[Baudelaire: J 33, 5 - J 42, 7]
Einfluß der Fleurs du mal, um 1885, auf Rops, Moreau〈,〉 Rodin. [J 33, 5]
Einfluß der »Correspondances« auf Mallarmé. [J 33, 6]
Einfluß Baudelaires auf den Realismus, sodann auf den Symbolismus. Moréas im symbolistischen Manifest 18 septembre 1886, Figaro: »Baudelaire doit être considéré comme le véritable précurseur du mouvement poétique actuel.« [J 33, 7]
Claudel: »Baudelaire a chanté la seule passion que le XIXe siècle pût éprouver avec sincérité: le Remords.« Cit Le cinquantenaire de Charles Baudelaire Paris 1917 p 43 [J 33, 8]
»Un cauchemar dantesque« Leconte de Lisle cit Le Cinquantenaire de Charles Baudelaire Paris (Maison du livre) 1917 p 17 [J 33 a, 1]
Edouard Thierry vergleicht die Fleurs du mal mit der Ode, die Mirabeau im Gefängnis von Vincennes geschrieben habe, (cit Le Cinquantenaire de Charles Baudelaire Paris 1917 p 19〈)〉 [J 33 a, 2]
Verlaine (wo ?): »La profonde originalité de Baudelaire c’est … de représenter puissamment et essentiellement l’homme moderne … Je n’entends ici que l’homme physique moderne … l’homme moderne, avec ses sens aiguisés et vibrants, son esprit douloureusement subtil, son cerveau saturé de tabac, son sang brûlé d’alcool … Cette individualité de sensitive, pour ainsi parler, Ch. Baudelaire … la représente à l’état de type, de Héros, si vous voulez bien. Nulle part, pas même chez Henri Heine, vous ne la retrouverez si fortement accentuée.« cit Le cinquantenaire de Charles Baudelaire Paris 1917 p 18 [J 33 a, 3]
Lesbische Motive bei: Balzac (Fille aux yeux d’or) Gautier (Mlle de Maupin) Delatouche (Fragoletta) [J 33 a, 4]
Poesien an Marie Daubrun: »Chant d’automne« »Sonnet d’automne« [J 33 a, 5]
Meryon und Baudelaire sind im gleichen Jahr geboren; Meryon ein Jahr nach Baudelaire gestorben. [J 33 a, 6]
Um 1842-1845 war Baudelaire von einem weiblichen Porträt Grecos im Louvre fasziniert – so Prarond. (cit Crépet〈: Charles Baudelaire Paris 1906〉 p 70) [J 33 a, 7]
Projekt vom Mai 1846 »Les amours et la mort de Lucain«. [J 33 a, 8]
»Il avait vingt-deux ans, et se trouvait aussitôt pourvu d’un emploi à la mairie du VIIe arrondissement ›au bureau des décès‹, répétait-il souvent avec complaisance.« Maurice Rollinat: Fin d’œuvre (Gustave Geffroy: Maurice Rollinat 1846-1903) Paris 1919 p 5 [J 33 a, 9]
Barbey d’Aurevilly hat Rollinat zwischen Poe und Baudelaire plaziert; und er sagt »un poète de la famille du Dante«, lc p 8 [J 33 a, 10]
Kompositionen baudelairescher Gedichte durch Rollinat. [J 33 a, 11]
La Voix: »au plus noir de l’abîme, | Je vois distinctement des mondes singuliers.« [J 33 a, 12]
Nach Charles Toubin hatte Baudelaire 1847 zwei Domizile rue de Seine und rue de Babylone: An den Tagen des terme nächtigte er oft bei Freunden in einem dritten, (cit Crépet〈: Charles Baudelaire Paris 1906〉 p 48) [J 34, 1]
Zwischen 1842 und 1858 zählt Crépet (p 47), ungerechnet Honfleur und einige vorübergehende Logis für Baudelaire 14 Adressen auf. Das Quartier du Temple, die Ile Saint-Louis, das quartier Saint-Germain, das quartier Montmartre, das quartier de la République sind von ihm bewohnt worden. [J 34, 2]
»Vous traversez une grande ville vieillie dans la civilisation, une de celles qui contiennent les archives les plus importantes de la vie universelle, et vos yeux sont tirés en haut, sursùm, ad sidera; car sur les places publiques, aux angles des carrefours, des personnages immobiles, plus grands que ceux qui passent à leurs pieds, vous racontent dans un langage muet les pompeuses légendes de la gloire, de la guerre, de la science et du martyre. Les uns montrent le ciel, où ils ont sans cesse aspiré; les autres désignent le sol d’où ils se sont élancés. Ils agitent ou contemplent ce qui fut la passion de leur vie et qui en est devenu l’emblème; un outil, une épée, un livre, une torche, vitaï lampada! Fussiez-vous le plus insouciant des hommes, le plus malheureux ou le plus vil, mendiant ou banquier, le fantôme de pierre s’empare de vous pendant quelques minutes, et vous commande, au nom du passé, de penser aux choses qui ne sont pas de la terre. / Tel est le rôle divin de la sculpture.« Ch B: Œuvres ed Le Dantec II p 274/5 (Salon de 1859) Baudelaire spricht hier von der Skulptur als ob sie nur in der Großstadt vorkäme. Es ist eine Skulptur, die sich dem Passanten in den Weg stellt. In dieser Darstellung liegt etwas höchst Prophetisches, wenn es auch die Skulptur nur zum geringsten Teil ist, an der sich dieser Wahrspruch erfüllen sollte. Skulptur gibt〈?〉 es nur in der Stadt. [J 34, 3]
