Zum Hauptinhalt springen
[Baudelaire: J 42, 8 - J 50 a, 2]

Horoskop von Baudelaire, angefertigt für Raynaud von Paul Flambart: »L’énigme psychologique de Baudelaire est presque tout entière dans cette alliance entre deux choses qui sont le moins faites d’ordinaire pour s’unir: un grand souffle d’inspiration et un pessimisme débordant.« Ernest Raynaud: Ch Baudelaire Paris 1922 p 54 Die psychologische Antinomie Baudelaires in ihrer abgegriffensten Formulierung. [J 42, 8]

»Est-ce à dire que l’on doive assimiler Baudelaire à Dante, comme le fait M. de Reynold; à qui M. Ernest Raynaud avait indiqué la voie? S’il s’agit du génie poétique, l’admiration … ne saurait aller jusque-là. S’il s’agit de la tendance philosophique, on remarquera que Dante … introduit dans son œuvre des idées déjà modernes, fort en avance sur son époque, ainsi que l’a très bien montré Lamennais; tandis que Baudelaire … exprime l’esprit du moyen âge intégral et se trouve donc en retard sur son temps. Si l’on va au fond des choses, loin de continuer Dante, il en diffère donc du tout au tout.« Paul Souday: Gonzague de Reynold: Charles Baudelaire (Le Temps 21 avril 1921 Les livres) [J 42 a, 1]

»Les éditions nouvelles des Fleurs du mal s’annoncent ou commencent à paraître. Il n’en existait jusqu’ici, dans le commerce, que deux, l’une à six francs, l’autre à trois francs cinquante. En voici une à vingt sols.« Paul Souday: Le cinquantenaire de Baudelaire (Le temps 4 juin 1917) [J 42 a, 2]

Nach Souday – in der Anzeige der Briefe Baudelaires (Le Temps 17 août 1917) – hat Baudelaire in 25 Jahren 15 000 frcs verdient. [J 42 a, 3]

»En robustes navires à l’air désœuvré et nostalgique.« [J 42 a, 4]

These von Paul Desjardins: »Baudelaire n’a pas de verve: cela revient à dire qu’il n’a que des sensations et point d’idées.« Paul Desjardins: Charles Baudelaire (Revue bleue Paris 1887 p 22) [J 42 a, 5]

»Baudelaire ne se représente pas vivement les objets; il est plus préoccupé d’enfoncer l’image dans le souvenir que de l’orner et de la peindre.« Paul Desjardin: Charles Baudelaire (Revue bleue Paris 1887 p 23) [J 42 a, 6]

Souday sucht die christlichen Velleitäten von Baudelaire mit dem Hinweis auf Pascal abzufertigen. [J 42 a, 7]

Kafka sagt: Abhängigkeit erhält jung. [J 42 a, 8]

»Cette sensation est ensuite renouvelée à l’infini par l’étonnement … Tout d’un coup Baudelaire se recule de ce qui lui est le plus familier et le découvre avec épouvante … Il se recule de lui-même; il se trouve tout neuf et prodigieusement intéressant, quoiqu’un peu malpropre:

O mon Dieu, donnez-moi la force et le courage
De contempler mon cœur et mon corps sans dégoût!«

Paul Desjardins: Ch⁠〈arles〉 B⁠〈audelaire〉 (Revue bleue Paris 1887 p 18) [J 42 a, 9]

Fatalismus von Baudelaire: »Lors du coup d’Etat de Décembre, il eut un mouvement de révolte. ›Quelle honte!‹ s’écria-t-il d’abord; puis il regarda les événements ›au point de vue providentiel‹ et se soumit comme un moine.« Desjardins: Ch B (Revue bleue 1887 p 19) [J 42 a, 10]

Die Sensibilität des Marquis de Sade hat Baudelaire – nach Desjardins – mit den Doktrinen des Jansenius vereint. [J 43, 1]

»La vraie civilisation n’est pas … dans les tables tournantes« – Anspielung auf Hugo. [J 43, 2]

»Que diras-tu ce soir …« zitiert als Gedicht eines »poëte chez lequel une aptitude décidée pour les spéculations les plus ardues n’excluait pas une poésie solide, chaude, colorée, essentiellement originale et humaine.« Charles Barbara: L’assassinat du Pont-Rouge Paris 1859 p 79 (das Sonett p 82/83) [J 43, 3]

Barrés: »Chez lui le moindre vocable trahit l’effort par où il atteignit si haut.« cit Gide: B⁠〈audelaire〉 et M Faguet N⁠〈ouvelle〉 R⁠〈evue〉 F⁠〈rançaise〉 1 novembre 1910 p 513 [J 43, 4]

»Une phrase de Brunetière va nous aider … davantage: ›… Le mouvement, l’imagination lui manquent.‹ … Accordons que mouvement et imagination lui manquent … Il est dès lors permis de se demander, puisque voici tout de même les Fleurs du Mal, si c’est bien essentiellement l’imagination qui fait le poète; ou, puisqu’il plaît décidément à MM. Faguet et Brunetière de n’appeler poésie qu’un certain développement oratoire versifié, s’il ne sied pas de saluer en Baudelaire autre chose et plus qu’un poète: le premier artiste en poésie.« André Gide: B et M Faguet NRF (II) 1 nov⁠〈embre〉 1910 p 513/4 – Gide zitiert im Anschluß daran (p 517) Baudelaires: »L’imagination, cette reine des facultés« und räumt ein, daß dieser Sachverhalt dem Dichter nicht bewußt war. [J 43, 5]

