la lune roule sur les anfractuosités des toits noirs comme un vieux crâne d’ivoire jaune, qu’il s’arrête parfois aux vitres enfumées de bouges, écoutant le chant rauque de l’ivrogne et le rire strident de la prostituée … souvent des récurrences de pensée le ramènent vers l’Inde.« Théophile Gautier: Histoire du Romantisme Paris 1874 p 349 (Le progrès de la poésie française depuis 1830) vgl Rollinat! [J 29 a, 4]
Interieur im Hotel Pimodan: kein Buffet, kein Speisetisch, Milchglasscheiben. Damals hatte Baudelaire einen Diener. [J 29 a, 5]
1851 neue Gedichte im Messager de l’Assemblée. Die saint-simonistische Revue politique weist Manuscripte ab. Porché meint, es sehe ganz danach aus als habe Baudelaire kaum die Wahl gehabt, wo er veröffentlichen könne. [J 30, 1]
Das an Baudelaire 1842 gezahlte Vermögen 75 000 frcs (1926 = 450 000 frcs). Er galt Kollegen – Banville – als très riche. Er entfernt sich bald danach von Hause heimlich. [J 30, 2]
Nach einer hübschen Formel von Porché (〈La vie douloureuse de Charles Baudelaire Paris 1926〉 p 98) ist Ancel die Verkörperung des pays légal gewesen. [J 30, 3]
1841 mit der Postkutsche, einer der letzten, nach Bordeaux. – Ein sehr schwerer Sturm, den Baudelaire auf dem von Saliz geführten Schiff – le Paquebot des mers du Sud – mitmachte, scheint sehr wenig Spuren in seinem Werk hinterlassen zu haben. [J 30, 4]
Baudelaires Mutter war 26, sein Vater 60 Jahre alt als beide 1819 die Ehe schlossen. [J 30, 5]
Im Hotel Pimodan schrieb Baudelaire mit einem roten Gänsekiel. [J 30, 6]
Die Révélation magnétique, die im Werke Poes bestimmt nicht schwer wiegt, ist die einzige Novelle des Autors, die Baudelaire zu dessen Lebzeiten übersetzte. 1852 Poe-Biographie in der Revue de Paris, 1854 Beginn des Übersetzungswerks. [J 30, 7]
Festzuhalten, daß Jeanne Duval die erste Liebe von Baudelaire war. [J 30, 8]
Während der Jahre des Zerwürfnisses mit Aupick Begegnungen mit der Mutter im Louvre. [J 30, 9]
Die von Philoxène Boyer veranstalteten Diners. Baudelaire liest La Charogne, Le vin de l’assassin, Delphine et Hippolyte. (Porché〈: La vie douloureuse de Charles Baudelaire Paris 1926〉 p 158) [J 30, 10]
Porché (p 98) macht darauf aufmerksam, wie Baudelaire in Saliz, Ancelle, Aupick Begegnungen von typischer Art gemacht habe. [J 30, 11]
Sexuelle Präokkupation, wie die Titel der geplanten Romane sie verraten: Les enseignements d’un monstre, une infâme adorée, la maîtresse de l’idiot, les tribades, l’entreteneur. [J 30, 12]
Es ist zu beachten, daß Baudelaire sich wohl nicht selten in langen Gesprächen mit Ancelle zu encanaillieren liebte. Er ist auch darin fils de famille. Weiter hierzu in seinem Abschiedsbrief: »Il est probable que je vais être obligé de vivre durement, mais je serai mieux.« [J 30, 13]
Cladel überliefert eine »noble et transcendente dissertation« Baudelaires über Sprachphysiognomik, die Farben der Worte, ihre Eigentümlichkeiten als Lichtquellen, schließlich ihre moralischen Charakterzüge betreffend. [J 30 a, 1]
Kennzeichnend für einen vielleicht nicht ganz ungewöhnlichen Umgangston unter den Schriftstellern ist Champfleurys Brief vom 6 März 1863. Baudelaire hatte die durch Champfleury in Vorschlag gebrachte Bekanntschaft mit einer Freundin Baudelairescher und Poescher Schrift〈en〉 in einem, verlorengegangenen Briefe, mit Berufung auf seine Würde abgelehnt. Dazu Champfleury: »Quant à ma dignité compromise, je vous récuse. N’allez pas dans de plus mauvais lieux; essayez d’imiter ma vie de travail, soyez aussi indépendant que moi; n’ayez jamais besoin des autres et alors vous pourrez parler de dignité. / Toutefois je ne donne pas plus d’importance au mot, le mettant sur le compte de votre bizarrerie factice et naturelle à la fois.« (cit E et J Crépet〈: Charles Baudelaire Paris 1906〉 Appendix p 341) Baudelaire (Lettres p 349ff) antwortet am gleichen Tage. [J 30 a, 2]