Baudelaire spricht von seiner Vorliebe für den paysage romanesque, der vernachlässigt werde. Aus seiner Schilderung geht hervor, daß er an wesentlich barocke Gebilde denkt. »Nos paysagistes sont des animaux beaucoup trop herbivores. Ils ne se nourrissent pas volontiers des ruines … Je regrette … les abbayes crénelées qui se mirent dans les mornes étangs, les ponts gigantesques, les constructions ninivites, habitées par le vertige, et enfin tout ce qu’il faudrait inventer, si tout cela n’existait pas!« Ch B: Œuvres ed Le Dantec II p 272 (Salon de 1859) [J 34, 4]
»L’imagination … décompose toute la création, et, avec les matériaux amassés et disposés suivant des règles dont on ne peut trouver l’origine que dans le plus profond de l’âme, elle crée un monde nouveau, elle produit la sensation du neuf.« Ch B: Œuvres II p 226 (Salon de 1859) [J 34 a, 1]
Über die Unbildung der Maler, mit besonderer Beziehung auf Troyon: »Il peint, il peint; et il bouche son âme, et il peint encore, jusqu’à ce qu’il ressemble enfin à l’artiste à la mode … L’imitateur de l’imitateur trouve ses imitateurs, et chacun poursuit ainsi son rêve de grandeur, bouchant de mieux en mieux son âme, et surtout ne lisant rien, pas même le Parfait Cuisinier, qui pourtant aurait pu lui ouvrir une carrière moins lucrative, mais plus glorieuse.« Ch B: Œuvres II p 219 (Salon de 1859) [J 34 a, 2]
»Le plaisir d’être dans les foules est une expression mystérieuse de la jouissance de la multiplication du nombre … Le nombre est dans tout … L’ivresse est un nombre … Ivresse religieuse des grandes villes.« Ch B: Œuvres II p 626/27 (Fusées) Depotenzierung des Menschen! [J 34 a, 3]
»Le dessin arabesque est le plus spiritualiste des dessins.« Ch B: Œuvres II p 629 (Fusées) [J 34 a, 4]
»Moi, je dis: la volupté unique et suprême de l’amour gît dans la certitude de faire le mal. Et l’homme et la femme savent, de naissance, que dans le mal se trouve toute volupté.« Ch B: Œuvres II p 628 (Fusées) [J 34 a, 5]
»Voltaire plaisante sur cette âme immortelle qui a résidé, pendant neuf mois, entre des excréments et des urines …. Au moins aurait-il pu deviner dans cette localisation une malice ou une satire de la Providence contre l’amour et, dans le mode de la génération, un signe du péché originel. De fait, nous ne pouvons faire l’amour qu’avec des organes excrémentiels.« Ch Baudelaire: Œuvres II p 651 (Mon cœur mis à nu) Hierzu Lawrence: Die Verteidigung der Lady Chatterley heranzuziehen. [J 34 a, 6]
Ansätze zu einer abwegigen Rationalisierung der Anziehung, die die Prostitution auf ihn übte, bei Baudelaire: »L’amour peut dériver d’un sentiment généreux: le goût de la prostitution; mais il est bientôt corrompu par le goût de la propriété.« (Fusées) »Goût inamovible de la prostitution dans le cœur de l’homme, d’où naît son horreur de la solitude … L’homme de génie veut être un, donc solitaire. La gloire, c’est rester un, et se prostituer d’une manière particulière.« (Mon cœur mis à nu) II p 626〈,〉 661 [J 34 a, 7]
1835 erscheint der Diable amoureux von Cazotte mit einer Vorrede von Gérard de Nerval. »Mon cher Belzébuth, je t’adore« ist ein, bei Baudelaire als solches kenntlich gemachtes Zitat aus Cazotte. »Les vers de Baudelaire rendent un son démoniaque fort étranger au diabolisme louis-philippien.« Claudius Grillet: Le diable dans la littérature au XIX siècle Lyon Paris 1935 p 95/96 [J 35, 1]
Brief an die Mutter vom 26 Dezember 1853: »D’ailleurs, je suis tellement accoutumé aux souffrances physiques, je sais si bien ajuster deux chemises sous un pantalon et un habit déchirés que le vent traverse; je sais si adroitement adapter des semelles de paille ou même de papier dans des souliers troués, que je ne sens presque que les douleurs morales. Cependant, il faut avouer, j’en suis venu au point que je n’ose plus faire de mouvements brusques ni même trop marcher de peur de me déchirer davantage.« Ch〈arles〉 B〈audelaire〉: Dernières lettres inédites à sa mère Avertissement et notes de Jacques Crépet Paris 1926 p 44/45 [J 35, 2]
Goncourts berichten in ihrem Tagebuch unterm 6 Juni 1883 den Besuch eines jungen Mannes, von dem sie hören, die lettrés du collège zerfielen zur Zeit in zwei Lager. Die künftigen Normaliens hätten ihr Vorbild in About und Sarcey, die andern in Edmond de Goncourt und Baudelaire. Journal des Goncourts VI Paris 1892 p 264 [J 35, 3]