»L’apparente impropriété des termes, qui irritera tant certains critiques, cette savante imprécision dont Racine déjà usait en maître … cet espacement, ce laps entre l’image et l’idée, entre le mot et la chose, est précisément le lieu que l’émotion poétique va pouvoir venir habiter.« A Gide: B et M Faguet NRF II, 1 nov 1910 p 512 [J 43, 6]

»La durée n’est promise qu’à ceux des écrivains capables d’offrir aux successives générations des nourritures renouvelées; car chaque génération apporte une faim différente.« A Gide: B et M Faguet NRF II 1 nov 1910 p 503 [J 43, 7]

Faguet vermißt bei Baudelaire le mouvement. Gide, auf »Je hais le mouvement« und die Rahmengedichte verweisend, sagt: »La plus grande nouveauté de son art, n’a-t-elle pas été précisément d’immobiliser ses poèmes, de les développer en profondeur!« Gide: B et M Faguet NRF II 1 nov 1910 p 507/8 [J 43, 8]

Proust sagt zu der Zeile »Ses bras vaincus …« in der Vorrede zu 〈Paul Morand:〉 Tendres Stocks 〈Paris 1921〉 p 15 – sie seien wie aus dem Britannicus. – Die heraldische Prägung des Bildes! [J 43 a, 1]

Höchst scharfsichtiges Urteil von Proust über Sainte-Beuves Verhalten zu Baudelaire in der Vorrede zu den Tendres Stocks. [J 43 a, 2]

Zu »ces concerts … quelque héroïsme au cœur du citadin« bemerkt Proust (〈A propos de Baudelaire La nouvelle revue française 1 juin 1921〉 p 646)⁠〈:〉 »Il semble impossible d’aller au delà.« [J 43 a, 3]

»Je n’ai pas eu le temps de parler du rôle des cités antiques dans Baudelaire et de la couleur écarlate qu’elles mettent ça et là dans son œuvre.« Marcel Proust: A propos de Baudelaire NRF 1 juin 1921 p 656 (VIII) [J 43 a, 4]

Vom Ende der »Andromaque« wie des Voyage meint Proust, daß es à plat fällt. Er nimmt an der extremen Einfachheit dieser Abschlüsse Anstoß. [J 43 a, 5]

»Une capitale n’est pas absolument nécessaire à l’homme.« de Sénancourt: Obermann Paris 〈1901〉 ed Fasquelle p 248 [J 43 a, 6]

»Le premier …, il montre la femme dans l’alcôve, au milieu non seulement de ses bijoux et de ses parfums, mais de ses fards, sous son linge, et dans ses vêtements, balançant le feston et l’ourlet. Il la … compare aux bêtes, à l’éléphant, au singe, au serpent.« John Charpentier: La poésie britannique et B⁠〈audelaire〉 (Mercure de France 1 mai 1921 CXLVII p 673⁠〈)〉 [J 43 a, 7]

Zur Allegorie: »Sa plus grande gloire, a écrit Théophile Gautier [Préface à l’édition de 1863], ›sera d’avoir fait entrer dans les possibilités du style des séries de choses, de sensations et d’effets innommés par Adam, le grand nomenclateur‹. Il nomme … les espoirs et les regrets, les curiosités et les craintes qui grouillent dans les ténèbres du monde intérieur.« John Charpentier: La poésie britannique et Baudelaire 1 Mai 1921 Mercure de France CXLVII p 674 [J 43 a, 8]

»L’invitation au voyage«⁠〈,〉 von Mereschkowski ins Russische übersetzt, ist eine Zigeunerromanze geworden »Holubka moïa«. [J 43 a, 9]

Zu L’irrémédiable zitiert Crépet (Les Fleurs du mal éd Jacques Crépet Paris 1931) p 449 folgende Stelle aus den Soirées de Saint-Pétersbourg: »Ce fleuve qu’on ne passe qu’une fois; ce tonneau des Danaïdes toujours rempli et toujours vide; ce foie de Titye, toujours renaissant sous le bec du vautour qui le dévore toujours … sont autant d’hiéroglyphes parlant, sur lesquels il est impossible de se méprendre.« [J 43 a, 10]

Brief an Calonne, den Herausgeber der Revue contemporaine, vom 11 Februar 1859: »Danse macabre n’est pas une personne, c’est une allégorie. Il me semble qu’il ne faut pas de majuscules, allégorie archiconnue.« Fleurs du mal éd Crépet Paris 1931 p 459 [J 44, 1]

Zu l’amour du mensonge. Aus einem Brief an Alphonse de Calonne: »Le mot royale facilitera pour le lecteur l’intelligence de cette métaphore qui fait du souvenir une couronne de tours, comme celles qui inclinent le front des déesses de maturité, de fécondité, et de sagesse.« Fleurs du mal éd Jacques Crépet Paris 1931 p 461 [J 44, 2]

Geplanter Gedichtzyklus »Onéirocritie«: »Symptômes de ruines. Bâtiments immenses, pélasgiens, l’un sur l’autre. Des appartements, des chambres, des temples, des galeries, des escaliers, des cœcums, des belvédères, des lanternes, des fontaines, des statues. – Fissures, lézardes. Humidité provenant d’un réservoir situé près du ciel. – Comment avertir les gens, les nations? – Avertissons à l’oreille les plus intelligents. / Tout en haut, une colonne craque et ses deux extrémités se déplacent. Rien n’a encore croulé. Je ne peux retrouver l’issue. Je descends, puis je remonte. Une tour. – Labyrinthe. Je n’ai jamais pu sortir. J’habite pour toujours un bâtiment qui va crouler, un bâtiment travaillé par une maladie secrète. – Je calcule en moi-même, pour m’amuser, si une si prodigieuse masse de pierres, de marbres, de statues, de murs qui vont se choquer réciproquement, seront très-souillés par cette multitude de cervelles, de chairs humaines et d’ossements concassés. Je vois de si terribles choses en rêve, que je voudrais quelquefois ne plus dormir, si j’étais sûr de n’avoir pas trop de fatigue.« Nadar: Charles Baudelaire intime Paris 1911 p 136/37 [〈Baudelaire: Œuvres〉 ed Le Dantec II p 696] [J 44, 3]