Hugo am 30 août 1857 an Baudelaire. Er bestätigt den Empfang der fleurs du mal. »L’art est comme l’azur, c’est le champ infini: vous venez de le prouver. Vos Fleurs du mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles.« cit Crépet p 113 vgl 6 octobre 1859 der große Brief mit der Formel und dem Fortschritts-Credo. [J 30 a, 3]
Paul de Molènes am 14 mai 1860 an Baudelaire: »Vous ayez ce don du nouveau qui m’a toujours paru chose précieuse et je dirais presque sacrée.« cit Crépet p 413 [J 30 a, 4]
Ange Pechméja Bukarest 11-23 février 1866. In dem langen Briefe, der hohe Bewunderung zum Ausdruck bringt, dieser exakte Ausblick auf die poésie pure: »Je dirai autre chose: je suis convaincu que si les lettres qui concourent à former des vers de ce genre, étaient traduites par les formes géométriques et les nuances colorées que l’analogie leur assigne respectivement, ils offriraient la contexture agréable et le beau ton de maints tapis persans ou des châles de l’Inde. / Mon idée vous semblera burlesque: l’envie m’a pris parfois de dessiner et de colorier vos vers.« cit Crépet p 415 [J 30 a, 5]
Vigny am 27 janvier 1862 an Baudelaire: »Combien … je vous trouve injuste envers ce bouquet, souvent si délicieusement parfumé de printanières odeurs, pour lui avoir donné ce titre indigne de lui, et combien je vous en veux de l’air empoisonné quelquefois par je ne sais quelles émanations du cimetière de Hamlet.« cit Crépet p 441 [J 30 a, 6]
Aus dem Schreiben, das Baudelaire am 6 November 1857 an die Kaiserin richtete: »Mais l’amende, grossie de frais inintelligibles pour moi, dépasse les facultés de la pauvreté proverbiale des poëtes, et, … persuadé que le cœur de l’Impératrice est ouvert à la pitié pour toutes les tribulations, les spirituelles commes les matérielles, j’ai conçu le projet, après une indécision et une timidité de dix jours, de solliciter la gracieuse bonté de Votre Majesté et de la prier d’intervenir pour moi auprès de M. le Ministre de la Justice.« H Patry: L’épilogue du procès des fleurs du mal Une lettre inédite de Baudelaire à l’Impératrice (Revue d’histoire littéraire de la France 29e année 1922 p 71) [J 31, 1]
Aus Schaunard: Souvenirs Paris 1887 (cit Crépet p 160): »La campagne m’est odieuse, dit Baudelaire pour expliquer sa hâte à s’enfuir d’Honfleur, surtout par le beau temps. La persistance du soleil m’accable … Ah! parlez-moi des ciels parisiens toujours changeants, qui rient et qui pleurent selon le vent, et sans que jamais leurs alternances de chaleur et d’humidité puissent profiter à de stupides céréales … Je froisserai peut-être vos convictions de paysagiste, mais je vous dirai aussi que l’eau en liberté m’est insupportable; je la veux prisonnière, au carcan, dans les murs géométriques d’un quai. Ma promenade préférée est la berge du canal de l’Ourcq.« [J 31, 2]
Crépet zieht zu der Aufzeichnung von Schaunard den Brief an Desnoyers heran und bemerkt zuletzt: »Que conclure de tout ceci? Peut-être, simplement, que Baudelaire était de la famille de ces infortunés qui ne désirent que ce qu’ils n’ont pas et n’aiment que le lieu où ils ne sont pas.« Crépet p 161 [J 31, 3]
Die sincérité von Baudelaire wurde viel diskutiert. Spuren dieser Debatte finden sich noch bei Crépet (vgl p 172) [J 31, 4]
»Le rire des enfants est comme un épanouissement de fleur. … C’est une joie de plante. Aussi, généralement, est-ce plutôt le sourire, quelque chose d’analogue au balancement de queue des chiens ou au ronron des chats. Et pourtant, remarquez bien que si le rire des enfants diffère encore des expressions du contentement animal, c’est que ce rire n’est pas tout-à-fait exempt d’ambition, ainsi qu’il convient à des bouts d’hommes, c’est-à-dire à des Satans en herbe.« De l’essence du rire Œuvres II ed Le Dantec p 174 [J 31, 5]
Christus hat den Zorn gekannt, auch die Tränen; er hat nicht gelacht. Virginie würde nicht lachen, wenn sie einer Karikatur ansichtig wird. Der Weise lacht nicht; auch die Unschuld nicht. »Le comique est un élément damnable et d’origine diabolique.« De l’essence du rire Œuvres II ed Le Dantec p 168 [J 31 a, 1]