Am 4 März 1860, an seine Mutter über die Radierungen von Meryon: »La figure hideuse et colossale qui sert de frontispice est une des figures qui décorent l’extérieur de Notre-Dame. Dans le fond, c’est Paris, vu d’en haut. Comment diable cet homme fait-il pour dessiner tranquillement sur un abîme, je n’en sais rien.« Ch B: Dernières lettres à sa mère Avertissement et notes de Jacques Crépet Paris 1926 p 132/33 [J 35, 4]
In den Dernières lettres (p 145) für Jeanne diese Formel »cette vieille beauté transformée en infirme« – er wünscht ihr nach seinem Tode eine Rente zu lassen. [J 35, 5]
Entscheidend ist für die Konfrontation zwischen Baudelaire und Hugo eine Stelle aus dem Brief, den der letztere am 17ten November 1859 an Villemain schrieb: »Je passe quelquefois des nuits entières à rêver sur mon sort en présence de l’abîme … et j’en arrive à ne pouvoir plus que m’écrier: des astres! des astres! des astres!« cit Claudius Grillet: Victor Hugo spirite Lyon Paris 1929 p 100 [J 35, 6]
Die multitudes bei Hugo: »Le prophète cherche la solitude … Il va dans le désert penser, à qui? aux multitudes.« Hugo: William Shakespeare 〈2e partie, livre〉 VI [J 35, 7]
Allegorie in den spiritistischen Protokollen von Jersey: »Même de pures abstractions fréquentaient à Marine-Terrace: l’Idée, la Mort, le Drame, le Roman, la Poésie, la Critique, la Blague. Elles … se présentaient de préférence le jour, tandis que les morts venaient la nuit.« Claudius Grillet: Victor Hugo spirite Lyon Paris 1929 p 27 [J 35 a, 1]
Die multitudes bei Hugo figurieren als der fond de l’ombre in den Châtiments (La Caravane IV) Œuvres complètes Poésie IV Paris 1882 〈p 397〉:
»Le jour où nos pillards, où nos tyrans sans nombre
Comprendront que quelqu’un remue au fond de l’ombre.« [J 35 a, 2]
Über die fleurs du mal: »Nulle part il n’est fait une allusion directe au haschisch ou aux visions de l’opium. En cela il faut admirer le goût suprême du poète, uniquement préoccupé de la construction philosophique de son poème.« Georges Rodenbach: L’élite Paris 1899 p 18/19 [J 35 a, 3]
Rodenbach (p 19) betont wie Béguin die Erfahrung der correspondances bei Baudelaire. [J 35 a, 4]
Baudelaire zu d’Aurevilly: »Vous devez communier le poing sur la hanche?« Georges Rodenbach: L’élite Paris 1899 p 6 [J 35 a, 5]
Drei Generationen bewegen sich (nach Georges Rodenbach: L’élite Paris 1899 p 6/7) um die »splendide restauration de Notre-Dame«. Die erste〈,〉 die einen gleichsam äußern Zirkel bildet, wird von Victor Hugo repräsentiert; die zweite bildet den innern Zirkel der Andacht: ihn repräsentieren D’Aurevilly, Baudelaire, Hello; den dritten bildet die Gruppe der Satanisten: Huysmans, Guaita, Peladan. [J 35 a, 6]
»Quelque belle que soit une maison, elle est avant tout, – avant que sa beauté soit démontrée, – tant de mètres de haut sur tant de large. – De même la littérature, qui est la matière la plus inappréciable, – est avant tout un remplissage de colonnes; et l’architecte littéraire, dont le nom seul n’est pas une chance de bénéfice, doit vendre à tous prix.« Ch B: Œuvres II p 385 (Conseils aux jeunes littérateurs) [J 35 a, 7]
Note der Fusées: »Le portrait de Sérène, par Sénèque. Celui de Stagire, par saint Jean Chrysostome. L’acedia, maladie des moines. Le Tædium vitæ.« Charles Baudelaire: Œuvres II p 632 [J 35 a, 8]
Charles-Henry Hirsch nennt Baudelaire, im Vergleich mit Hugo, »beaucoup plus capable de s’adapter à des tempéraments très divers, par son intelligence précise des idées, des sensations et des mots … L’enseignement de Baudelaire persiste, par … la puissance de la forme stricte qui l’impose aux méditations.« cit Le cinquantenaire de Ch〈arles〉 B〈audelaire〉 Paris 1917 p 41 [J 36, 1]
Nadar erzählt in den Souvenirs〈,〉 um 1911 habe ihm der Direktor eines Büros für Zeitungsausschnitte gesagt, in den Zeitungen finde man den Namen Baudelaires ebensooft wie den Hugos, Mussets, Napoléons, (vgl Le cinquantenaire de Ch B Paris 1917 p 43) [J 36, 2]
Von Crépet Baudelaire zugeschriebene Stelle aus dem Salut public: »Que les citoyens ne croient pas … aux sieurs Barthélémy, Jean Journet et autres qui chantent la République en vers exécrables. L’empereur Néron avait la louable habitude de faire rassembler dans un cirque tous les mauvais poètes et de les faire fouetter cruellement.« cit Crépet〈: Charles Baudelaire Paris 1906〉 p 81 [J 36, 3]
Von Crépet Baudelaire zugeschriebene Stelle aus dem Salut public: »Les intelligences ont grandi. Plus de tragédies, plus d’histoire romaine. Ne sommes-nous pas plus grands aujourd’hui que Brutus? …« cit Crépet p 81 [J 36, 4]