Proust vom »Balcon«: »Bien des vers du Balcon de Baudelaire donnent aussi cette impression de mystère.« (p 644) Dies im Gegensatz zu Hugo: »Victor Hugo fait toujours merveilleusement ce qu’il faut faire … Mais … la fabrication – la fabrication même de l’impalpable – est visible.« Marcel Proust: A propos de Baudelaire NRF XVI Paris 1921 〈643/644〉 [J 44, 4]

Zu den Rahmengedichten: »Le monde de Baudelaire est un étrange sectionnement du temps où seuls de rares jours notables apparaissent; ce qui explique les fréquentes expressions telles que ›Si quelque soir‹ etc.« M Proust: A propos d⁠〈e〉 B⁠〈audelaire〉 NRF XVI 1 juin 1921 p 652 [J 44, 5]

Brief Meryons vom 31 März 1860 an Nadar; er will nicht von ihm photographiert werden. [J 44, 6]

»Quant au mobilier baudelairien … qu’il serve à donner une leçon aux dames élégantes de nos vingt dernières années … Que devant la prétendue pureté de style qu’elles ont pris tant de peine à atteindre, elles songent qu’on a pu être le plus grand et le plus artiste des écrivains, en ne peignant que des lits à ›rideaux‹ refermables (Pièces condamnées) des halls pareils à des serres (Une martyre), des lits pleins d’odeurs légères, des divans profonds comme des tombeaux, des étagères avec des fleurs, des lampes qui ne brûlaient pas très longtemps (Pièces condamnées), si bien qu’on n’était plus éclairé que par un feu de charbon. Monde baudelairien que vient par moment mouiller et enchanter un souffle parfumé du large … grâce à ces portiques … ›ouverts sur des cieux inconnus‹ (La Mort) ou ›que les soleils marins teignaient de mille jeux‹ (La Vie antérieure).« M Proust: A propos de Baudelaire NRF XVI p 652 1 juin 1921 [J 44 a, 1]

Über die Pièces condamnées: »Elles reprennent leurs places entre les plus hautes pièces du livre comme ces lames altières de cristal qui s’élèvent majestueusement, après les soirs de tempête et qui élargissent de leurs cimes intercalées, l’immense tableau de la mer.« Proust lc p 655 [J 44 a, 2]

»Comment a-t-il pu s’intéresser si particulièrement aux lesbiennes …? Quand Vigny, irrité contre la femme, l’a expliquée par les mystères de l’allaitement …, par sa psychologie ›Toujours ce compagnon dont le cœur n’est pas sûr‹, on comprend que dans son amour déçu et jaloux il ait écrit: ›la Femme aura Gomorrhe et l’Homme aura Sodome‹. Mais du moins c’est en irréconciliables ennemis qu’il les pose loin l’un de l’autre … Il n’en est nullement de même pour Baudelaire … Cette ›liaison‹ entre Sodome et Gomorrhe que dans les dernières parties de mon ouvrage … j’ai confiée à une brute, Charles Morel (ce sont du reste les brutes à qui ce rôle est d’habitude réparti), il semble que Baudelaire s’y soit de lui-même ›affecté‹ d’une façon toute privilégiée. Ce rôle, combien il eût été intéressant de savoir pourquoi Baudelaire l’avait choisi, comment il l’avait rempli. Ce qui est compréhensible chez Charles Morel reste profondément mystérieux chez l’auteur des Fleurs du Mal.« Marcel Proust: A propos de Baudelaire NRF XVI p 655/656 1 juin 1921 [J 44 a, 3]

Louis Ménard – der unter dem Pseudonym Louis de Senneville den Prométhée délivré veröffentlicht hatte – im Septemberheft 1857 der Revue philosophique et religieuse (cit Fleurs du mal éd Crépet Paris 1930 p 362/ 363): »Il a beau parler sans cesse de la vermine et des scorpions qu’il a dans l’âme et se prendre pour type de tous les vices, il est facile de voir que son plus grand défaut consiste dans une imagination trop libertine, défaut trop commun chez les érudits qui ont passé leur jeunesse dans la retraite … Qu’il entre dans la vie commune, et il saura revêtir de cette forme qu’il possède à un si haut degré des créations vivantes et saines. Il sera père de famille et publiera des livres qu’il pourra faire lire à ses enfants. Jusque-là il restera un lycéen de 1828 ayant subi ce que Geoffroy Saint-Hilaire appelle un arrêt de développement.« [J 45, 1]

Aus dem réquisitoire de M Pinard: »Je peins le mal avec ses enivrements, mais aussi avec ses misères et ses hontes, direz-vous! Soit; mais tous ces nombreux lecteurs pour lesquels vous écrivez, car vous tirez à plusieurs milliers d’exemplaires et vous vendez à bas prix, ces lecteurs multiples, de tout rang, de tout âge, de toute condition, prendront-ils l’antidote dont vous parlez avec tant de complaisance?« cit Fleurs du mal éd Crépet Paris 1930 p 334 [J 45, 2]

Bahnbrechend für die Kritik der cuistres universitaires die von Louis Goudall Figaro 4 novembre 1855. Dieser schrieb nach der Publikation in der Revue des Deux Mondes: »Baudelaire, déchu de sa renommée de surprise, ne sera plus cité désormais que parmi les fruits secs de la poésie contemporaine.« cit Fleurs du Mal éd Crépet Paris 1930 p 306 [J 45, 3]