Baudelaire unterscheidet le comique significatif vom comique absolu. Nur dieses ist ein würdiger Gegenstand des Nachdenkens: das Groteske. [J 31 a, 2]
Allegorische Auslegung der modernen Männerkleidung im Salon von 1846: 〈»〉Quant à l’habit, la pelure du héros moderne … n’est-il pas l’habit nécessaire de notre époque, souffrante et portant jusque sur ses épaules noires et maigres le symbole d’un deuil perpétuel? Remarquez bien que l’habit noir et la redingote ont non-seulement leur beauté politique, qui est l’expression de l’égalité universelle, mais encore leur beauté poétique, qui est l’expression de l’âme publique; – une immense défilade de croque-morts, croque-morts politiques, croque-morts amoureux, croque-morts bourgeois. Nous célébrons tous quelque enterrement.« Œuvres ed Le Dantec II p 134 [J 31 a, 3]
Die unvergleichliche Kraft in Poes Beschreibung der Menge. Man denkt an frühe Lithographien von Senefelder wie den Spielclub, die Menge nach Einbruch der Dunkelheit: »Les rayons des becs de gaz, faibles d’abord quand ils luttaient avec le jour mourant, avaient maintenant pris le dessus et jetaient sur toutes choses une lumière étincelante et agitée. Tout était noir, mais éclatant – comme cette ébène à laquelle on a comparé le style de Tertullien.« Edgar Poe: Nouvelles histoires extraordinaires Traduction de Ch〈arles〉 B〈audelaire〉 Paris 〈1886〉 p 94 ◼ Flaneur ◼ [J 31 a, 4]
»L’imagination n’est pas la fantaisie … L’imagination est une faculté quasi divine qui perçoit … les rapports intimes et secrets des choses, les correspondances et les analogies.« (Baudelaire:) Nouvelles notes sur Edgar Poe (Nouv〈elles〉 Hist〈oires〉 Extraord〈inaires〉 〈(〉p 13/14) [J 31 a, 5]
Rein emblematischer von Devisen durchzogener Buchschmuck, den Bracquemond für die um 1862 geplante Luxusausgabe der F〈leurs〉 d〈u〉 mal gezeichnet hatte. Einziges Exemplar der Plakette aus der vente Champfleury später bei Avery (New York). [J 31 a, 6]
Zur Konzeption der Menge bei Victor Hugo zwei sehr kennzeichnende Passagen in »La pente de la rêverie«:
»Foule sans nom! chaos! des voix, des yeux, des pas.
Ceux qu’on n’a jamais vus, ceux qu’on ne connaît pas.
Tous les vivants! – cités bourdonnant aux oreilles
Plus qu’un bois d’Amérique ou des ruches d’abeilles.«
Die folgende Stelle zeigt die Menge bei Hugo wie mit dem Grabstichel des Radierers behandel〈t〉:
»La nuit avec la foule, en ce rêve hideux,
Venait, s’épaississant ensemble toutes deux,
Et, dans ces régions que nul regard ne sonde,
Plus l’homme était nombreux, plus l’ombre était profonde.
Tout devenait douteux et vague; seulement
Un souffle qui passait de moment en moment,
Comme pour me montrer l’immense fourmilière,
Ouvrait dans l’ombre au loin des vallons de lumière,
Ainsi qu’un coup de vent fait sur les flots troublés,
Blanchir l’écume, ou creuse une onde dans les blés.«
Victor Hugo: Œuvres complètes Poésie II (Les Orientales Feuilles d’Automne) Paris 1880 p 363 u 365/66 [J 32, 1]
Jules Troubat – der Sekretär von Sainte-Beuve – am 10 April 1866 an Poulet-Malassis: »Voilà donc comment finiront toujours les poètes! La machine sociale a beau se tourner et se régulariser pour les bourgeois, les gens de métier, les ouvriers … aucune loi bienfaisante ne s’établira pour donner à ces natures indisciplinées et impatientes de tout joug, de quoi, au moins, s’assurer leur mort sur un lit à elles. – Mais l’eau-de-vie, dira-t-on? – La belle affaire! Vous en buvez, vous, bourgeois, épicier, vous avez autant de vices et même plus que le poète … Balzac se brûle à force de café, Musset s’abrutit avec de l’absinthe et produit encore ses plus belles strophes, Murger meurt de tout dans une maison de santé, comme Baudelaire dans ce moment ci. Et aucun de ces écrivains n’est socialiste!« (cit Crépet 〈Baudelaire Paris 1906〉 p 196/197) Der literarische Markt [J 32, 2]
Im Entwurf des Briefes an Jules Janin (1865) spielt Baudelaire Juvenal, Lucan und Petronius gegen Horaz aus. [J 32, 3]