Crépet zitiert (p 82) Notes de M. Champfleury: »De Flotte peut être rangé avec Wronski, Blanqui, Swedenborg, etc., dans le Panthéon, quelque peu bizarre, qu’élevait Baudelaire, suivant ses lectures, les événements du jour et la notoriété conquise tout à coup par certaines figures.« [J 36, 5]
»L’œuvre d’Edgar Poë, moins quelques beaux poèmes, est le corps d’un art où Baudelaire a soufflé l’âme.« André Suarès: Sur la vie Paris 1925 II p 99 (Idées sur Edgar Poë) [J 36, 6]
Die Theorie der imagination, auch die Lehre vom kurzen Gedicht und von der Novelle sind bei Baudelaire von Poe beeinflußt. Die des l’art pour l’art erscheint, ihrer Formulierung nach, als Plagiat. [J 36, 7]
In seiner Gedenkrede weist Banville auf die klassische Technik von Baudelaire hin. [J 36, 8]
»Comment on paie ses dettes quand on a du génie« erschien 1846 und enthält unter dem Kennwort »le second ami« folgendes Portrait von Gautier: »Le second ami était, et est encore, gros, paresseux et lymphatique; de plus, il n’a pas d’idées, et ne sait qu’enfiler et perler des mots en manière de colliers d’Osages.« Ch B: Œuvres II p 393 [J 36 a, 1]
Hugo: »Et moi, je sens le gouffre étoilé dans mon âme.« Ave, dea; moriturus te salutat A Judith Gautier Victor Hugo: Œuvres choisies Poésies et drames en vers Paris 〈1912〉 p 404 [J 36 a, 2]
Camille Lemonnier stellt in seiner berühmten Schilderung der baudelaireschen conférence über Gautier, in Brüssel, auf faszinierende Weise dar, welche Ratlosigkeit die maßlose Glorifikation Gautiers durch den Vortragenden im Publikum verbreitete. Dieses richtete sich mehr und mehr darauf ein, daß Baudelaire alles Gesagte mit einem einzigen Sarkasmus als Attrappe preisgeben werde, um sich einer andern Vorstellung von Poesie zuzuwenden. Und diese Erwartung lähmte die Anwesenden. [J 36 a, 3]
Baudelaire – Camille Pelletans Lieblingsdichter. So Robert de Bonnières: Mémoires d’aujourd’hui III Paris 1888 p 239 [J 36 a, 4]
Robert de Bonnières: Mémoires d’aujourd’hui III Paris 1888 veröffentlicht p 287/288 einen zutzigen Brief, den der Direktor der Revue libérale am 19 janvier 1864 an Taine richtet, und in dem er sich über die Intransigenz beklagt, die Baudelaire ihm gegenüber bei Verhandlungen über Streichungen in dem Stück »Les Vocations« (Spleen de Paris) an den Tag legt. [J 36 a, 5]
Eine Passage bei Rodenbach, die etwas für die Schilderung der Stadt typisches – nämlich die forcierte Metapher – erkennen läßt:
»En ces villes qu’attriste un choeur de gironettes,
Oiseaux de fer rêvant (!) de fuir au haut des airs.«
cit G Tourquet-Milnes: The influence of Baudelaire in France and England London 1913 p 191 – pariser Moderne! [J 36 a, 6]
Im Salon de 1846 ist zu erkennen, wie genau schon damals Baudelaires Begriff der Kunstpolitik war: das XII Kapitel »de l’éclectisme et du doute«, das XIV »De quelques douteurs« macht deutlich, wie bewußt sich der Baudelaire von früh an der Notwendigkeit war, die künstlerische Produktion an bestimmten Fixpunkten auszurichten. Im Kapitel XVII »des écoles et des ouvriers« spricht Baudelaire von der Atomisierung als einem Symptom der Schwäche; er lobt sich die Schulen; »Là des écoles, et ici des ouvriers émancipés … – une école, c’est-à-dire … l’impossibilité du doute.« Ch B: Œuvres II p 131 vgl poncif! [J 36 a, 7]
Auf einem Blatt mit einer weiblichen Darstellung und zwei männlichen Porträtköpfen, von alter Hand: »Portait de Blanqui (Auguste) vraiment ressemblant, fait de mémoire par Baudelaire en 1850, peut-être 1849?« Reproduktion in Féli Gautier: Charles Baudelaire Bruxelles 1904 p LII [J 37, 1]
»Il se barattait la cervelle pour en tirer de l’étonnement.« Dieses Wort von Leconte des Lisle findet sich in Jules Clareties Beitrag, der – unbetitelt – im Tombeau steht und im wesentlichen Auszüge aus Clareties Nekrolog gibt. Le tombeau de Charles Baudelaire Paris 1896 p 91 Effekt der Gedichtabschlüsse! [J 37, 2]
»O poete, qui retournas l’œuvre de Dante
Et mis en haut Satan et descendis vers Dieu.«
Schluß verse von Verhaeren »A Charles Baudelaire«. Le tombeau de Charles Baudelaire Paris 1896 p 84 [J 37, 3]
Im tombeau de Charles Baudelaire Paris 1896 befindet sich Alexandre Ourousof: L’architecture secrète de Les fleurs du mal. Das ist ein seither oft wiederholter Versuch, verschiedene Zyklen zu etablieren. Er beruht im wesentlichen auf der Aussonderung der von Jeanne Duval inspirierten Gedichte. Er schließt an den Artikel an, den D’Aurevilly am 24 juillet 1857 im »Pays« veröffentlichte und in welchem zum ersten Male behauptet wird, es gäbe in dem Buch eine architecture secrète. [J 37, 4]