1850 sah Asselineau bei Baudelaire ein von einem Kalligraphen geschriebenes Exemplar der Gedichte in zwei kartonierten vergoldeten Quartbänden. [J 45, 4]

Crépet (Fleurs du mal éd Crépet p 300) sagt, daß manche seiner Freunde Baudelaires Gedichte um 1846 im Kopfe hatten. Gedruckt waren um diese Zeit nur drei. [J 45, 5]

Mai 1852 »Les Limbes, poésies intimes de Georges Durant, recueillies et publiées par son ami Th Véron.« [J 45, 6]

Anzeige der Limbes in No 2 des Echo des marchands de vin⁠〈:〉 »Les Limbes Poésies par Charles Baudelaire Le livre paraîtra à Paris et à Leipzig le 24 février 1849.« [J 45, 7]

Leconte de Lisle in der Revue Européenne 1 décembre 1861. Er spricht u. a. von »cette étrange manie d’affubler de mauvaises rimes les découvertes industrielles modernes«. Er nennt das œuvre von Baudelaire »marquée du sceau énergique d’une longue méditation«. Das Inferno spielt in seiner Anzeige eine große Rolle, cit Fleurs du mal éd Crépet p 385 U386 [J 45 a, 1]

Swinburnes Artikel im Spectator vom 6 September 1862. Der Autor hatte damals 25 Jahre. [J 45 a, 2]

Paris bei de Reynold als antichambre à l’Enfer Baudelairien. Was das zweite Kapitel des »L’art et l’œuvre« betitelten zweiten Teils, welches seinerseits »La vision de Paris« heißt, enthält, ist nichts als eine langatmige, subalterne Umschreibung von Gedichten. [J 45 a, 3]

Villon et Baudelaire: »Chez l’un, on retrouve le christianisme macabre et mystique d’un âge en train de perdre la foi; chez l’autre, le christianisme en quelque sorte désaffecté d’un âge qui cherche à retrouver la foi.« Gonzague de Reynold: Charles Baudelaire Paris Genève 1920 p 220 [J 45 a, 4]

de Reynold führt eine schematische Parallele des XV und des XIX Jahrhunderts als Zeitalter der décadence durch, wo ein extremer Realismus und ein extremer Idealismus, auch Unruhe, Pessimismus und Egoismus herrschen. [J 45 a, 5]

Imitatio Christi I, 20 De amore solitudinis et silentii: »Quid potes alibi videre, quod hic non vides? Ecce caelum et terra et omnia elementa: nam ex istis omnia sunt facta.« [J 45 a, 6]

Mallarmé: Autrefois, en marge d’un Baudelaire: »Ce torrent de larmes illuminées par le feu de bengale de l’artificier Satan qui se meut derrière?« Stéphane Mallarmé: Divagations Paris 1897 p 60 [J 45 a, 7]

4 Dezember 1847⁠〈:〉 »A partir du jour de l’an, je commence un nouveau métier … le Roman. Il est inutile que je vous démontre ici la gravité, la beauté et le côté infini de cet art-là.« Ch⁠〈arles〉 B⁠〈audelaire〉: Lettres à sa mère Paris 1932 p 26 [J 45 a, 8]

8 Dezember 1848: »Une autre raison pour laquelle je serais heureux que vous puissiez satisfaire à ma demande, est que je crains vivement ici un mouvement insurrectionnel, et que rien n’est plus déplorable que d’être absolument privé d’argent dans ces moments-là.« Ch B: Lettres à sa mère Paris 1932 p 33 [J 45 a, 9]

»De la fin du second Empire à nos jours, le mouvement philosophique et l’épanouissement des Fleurs du Mal sont concordants. C’est ce qui explique la destinée singulière d’une œuvre dont les parties essentielles sont encore entourées d’ombre mais de jour en jour apparaissent mieux.« Alfred Capus Le Gaulois 1921 cit Fleurs du Mal éd Crépet Paris 1931 p 50 [J 46, 1]

27 mars 1852 spricht er seiner Mutter gegenüber von »confection d’articles maladifs faits à la hâte.« 〈Charles Baudelaire:〉 Lettres à sa mère Paris 1932 p 39 [J 46, 2]

27 mars 1852⁠〈:〉 »Engendrer est la seule chose qui donne à la femelle l’intelligence morale; quant aux jeunes femmes sans état et sans enfants, ce n’est que coquetterie, implacabilité et crapule élégante.« Lettres à sa mère Paris 1932 p 43 [J 46, 3]

In einem Brief an die Mutter nennt Baudelaire als Refugium für seine Arbeit neben dem Café das Cabinet de lecture. [J 46, 4]

4 Dezember 1854⁠〈:〉 »Dois-je me résigner à me coucher, et à rester couché faute de vêtements?« Lettres à sa mère Paris 1932 p 74 (p 101 bittet er leihweise um Taschentücher) [J 46, 5]

20 Dezember 1855 Baudelaire spielt mit dem Gedanken, um eine Subvention einzukommen: »Jamais mon nom ne paraîtra dans les ignobles paperasses d’un gouvernement.« Lettres à sa mère p 110 [J 46, 6]

Problematische Briefstelle vom 9 Juli 1857 zu den Fleurs du mal: »Du reste, épouvanté moi-même de l’horreur que j’allais inspirer, j’en ai retranché un tiers aux épreuves.« Lettres à sa mère p 110 [J 46, 7]

Der spleen de Paris scheint 1857 (vgl p in Brief vom 9 Juli 1857) vorübergehend den Titel »Poèmes nocturnes« gehabt zu haben. [J 46, 8]