Lettre à Jules Janin: »la mélancolie, toujours inséparable du sentiment du beau.« Œuvres ed Le Dantec II p 610 [J 32, 4]
»toute intention épique résulte … d’un sens imparfait de l’art.« 〈Baudelaire:〉 Notes Nouvelles sur Edgar Poe (Nouv〈elles〉 Histoires extraordinaires Paris 〈1886〉 p 18) Das ist im Keim die ganze Theorie der poésie pure. (Stillegung!) [J 32, 5]
Nach Crépet 〈Baudelaire Paris 1906〉 (p 155) stellen die meisten der von Baudelaire hinterlassenen Zeichnungen 〈»〉des scènes macabres« dar. [J 32 a, 1]
»Entre tous les livres du monde, aujourd’hui, la Bible seule exceptée, les Fleurs du Mal sont le plus édité, le plus traduit dans toutes les langues.« André Suarès: Trois grands vivants Paris 〈1938〉 p 269 (Baudelaire et les Fleurs du mal) [J 32 a, 2]
»La vie de Baudelaire est un désert pour l’anecdote.« André Suarès: Trois grands vivants Paris p 270 (Baudelaire et les Fleurs du mal) [J 32 a, 3]
»Baudelaire ne décrit pas.« André Suarès: Trois grands vivants Paris p 294 (B〈audelaire〉 et les Fl〈eurs〉 du mal) [J 32 a, 4]
Im Salon de 1859 vehemente Invektive gegen den Amor – anläßlich einer Kritik der école néo-grecque: »Ne sommes-nous pas cependant bien las de voir la couleur et le marbre prodigués en faveur de ce vieux polisson sa chevelure est frisée dru comme une perruque de cocher; ses joues rebondissantes oppriment ses narines et ses yeux; sa chair, ou plutôt sa viande, capitonnée, tubuleuse et soufflée, comme les graisses suspendues aux crochets des bouchers, est sans doute distendue par les soupirs de l’idylle universelle; à son dos montagneux sont accrochées deux ailes de papillon.« Ch B: Œuvres ed Le Dantec Paris II p 243 [J 32 a, 5]
»Il y a un brave journal où chacun sait tout et parle de tout, où chaque rédacteur … peut enseigner tour à tour politique, religion, économie, beaux-arts, philosophie, littérature. Dans ce vaste monument de la niaiserie, penché vers l’avenir comme la tour de Pise, et où s’élabore le bonheur du genre humain …« Ch B: Œuvres ed Le Dantec Paris II p 258 (Salon de 1859) (Der Globe?) [J 32 a, 6]
Anläßlich der Apologie für Ricard: »L’imitation est le vertige des esprits souples et brillants, et souvent même une preuve de supériorité〈.〉« Ch B: Œuvres ed Le Dantec II p 263 (Salon de 1859) pro domo! [J 32 a, 7]
»Ce … je ne sais quoi de malicieux qui est toujours mêlé à l’innocence.« Ch B: Œuvres ed Le Dantec II p 264 (Salon de 1859) Über Ricard. [J 32 a, 8]
Vigny im »Mont des oliviers« gegen De Maistre:
»Nous savons qu’il naîtra, dans le lointain des âges,
Des dominateurs durs escortés de faux sages
Qui troubleront l’esprit de chaque nation
En donnant un faux sens à ma rédemption.« [J 33, 1]
»Seuls, peut-être, Leopardi, Edgar Poë et Dostoïevsky ont éprouvé un tel dénuement de bonheur, une telle puissance de désolation. Autour de lui, ce siècle, qui semble par ailleurs florissant et multiple, prend la terrible figure d’un désert.« Edmond Jaloux: Le centenaire de Baudelaire p 77 (La Revue hebdomadaire 30e année, 27 2 juillet 1921) [J 33, 2]
»Seul, Baudelaire a fait de la poésie une méthode d’analyse, une forme d’introspection. Par là, il est bien du même âge que Flaubert ou que Claude Bernard.« Edmond Jaloux: Le centenaire de Baudelaire (La revue hebdomadaire 30e année, 27 2 juillet 1921) p 69 [J 33, 3]
Register der baudelaireschen Sujets bei Jaloux: »irritabilité nerveuse de l’individu voué à la solitude …; horreur de la condition humaine et nécessité de lui donner de la dignité par la religion ou par l’art …; amour de la débauche pour s’oublier ou se punir …; passion des voyages, de l’inconnu, du nouveau; … dilection pour ce qui fait penser à la mort (crépuscule, automne, spectacles funèbres) … adoration de l’artificiel; complaisance dans le spleen.« Edmond Jaloux: Le centenaire de Baudelaire (La revue hebdomadaire 30e année, 27 2 juillet 1921) p 69 Hier wird sichtbar, daß die ausschließliche Berücksichtigung psychologischer Tatbestände die Einsicht in die eigentliche Originalität Baudelaires vereitelt. [J 33, 4]