»Les échos de l’inconscient en lui sont si forts – la création littéraire étant chez lui si proche de l’effort physique, les traînes de la passion sont si fortes, si longues, lentes et douloureuses – tout son être psychique y vit avec son être physique.« Ch Baudelaire: Mon cœur mis à nu et Fusées Préface de Gustave Kahn Paris 1909 p 5 [J 37, 5]
»Si Poe avait eu sur lui une réelle influence on en trouverait la trace dans des imaginations … d’action chez Baudelaire. Or il s’éloigne de ces fantaisies à mesure qu’il pénètre dans l’œuvre du conteur américain … Les plans, les titres de romans … ont tous trait à des … crises psychiques. Aucun ne suppose l’aventure.« Ch Baudelaire: Mon cœur mis à nu et Fusées Préface de Gustave Kahn Paris 1909 p 12/13 [J 37, 6]
Kahn erkennt bei Baudelaire den »refus de l’occasion tendue par la nature du prétexte lyrique.« Ch B: Mon cœur mis à nu et Fusées Préface de Gustave Kahn Paris 1909 p 15 [J 37, 7]
Über den für Paul Gallimard von Rodin illustrierten 〈Baudelaire〉 schreibt Mauclair: »On sent que Rodin a manié le livre, l’a repris et quitté cent fois, l’a lu en marchant, l’a rouvert tout à coup sous la lampe, les soirs de fatigue, hanté par une strophe et prenant la plume. On devine où il s’est arrêté, quelle page il a froissée(!), sans ménager le volume. Ce n’est pas un bel exemplaire qu’on lui a confié et qu’il craignit de gâter. C’est alors ›son‹ Baudelaire de poche, en voici ce qu’il s’en disait à lui-même.« Charles Baudelaire: Vingt-sept poèmes des Fleurs du Mal illustrés par Rodin Paris 1918 p 7 (Préface de Camille Mauclair) [J 37 a, 1]
Der vorletzte Absatz von »Chacun sa chimère« klingt in seiner zweiten Hälfte sehr an Blanqui an: »Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.« Ch B: Œuvres I p 412 [J 37 a, 2]
Über den Maler Jules Noël〈:〉 »il est sans doute de ceux qui s’imposent le progrès journalier.« Salon de 1846 Œuvres II p 126 [J 37 a, 3]
In der Charakteristik der Fleurs du mal, die Sainte-Beuve in seinem Brief vom 20 [??] 1857 an Baudelaire gibt, findet er dieses auf den Stil des Bandes gemünzte Wort〈:〉 »un talent curieux et un abandon quasi précieux d’expression«. Unmittelbar anschließend〈:〉 »en perlant le détail, en pétrarquisant sur l’horrible«, cit Etienne Charavay: A de Vigny et Charles Baudelaire candidats à l’académie française Paris 1879 p 134 [J 37 a, 4]
»Il me semble qu’en beaucoup de choses, vous ne vous prenez pas assez au sérieux vous-même.« Vigny am 27 janvier 1862, in der Sache der académie-Kandidatur an Baudelaire, cit Etienne Charavay: A de Vigny et Charles Baudelaire candidats à l’académie française Paris 1879 p 100/101 [J 37 a, 5]
Jules Mouquet untersucht in seiner Ausgabe von Ch〈arles〉 B〈audelaire〉: Vers retrouvés Manoël Paris 1929 die Beziehungen die zwischen Baudelaire und den in Vers par 〈G.〉 Le Vavasseur, E. Prarond, A. Argonne Paris 1843 veröffentlichten Versen bestehen. Es ergeben sich eine Anzahl Entsprechungen. Wichtig sind, abgesehen von den eigentlichen Beiträgen Baudelaires, die sich im zweiten, von Prarond signierten Abschnitt befinden, Korrespondenzen: zumal die des Rêve d’un Curieux zu Le rêve von Argonne (Pseudonym für Auguste Dozon). [J 37 a, 6]
Zu den Gedichten der Fleurs du mal, die im Sommer 1843 bereits Vorlagen – man kennt deren 23 – gehören: Allégorie – Je n’ai pas oublié – La servante au grand cœur – Crépuscule du matin [J 38, 1]
»Baudelaire éprouve une pudeur à révéler ses vers au public; il les publie successivement sous le nom de Prarond, de Privat d’Anglemont, de Pierre de Fayis. La Fanfarlo, parue … le 1er janvier 1847, est signée Charles Dufays.« Ch〈arles〉 B〈audelaire〉: Vers retrouvés ed Jules Mouquet Paris 1929 p 47 [J 38, 2]
Folgendes Sonett aus dem Ensemble von Prarond schreibt Mouquet Baudelaire zu:
»D’une fille sans nom il naquit à la Bourbe.
Enfant, il bégaya des phrases d’argotiers;
Il souillait, à dix ans, les égoûts de la tourbe;
Homme, il vendrait sa sœur, et fait tous les métiers.
D’un arc-boutant lassé son dos décrit la courbe;
Du vice à quatre sous il court tous les sentiers;
L’orgueil dans son regard se mêle avec la fourbe;
Il sert, quand il le faut, de dogue aux émeutiers.
Un fil enduit de poix rattache sa semelle;
Sur son grabat sans linge, une sale femelle
Rit du mari trompé par ce honteux Paris.