Geplanter Essay (Lettres à sa mère p 139) Machiavel et Condorcet. [J 46, 9]

6 mai 1861⁠〈:〉 »›Et Dieu!‹ diras-tu. Je désire de tout mon cœur (avec quelle sincérité, personne ne peut le savoir que moi!) croire qu’un être extérieur et invisible s’intéresse à ma destinée; mais comment faire pour le croire?« Lettres à sa mère p 173 [J 46, 10]

6 mai 1861⁠〈:〉 »J’ai quarante ans et je ne pense pas aux collèges sans douleur, non plus qu’à la crainte que mon beau-père m’inspirait.« Lettres à sa mère Paris 1932 p 176 [J 46 a, 1]

Zur geplanten Luxusausgabe 10 Juli 1861: »Quelle est la maman qui donnera les Fleurs du mal en étrennes à ses enfants? et même quel papa?« Lettres à sa mère p 186 [J 46 a, 2]

Seine Augen sind durch Arbeiten im Louvre überanstrengt: »Deux boules de loto sanglantes.« Lettres à sa mère p 191 [J 46 a, 3]

Über die »Misérables« – 11 août 1862 – »Ce livre est immonde et inepte. J’ai montré, à ce sujet, que je possédais l’art de mentir.« Lettres à sa mère p 212 [J 46 a, 4]

3 juin 1863⁠〈.〉 Er spricht von Paris »où je m’ennuie depuis plusieurs mois, comme jamais personne au monde ne s’est ennuyé.« Lettres à sa mère p 218 [J 46 a, 5]

Schluß des crépuscule du soir: die Muse selbst, die sich vom Dichter abkehrt, um die Worte der Inspiration vor sich hin zu flüstern. [J 46 a, 6]

Baudelaire plante eine réfutation de la Préface de la vie de César par Napoléon III. [J 46 a, 7]

Unterm 4 mai 1865 erwähnt Baudelaire seiner Mutter gegenüber einer article »immensément long, dans la Revue germanique«. (Lettres à sa mère p 260) [J 46 a, 8]

5 mars 1866⁠〈:〉 »Je n’aime rien tant que d’être seul. Mais ce n’est pas possible et il paraît que l’école Baudelaire existe.« Lettres à sa mère p 301 [J 46 a, 9]

23 décembre 1865⁠〈:〉 »Si jamais je peux rattraper la verdeur et l’énergie dont j’ai joui quelquefois, je soulagerai ma colère par des livres épouvantables. Je voudrais mettre la race humaine tout entière contre moi. Je vois là une jouissance qui me consolerait de tout.« Lettres à sa mère p 278 [J 46 a, 10]

»A mesure que l’homme avance dans la vie, … ce que le monde est convenu d’appeler la beauté perd bien de son importance … Dès lors la beauté ne sera plus que la promesse du bonheur … La beauté sera la forme qui garantit le plus de bonté, de fidélité au serment, de loyauté dans l’exécution du contrat, de finesse dans l’intelligence des rapports.« p 424 Und weiter mit Beziehung auf die Ecole païenne, zu der diese Bemerkung die Note darstellt: »Quels moyens pouvais-je efficacement employer pour persuader à un jeune étourdi que l’irrésistible sympathie que j’éprouve pour les vieilles femmes, ces êtres qui ont beaucoup souffert par leurs amants, leurs maris, leurs enfants, et aussi par leurs propres fautes, n’est mêlée d’aucun appétit sexuel?« Ch B: Œuvres complètes ed Le Dantec II p 424/25 [J 47, 1]

»Depuis quelque temps … il me semble que je fais un mauvais rêve, que je roule à travers le vide et qu’une foule d’idoles de bois, de fer, d’or et d’argent, tombent avec moi, me poursuivent dans ma chute, me cognent et me brisent la tête et les reins.« Ch B: Œuvres complètes II p 420/21 (L’Ecole païnne) Vgl die Anekdote von Baudelaire und dem mexikanischen Idol. [J 47, 2]

Gegen Ende des zweiten Kaiserreichs, als das Regime seinen Druck lockert, verliert die Theorie des l’art pour l’art an Prestige. [J 47, 3]

Aus der Darstellung des »Guys« ist zu ersehen, daß dieser Künstler Baudelaire durch weniges derart faszinierte wie durch seine Behandlung der Hintergründe, die kaum von der eines Theaterhintergrundes abweicht. Da diese Bilder aber, zum Unterschied von den Dekorationen der Bühne aus der Nähe in Augenschein zu nehmen sind, so entwertet sich dem Beschauer der Zauber der Ferne, ohne daß er darauf verzichtet sie zu ermessen. Den Blick, den Baudelaire hier und an andern Stellen der Ferne zuwendet, hat er im Aufsatz über Guys selber gekennzeichnet. Baudelaire hält den Ausdruck der orientalischen Hure fest: »Elle porte le regard à l’horizon, comme la bête de proie; même égarement, même distraction indolante, et aussi, parfois, même fixité d’attention.« Ch B: Œuvres II p 359 [J 47, 4]

Baudelaire spricht in L’Héautontimorouménos selbst von seiner schrillen Stimme. [J 47, 5]

Es ist entscheidender Wert auf Baudelaires Bemühung zu legen, desjenigen Blicks habhaft zu werden, in dem der Zauber der Ferne erloschen ist. (vgl L’amour du mensonge) Hierzu meine Definition der Aura als der Ferne des im Angeblickten erwachenden Blicks. [J 47, 6]

Der Blick, in dem der Zauber der Ferne erloschen ist: »Plonge tes yeux dans les yeux fixes | Des Satyresses ou des Nixes.« L’avertisseur [J 47 a, 1]