Orateur plébéien de l’arrière-boutique,
Chez le marchand du coin il parle politique:
Voila ce qu’on appelle un enfant de Paris.«
Charles Baudelaire: Vers retrouvés ed Jules Mouquet Paris 1929 p 103/04 [J 38, 3]
Freund will darauf hinaus, »daß sich die Musikalität des Gedichtes nicht als eine gesonderte … technische Qualität darstellt, sondern daß sie nichts anderes ist als das eigentliche Ethos des Dichters … Musikalität ist die Form, die L’art pour l’art in der Dichtung annimmt.« Cajetan Freund: Der Vers Baudelaires München 1927 p 46 [J 38, 4]
Zu der unter dem Titel »Les Limbes« am 9 April 1851 erfolgten Veröffentlichung von Gedichten im Messager de l’Assemblée: »Dans un petit livret intitulé la Presse de 1848, on lit ceci: ›Aujourd’hui nous voyons annoncé dans l’Echo des marchands de vin Les Limbes, poésies. Ce sont sans doute des vers socialistes et par conséquent de mauvais vers. Encore un devenu disciple de Proudhon par trop ou trop peu d’ignorance.‹« A de la Finelière et Georges Descaux: Charles Baudelaire (Essais de bibliographie contemporaine I) Paris 1868 p 12 [J 38, 5]
Die Moderne – antiklassisch und klassisch. Antiklassisch: als Gegensatz zur Klassik. Klassisch: als heroische Leistung der Zeit, die ihren Ausdruck prägt. [J 38 a, 1]
Es besteht wahrscheinlich ein Zusammenhang zwischen Baudelaires schlechter Aufnahme in Belgien, seinem Ruf, ein mouchard zu sein und dem Brief über das Bankett von Victor Hugo an den Figaro. [J 38 a, 2]
Auf die Strenge und Eleganz des Titels »Curiosités esthétiques« hinzuweisen. [J 38 a, 3]
Die Unterweisung Fouriers: »Quoiqu’il y ait dans la nature des plantes plus ou moins saintes, des … animaux plus ou moins sacrés, et qu’il soit légitime de conclure … que certaines nations … aient été préparées … par la Providence pour un but déterminé … je ne veux pas faire ici autre chose qu’affirmer leur égale utilité aux yeux de CELUI qui est indéfinissable.« Ch B: Œuvres II p 143 (Exposition universelle de 1855) [J 38 a, 4]
»Un de ces ›modernes professeurs-jurés‹ d’esthétique, comme les appelle Henri Heine« – »science … dont les doigts crispés, paralysés par la plume, ne peuvent plus courir avec agilité sur l’immense clavier des correspondances!« Ch B: Œuvres II p 145 (Exposition universelle de 1855) [J 38 a, 5]
»Il y a dans les productions multiples de l’art quelque chose de toujours nouveau qui echappera éternellement à la règle et aux analyses de l’école!« Ch B: Œuvres II p 146 (Exposition universelle de 1855) Analogie zur Mode [J 38 a, 6]
Der Vorstellung des Fortschritts in der Kunstgeschichte stellt Baudelaire eine monadologische Konzeption entgegen. »Transportée dans l’ordre de l’imagination, l’idée du progrès … se dresse avec une absurdité gigantesque … Dans l’ordre poétique et artistique, tout révélateur a rarement un précurseur. Toute floraison est spontanée, individuelle. Signorelli était-il vraiment le générateur de Michel-Ange? Est-ce que Pérugin contenait Raphaël? L’artiste ne relève que de lui-même. Il ne promet aux siècles à venir que ses propres œuvres.« Ch B: Œuvres II p 149 (Exposition universelle de 1855) [J 38 a, 7]
Zur Kritik des Fortschrittsbegriffs im allgemeinen: »Les disciples des philosophes de la vapeur et des allumettes chimiques l’entendent ainsi: le progrès ne leur apparaît que sous la forme d’une série indéfinie. Où est cette garantie?« Ch B: Œuvres II p 149 (Exposition universelle de 1855) [J 38 a, 8]
»On raconte que Balzac … se trouvant un jour en face d’un … tableau d’hiver, tout mélancolique et chargé de frimas, clairsemé de cabanes et de paysans chétifs, – après avoir contemplé une maisonnette d’où montait une maigre fumée, s’écria: ›Que c’est beau! Mais que font-ils dans cette cabane? à quoi pensent-ils, quels sont leurs chagrins? les récoltes ont-elles été bonnes? Ils ont sans doute des échéances à payer?‹ Rira qui voudra de M. de Balzac. J’ignore quel est le peintre qui a eu l’honneur de faire vibrer, conjecturer et s’inquiéter l’âme du grand romancier, mais je pense qu’il nous a donné ainsi … une excellente leçon de critique. Il m’arrivera souvent d’apprécier un tableau uniquement par la somme d’idées ou de rêveries qu’il apportera dans mon esprit.« Ch B: Œuvres II p 147 (Exposition universelle de 1855) [J 39, 1]
Schlußwort des Salon de 1845: »Celui-là sera le peintre, le vrai peintre, qui saura arracher à la vie actuelle son côté épique, et nous faire voir et comprendre, avec de la couleur ou du dessin, combien nous sommes grands et poétiques dans nos cravates et nos bottes vernies. – Puissent les vrais chercheurs nous donner l’année prochaine cette joie singulière de célébrer l’avénement du neuf!« Ch B: Œuvres II p 54/55 [J 39, 2]