Zu den geplanten, nicht geschriebenen Poèmes en prose gehört »La fin du monde«. Seine Thematik dürfte in folgendem Stück der Fusées XXII angedeutet sein: »Le monde va finir. La seule raison, pour laquelle il pourrait durer, c’est qu’il existe. Que cette raison est faible, comparée à toutes celles qui annoncent le contraire, particulièrement à celle-ci: Qu’est-ce que le monde a désormais à faire sous le ciel? – Car, en supposant qu’il continuât à exister matériellement, serait-ce une existence digne de ce nom et du Dictionnaire historique? … Quant à moi, qui sens quelquefois en moi le ridicule d’un prophète, je sais que je n’y trouverai jamais la charité d’un médecin. Perdu dans ce vilain monde, coudoyé par les foules, je suis comme un homme lassé dont l’œil ne voit en arrière, dans les années profondes, que désabusement et amertume, et, devant lui, qu’un orage où rien de neuf n’est contenu … Je crois que j’ai dérivé … Cependant, je laisserai ces pages, – parce que je veux dater ma colère.« Ch B: Œuvres II p 639, 641/642 – Im Manuscript findet sich für das letzte Wort die Variante »tristesse«. [J 47 a, 2]

Das Stück »Le monde va finir« (Fusées XXII) enthält, mit der apokalyptischen Träumerei verwoben, eine von furchtbarer Bitterkeit erfüllte Kritik der Gesellschaft des zweiten Kaiserreichs. (Sie klingt vielleicht hin und wieder an Nietzsches Vorstellung vom »letzten Menschen« an.) Diese Kritik hat zum Teil prophetische Züge. Es heißt von der kommenden Gesellschaft: »Rien, parmi les rêveries sanguinaires, sacriléges ou anti-naturelles des utopistes, ne pourra être comparé à ses résultats positifs … les gouvernants seront forcés, pour se maintenir et pour créer un fantôme d’ordre, de recourir à des moyens qui feraient frissonner notre humanité actuelle, pourtant si endurcie? … La justice, si, à cette époque fortunée, il peut encore exister une justice, fera interdire les citoyens qui ne sauront pas faire fortune … Ces temps sont peut-être bien proches; qui sait même s’ils ne sont pas venus, et si l’épaississement de notre nature n’est pas le seul obstacle qui nous empêche d’apprécier le milieu dans lequel nous respirons?« Ch B: Œuvres II p 640/41 [J 47 a, 3]

»En somme, devant l’histoire et devant le peuple français, la grande gloire de Napoléon III aura été de prouver que le premier venu peut, en s’emparant du télégraphe et de l’Imprimerie nationale, gouverner une grande nation. Imbéciles sont ceux qui croient que de pareilles choses peuvent s’accomplir sans la permission du peuple.« Ch B: Œuvres II p 655 (Mon cœur mis à nu XLIV) [J 48, 1]

»Sentiment de solitude, dès mon enfance. Malgré la famille, et au milieu des camarades, surtout, – sentiment de destinée éternellement solitaire.« Ch B. Œuvres II p 645 (Mon cœur mis à nu) [J 48, 2]

»La vérité, pour être multiple, n’est pas double.« Ch B: Œuvres II p 63 Salon de 1846 Aux Bourgeois [J 48, 3]

»L’allégorie est un des plus beaux genres de Pan.« Ch B: Œuvres II p 30 Salon de 1845 [J 48, 4]

»Il faut que la volonté soit une faculté bien belle et toujours fructueuse, pour qu’elle suffise à donner un cachet … à des œuvres … d’un ordre secondaire … Le spectateur jouit de l’effort et l’œil boit la sueur.« Ch B: Œuvres II Salon de 1845 〈p 26〉 [J 48, 5]

»L’idée du progrès. Ce fanal obscur, invention du philosophisme actuel, breveté sans garantie de la nature ou de la Divinité, cette lanterne moderne jette des ténèbres sur tous les objets de la connaissance; la liberté s’évanouit, le châtiment disparaît.« Ch B: Œuvres II p 148 Exposition universelle de 1855 [J 48, 6]

»La bêtise est souvent l’ornement de la beauté, c’est elle qui donne aux yeux cette limpidité morne des étangs noirâtres, et ce calme huileux des mers tropicales.« Ch B:.Œuvres II p 622 (Choix de maximes consolantes sur l’amour) [J 48, 7]

»Règle sommaire et générale: en amour, gardez-vous de la lune et des étoiles, gardez-vous de la Vénus de Milo.« Ch B: Œuvres II p 624 (Choix de maximes consolantes sur l’amour) [J 48, 8]

Baudelaire hat niemals aufgehört, auf den Gehalt zu dringen. Sein Zeitalter verbot ihm, ihn so zu formulieren, daß seine gesellschaftliche Haltung unmittelbar faßlich geworden wäre. Vielmehr hat er ihn da, wo er ihm die Faßlichkeit zu geben suchte – in den Aufsätzen über Dupont – ebenso verfehlt, wie in den theoretischen Versuchen, die er am Christentum orientierte. Immerhin enthält die Formulierung, die er in dem letzten Zusammenhang gelegentlich niederschreibt: »Combien prête-t-on sur une lyre au Mont-de-Pieté?« einen sehr geglückten Ausdruck seines Dringens auf eine Kunst, die sich der Gesellschaft ausweisen kann. Der Satz Ch B: Œuvres II p 422 L’école païenne [J 48, 9]

Zur Allegorie: »Qu’attendez-vous du ciel ou de la sottise du public? Une fortune suffisante pour élever dans vos mansardes des autels à Priape et à Bacchus? … Je comprends les fureurs des iconoclastes et des musulmans contre les images. J’admets tous les remords de saint Augustin sur le trop grand plaisir des yeux.« Ch B: Œuvres II p 422 et 423 (L’école païenne) [J 48 a, 1]

Zum physiognomischen Leitbild von Baudelaire gehört, daß er den Gestus des Dichters auf Kosten der Berufsmerkmal⁠〈e〉 des Schriftstellers forciert. Er geht dann ähnlich vor wie die Dirne, die ihre Physiognomie als Sexualobjekt oder als »Liebende« forciert, um ihre beruflichen Praktiken zu verdecken. [J 48 a, 2]

Sind die Gedichte der Epaves nach dem großartigen Bilde von Proust die Schaumkämme im Meer der baudelaireschen Dichtung, so formieren die der tableaux parisiens ihren Nothafen. Man findet insbesondere in diesen Gedichten kaum einen Nachklang der Revolutionsstürme, die über Paris dahingegangen sind. Darin erinnern sie an die vierzig Jahre spätere Dichtung von Heym, bei dem der entsprechende Sachverhalt ins Bewußtsein und die Marseillaise demgemäß unter die Erde getreten ist; die beiden letzten Terzinen des Sonetts »Berlin III«, das den Sonnenuntergang im winterlichen Berlin beschreibt, lauten:

»Ein Armenkirchhof ragt, schwarz, Stein an Stein,
Die Toten schaun den roten Untergang
Aus ihrem Loch. Er schmeckt wie starker Wein.

Sie sitzen strickend an der Wand entlang,
Mützen aus Ruß dem nackten Schläfenbein,
Zur Marseillaise, dem alten Sturmgesang.«

Georg Heym: Dichtungen München 1922 p 11 [J 48 a, 3]

Ein für den Blanqui-Vergleich entscheidender Vers: »Quand la terre est changée en un cachot humide.« Spleen IV [J 48 a, 4]

Die Vorstellung von der Stillegung der Natur tritt vielleicht als Zuflucht der ahnungsvollen Phantasie unmittelbar vor de⁠〈m〉 Kriege bei Georg Heym in Bildern auf, auf die der spleen Baudelaires noch nicht verfallen konnte:

»Die Meere aber stocken. In den Wogen
Die Schiffe hängen modernd und verdrossen.«

Georg Heym: Dichtungen München 1922 p 73 (Umbra vitae) [J 48 a, 5]

Es wäre ein großer Irrtum, in den kunsttheoretischen Positionen Baudelaires nach 1852, die sich von denen um 1848 so sehr unterscheiden, den Niederschlag einer Entwicklung zu sehen. (Es gibt wenige Künstler, deren Produktion so wenig von einer Entwicklung zeugt wie die Baudelairesche.) In diesen Positionen handelt es sich um theoretische Extreme, deren dialektische Vermittelung von Baudelaires œuvre gegeben wird, ohne seinem Nachdenken durchaus präsent zu sein. Sie besteht in dessen zerstörende⁠〈m〉, purifikatorischen Charakter. Diese Kunst ist nützlich, indem sie zerstörend ist. Ihr zerstörender Ingrimm richtet sich nicht zum wenigsten gegen den fetischistischen Kunstbegriff. Dadurch dient sie der »reinen« Kunst im Sinne einer gereinigten. [J 49, 1]

Die ersten Gedichte der fleurs du mal sind sämtlich der Figur des Dichters gewidmet. Aus ihnen geht, gerade indem der Dichter sich auf ein Amt und einen Auftrag beruft, hervor, daß die Gesellschaft keine solchen mehr zu vergeben hat. [J 49, 2]

Dem Auftauchen des »Ich« in den Gedichten von Baudelaire nachzugehen, würde vielleicht ein⁠〈e〉 mögliche klassifikatorische Gruppierung ergeben. In den fünf ersten Gedichten der Fleurs du mal findet es sich nur ein einziges Mal. Auch später sind Gedichte, in denen das Ich ausfällt, nicht selten. Wesentlicher – und bewußter zugleich – ist, wie es in andern, zB Réversibilité oder Harmonie du soir, hintangehalten wird. [J 49, 3]

La belle Dorothée – sie muß ihre elfjährige Schwester loskaufen. [J 49, 4]

»Je vous assure que les secondes maintenant sont fortemen et solennellement accentuées, et chacune, en jaillissant de la pendule, dit: – ›Je suis la Vie, l’insupportable, l’implacable Vie!‹« Ch B: Œuvres I p 411 (La chambre double) [J 49, 5]

Aus den »Quelques mots d’introduction« zum Salon de 1845: »Et tout d’abord, à propos de cette impertinente appellation, le bourgeois, nous déclarons que nous ne partageons nullement les préjugés de nos grands confrères artistiques qui se sont évertués depuis plusieurs années à jeter l’anathème sur cet etre inoffensif … Et enfin, il y a tant de bourgeois parmi les artistes, qu’il vaut mieux, en somme, supprimer un mot qui ne caractérise aucun vice particulier de caste.« Œuvres II p 15/16 Die gleiche Tendenz in der Vorrede Aux bourgeois des Salons von 1846. [J 49, 6]