»Quant à l’habit, la pelure du héros moderne, – … n’a-t-il pas sa beauté et son charme indigène …? N’est-il pas l’habit nécessaire de notre époque, souffrante et portant jusque sur ses épaules noitres et maigres le symbole d’un deuil perpétuel? Remarquez bien que l’habit noir et la redingote ont non-seulement leur beauté politique, qui est l’expression de l’égalité universelle, mais encore leur beauté poétique, qui est l’expression de l’âme publique; – une immense défilade de croque-morts, croque-morts politiques, croque-morts amoureux, croque-morts bourgeois. Nous célébrons tous quelque enterrement. / Une livrée uniforme de désolation témoigne de l’égalité … Ces plis grimaçants, et jouant comme des serpents autour d’une chair mortifiée, n’ont-ils pas leur grâce mystérieuse? / … Car les héros de l’Iliade ne vont qu’à votre cheville, ô Vautrin, ô Rastignac ô Birotteau, – et vous, ô Fontanarès, qui n’avez pas osé raconter au public os douleurs sous le frac funèbre et convulsionné que nous endossons tous; – et vous, ô Honoré de Balzac, vous le plus heroïque, le plus singulier, le plus romantique et le plus poétique parmi tous les personnages que vous avez tirés de votre sein!« Ch B: Œuvres II p 134 et 136 Salon de 1846 (De l’héroïsme de la vie moderne) Am Schluß der Schlußsatz des Kapitels. [J 39, 3]
»Lorsque j’entends porter jusqu’aux étoiles des hommes comme Raphaël et Véronèse, avec une intention visible de diminuer le mérite qui s’est produit après eux …, je me demande si un mérite, qui est au moins l’égal du leur (admettons un instant, par pure complaisance, qu’il lui soit inférieur), n’est pas infiniment plus méritant, puisqu’il s’est victorieusement développe dans une atmosphère et un terroir hostiles?« Ch B: Œuvres II p 239 (Salon de 1859) Lukács sagt, um heute einen anständigen Tisch zu machen, braucht ein Mann das Genie, das dem Michelangelo ausreichte, die Kuppel der Peterskirche zu wölben. [J 39 a, 1]
Die Stellung, die Baudelaire zum Fortschritt einnimmt, ist nicht immer die gleiche gewesen. Äußerungen im Salon de 1846 heben sich deutlich von spätem ab. Dort heißt es unter anderm: »Il y a autant de beautés qu’il y a de manières habituelles de chercher le bonheur. La philosophie du progrès explique ceci clairement … Le romantisme ne consistera pas dans une exécution parfaite, mais dans une conception analogue à la morale du siècle.« (p 66) In der gleichen Schrift: »Delacroix est la dernière expression du progrès dans l’art.« (p 85) Ch B: Œuvres II [J 39 a, 2]
Die Bedeutung, die die Theorie für das Schaffen des Künstlers hat, ist Baudelaire nicht von allem Anfang an klar gewesen. Im Salon de 1845 heißt es von einem Maler, Haussoullier: »Serait-il de ces hommes qui en savent trop long sur leur art? C’est là un fléau bien dangereux.« Ch B: Œuvres II p 23 [J 39 a, 3]
Die Kritik des Fortschrittsgedankens, die etwa im Zusammenhang einer Darstellung von Baudelaire nötig werden mag, hat sich auf das Sorgfältigste gegen dessen eigene Kritik des Fortschrittsgedankens abzugrenzen. Analoges gilt noch unabdinglicher von Baudelaires Kritik am 19ten Jahrhundert und der in seiner Biographie fälligen. Es kennzeichnet das verzerrte, von krasser Ignoranz gezeichnete Porträt, das Peter Klassen von Baudelaire entwirft, daß der Dichter vor dem Hintergrund eines mit den Farben des Höllenpfuhls gemalten Jahrhundert〈s〉 erscheint. Der Verfasser findet an diesem Jahrhundert eigentlich nur einen klerikalen Brauch zu rühmen, den Augenblick »wo im Sinne des wiederhergestellten Gottesgnadenkönigtums das Allerheiligste in der Umstarrung blanker Waffen durch die Straßen von Paris geführt wurde. Dies mag ein entscheidendes, weil wesenhaftes Erlebnis seines gesamten Daseins gewesen sein.« So setzt diese mit depravierten Kategorien des Georgekreises geschriebene Darstellung des Dichters ein. Peter Klassen: B〈audelaire〉 Weimar 〈1931〉 p 9 [J 39 a, 4]
Gauloiserie bei Baudelaire: »Belle conspiration à organiser pour l’extermination de la race juive. / Les juifs Bibliothécaires et témoins de la Rédemption.« Ch B: Œuvres II p 666 (Mon cœur mis à nu) Céline hat die Linie fortgesetzt, (spaßhafte Raubmörder!) [J 40, 1]
»A ajouter aux métaphores militaires: Les poetes de combat. Les littérateurs d’avant-garde. Ces habitudes de métaphores militaires dénotent des esprits non pas militants, mais faits pour la discipline, c’est-à-dire pour la conformité, des esprits nés domestiques, des esprits belges, qui ne peuvent penser qu’en société.« Ch B: Œuvres II p 654 (Mon cœur mis à nu) [J 40, 2]
»Si un poëte demandait à l’Etat le droit d’avoir quelques bourgeois dans son écurie, on serait fort étonné, tandis que si un bourgeois demandait du poëte rôti, on le trouverait tout naturel.« Ch B: Œuvres II p 635 (Fusées) [J 40, 3]
»Ce livre n’est pas fait pour mes femmes, mes filles et mes sœurs. – J’ai peu de ces choses.« Ch B: Œuvres II p 635 (Fusées) [J 40, 4]