Die Figur der lesbischen Frau gehört zu den heroischen Leitbildern Baudelaires. [In der Sprache seines Satanismus bringt er das selbst zum Ausdruck. Es bleibt ebensowohl in einer unmetaphysischen, kritischen faßlich.] Das neunzehnte Jahrhundert begann, die Frau rückhaltlos in den Prozeß der Warenproduktion einzubeziehen. Die Theoretiker waren sich darin einig, daß ihre spezifische Weiblichkeit damit gefährdet würde; männliche Züge müßten im Laufe der Zeit notwendig an der Frau in Erscheinung treten. Baudelaire bejaht diese Züge. Gleichzeitig aber will er sie der ökonomischen Botmäßigkeit streitig machen. So kommt er dazu, dieser Entwicklungstendenz der Frau den rein sexuellen Akzent zu geben. Das Leitbild der lesbischen Frau bringt die zwiespältige Position der »Moderne« gegenüber der technischen Entwicklung zum Ausdruck. (Was er George Sand nicht verzeihen konnte, das war wohl, dieses Bild, dessen Züge sie trug, durch ihre humanitäre Gesinnung profaniert zu haben. Baudelaire sagte, sie sei schlimmer als Sade.) [J 49 a, 1]

Der Begriff des Originalbeitrags war zu Baudelaires Zeit nicht so geläufig und maßgebend wie er es heute ist. Oft hat Baudelaire seine Gedichte zur Zweit- oder Dritt-Publikation abgegeben, ohne daß jemand Anstoß daran genommen hätte. Auf Schwierigkeiten stieß er damit erst gegen Ende seines Lebens, bei den petits poèmes en prose. [J 49 a, 2]

Seit dem siebenzehnten Jahre führte Baudelaire das Leben eines 〈Literaten?〉. Man kann nicht sagen, daß er sich jemals als einen »Geistigen« bezeichnet, für »das Geistige« sich eingesetzt habe. Das Warenzeichen für die künstlerische Produktion war noch nicht erfunden. (Im übrigen kam ihm hierbei sein gebieterisches Bedürfnis, sich zu unterscheiden und abzusondern zu gute.⁠〈)〉 Er wendet sich gegen die Diffamierung des bourgois, in deren Zeichen eine ihm verdächtige Solidarität der Künstler und der Literaten zustande kam. So in dem »Musée classique du Bazar Bonne-Nouvelle⁠〈«〉 (Œuvres II p 61): »Le bourgeois qui a peu de notions scientifiques va où le pousse la grande voix de l’artiste-bourgeois. – Si on supprimait celui-ci, l’épicier porterait E. Delacroix en triomphe. L’épicier est une grande chose, un homme céleste qu’il faut respecter, homo bonae voluntatis!« Ausführlicher ein Jahr früher, in der Vorrede zum Salon de 1845. [J 49 a, 3]

Baudelaires exzentrische Eigenart war eine Maske, unter der er, man darf sagen aus Scham, die überindividuelle Notwendigkeit seiner Lebensform, bis zu einem gewissen Grade auch seines Lebenslaufs zu verbergen suchte. [J 50, 1]

Den Weltlauf zu unterbrechen – das war der tiefste Wille in Baudelaire. Der Wille Josuas. [Nicht so sehr der prophetische: denn er dachte an Umkehr nicht.] Aus diesem Willen entsprang seine Gewalttätigkeit, seine Ungeduld und sein Zorn; aus ihm entsprangen auch die immer erneuten Versuche, der Welt ins Herz zu stoßen [oder 〈sie〉 in Schlaf zu singen]. Aus diesem Willen begleitete er den Tod bei seinen Werken mit seiner Ermunterung. [J 50, 2]

Zur harmonie du soir und andern Rahmengedichten: Baudelaire bemerkt bei Poe »des répétitions du même vers ou de plusieurs vers, retours obstinés de phrases qui simulent les obsessions de la mélancolie ou de l’idée fixe.« Nouvelles Notes sur Edgar Poe (Nouvelles histoires extraordinaires Paris 〈1886〉 p 22) Stillstellung! [J 50, 3]

»– Ah! Seigneur! donnez-moi la force et le courage
De contempler mon cœur et mon corps sans dégoût!«

Hierzu: »Le Dandy doit aspirer à être sublime, sans interruption. Il doit vivre et dormir devant un miroir.« Œuvres II p 643 (Mon cœur mis à nu V) Der Vers aus »Un voyage à Cythère« [J 50, 4]

Der Schluß von la Destruction (1855 la volupté!) stellt das Bild der erstarrten Unruhe (»War wie ein Medusenschild | der erstarrten Unruh Bild« Gottfried Keller: Verlorenes Recht, verlorenes Glück) [J 50, 5]

Zu le voyage, Anfangsstrophe: der Traum von der Ferne gehört der Kindheit an. Der Reisende hat das Entfernte gesehen, aber den Glauben an die Ferne hat er verloren. [J 50, 6]

Baudelaire – der Melancholiker, den sein Stern in die Ferne weist. Aber er ist ihm nicht gefolgt. Ihre Bilder erscheinen [in seinen Gedichten] nur als Inseln, die aus dem Meer der Vorvergangenheit oder des pariser Nebels auftauchen. In ihnen fehlt selten die Negerin. Und ihr geschändeter Leib ist es, in dessen Gestalt diese Ferne sich dem zu Füßen legt, was Baudelaire nahe war: dem Paris des second empire. [J 50, 7]

Das brechende Auge ist das Urphänomen des verlöschenden Scheins. [J 50, 8]

Les petites vieilles: »Des yeux … | Luisants comme ces trous où l’eau dort dans la nuit.« [J 50, 9]

Baudelaires Jähzorn gehört zu seiner destruktiven Veranlagung. Näher kommt man der Sache, wenn man in diesen Anfällen ebenfalls ein étrange sectionnement du temps erkennt. [J 50 a, 1]

Baudelaire ist an seinen besten Stellen bisweilen kraß – niemals sonor. Seine Redeweise hebt sich an diesen Stellen von seiner Erfahrung auf so geringfügige Weise ab wie der Gestus eines vollkommenen Prälaten von seiner Person. [J 50 a, 2]