Dépaysement de Baudelaire dans le siècle: »Dites-moi dans quel salon, dans quel cabaret, dans quelle réunion mondaine ou intime vous avez entendu un mot spirituel prononcé par l’enfant gâté« [vgl p 217 »L’artiste, aujourd’hui … est … un simple enfant gâté«] »un mot profond …, qui fasse penser ou rêver …! Si un tel mot a été lancé, ce n’a peut-être pas été par un politique ou un philosophe, mais bien par quelque homme de profession bizarre, un chasseur, un marin, un empailleur; par un artiste …, jamais.« Ch B: Œuvres II p 217 (Salon de 1859) Das ist eine Art Evokation der étonnants voyageurs. [J 40, 5]
Gauloiserie bei Baudelaire: »Dans le sens le plus généralement adopté, Français veut dire vaudevilliste … Tout ce qui est abîme, soit en haut, soit en bas, le fait fuir prudemment. Le sublime lui fait toujours l’effet d’une émeute, et il n’aborde même son Molière qu’en tremblant et parce qu’on lui a persuadé que c’était un auteur gai.« Ch B: Œuvres II p 111 (Salon de 1846 – De M. Horace Vernet) [J 40, 6]
Baudelaire kennt im Salon de 1846 »la loi fatale du travail attrayant«. Ch B: Œuvres II p 114 [J 40, 7]
Zu dem Titel »Les limbes« vgl im Salon de 1846 über Delacroix’ »Femmes d’Alger«: »Ce petit poëme d’intérieur … exhale je ne sais quel haut parfum de mauvais lieu qui nous guide assez vite vers les limbes insondés de la tristesse.« Ch B: Œuvres II p 85 [J 40, 8]
Anläßlich einer Darstellung des Samson von Decamps im Salon de 1845〈:〉 »cet antique cousin d’Hercule et du baron de Munchhausen.« Ch B: Œuvres II p 24 [J 40 a, 1]
»So war, wie Baudelaire zeigte, Frankreich aus seinem Wesen heraus zum Träger der Entgeistung, der ›Vertierung‹ von Volk und Staat geworden.« Peter Klassen: Baudelaire Weimar 〈1931〉 p 33 [J 40 a, 2]
Schlußzeile von »La légende des siècles III; 38 (Un homme aux yeux profonds passait); O savant seulement des choses de l’abîme!« V〈ictor〉 H〈ugo〉: Œuvres complètes Poésie IX Paris 1883 p 229 [J 40 a, 3]
»la roche au profil pensif«. V〈ictor〉 H〈ugo〉: O〈Euvres〉 c〈omplètes〉 Poésie IX Paris 1883 p 191 (Le groupe des idylles. XII Dante) [J 40 a, 4]
»Le sombre sphinx Nature, accroupi sur la cime,
Rêve, pétrifiant de son regard d’abîme
Le mage aux essors inouïs,
Tout le groupe pensif des biêmes Zoroastres,
Les guetteurs de soleils et les espions d’astres,
Les effarés, les éblouis.
…
…
La nuit autour du sphinx roule tumultueuse. –
Si l’on pouvait lever sa patte monstrueuse,
Que contemplèrent tour à tour
Newton, l’esprit d’hier, et l’antique Mercure,
Sous la paume sinistre et sous la griffe obscure
On trouverait ce mot: Amour.«
L’homme se trompe! il voit que pour lui tout est sombre La légende des siècles III (Ténèbres) V〈ictor〉 H〈ugo〉: O〈Euvres〉 c〈omplètes〉 Poésie IX Paris 1883 p 164/5 Schluß des Gedichts [J 40 a, 5]
Schluß von »La nuit! la nuit! la nuit!«:
»O sepulcres! j’entends l’orgue effrayant de l’ombre,
Formé de tous les cris de la nature sombre
Et du bruit de tous les écueils;
La mort est au clavier qui frémit dans les branches,
Et les touches, tantôt noires et tantôt blanches,
Sont vos pierres et vos cercueils.«
V〈ictor〉 H〈ugo〉: O〈Euvres〉 c〈omplètes〉 Poésie IX p 161 La légende des siècles III (Tenèbres) Paris 1883 [J 40 a, 6]
In Légende des siècles III geben Gedichte wie Les chutes (Fleuves et poëtes) und Désintéressement – das eine dem Rheinfall, das andere dem Montblanc gewidmet – einen besonders eindringlichen Begriff von der Naturanschauung des neunzehnten Jahrhunderts. In diesen Gedichten durchdringen sich auf eigentümliche Art die allegorische Anschauung und der Geist der Vignette. [J 40 a, 7]
Aus Théodore de Banville: Mes souvenirs Paris 1882 (VII Charles Baudelaire). Die erste Begegnung: »La nuit était venue, claire, suave, enchanteresse; nous étions sortis du Luxembourg, nous marchions sur les boulevards extérieurs et dans les rues, dont le poète des Fleurs du Mal a toujours chéri avec curiosité le mouvement et le mystérieux tumulte; Privat d’Anglemont marchait en silence, un peu éloigné de nous.« (p 77) [J 41, 1]
Aus Théodore de Banville: Mes souvenirs Paris 1882: »Dans je ne sais plus quel pays d’Afrique, logé chez une famille à qui ses parents l’avaient adressé, il n’avait pas tardé à être ennuyé par l’esprit banal de ses hôtes, et il s’en était allé vivre seul sur une montagne, avec une toute jeune et grande fille de couleur qui ne savait pas le français, et qui lui cuisait des ragoûts étrangement pimentés dans un grand chaudron de cuivre poli, autour duquel hurlaient et dansaient de petits négrillons nus. Oh! ces ragoûts, comme il les racontait bien, et comme on en aurait volontiers mangé!« (p 79) [J 41, 2]
»Donc chez lui, à l’hôtel Pimodan, quand j’y allai pour la première fois, il n’y avait pas de lexiques, ni de cabinet de travail, ni de table avec ce qu’il faut pour écrire, pas plus qu’il n’y avait de buffets et de salle à manger, ni rien qui rappelât le décor à compartiment des appartements bourgeois.« Théodore de Banville: Mes souvenirs Paris 1882 p 81/82 [J 41, 3]
Joseph de Maistre »répondait aux prétentions et aux insolences de la métaphysique avec de l’histoire.« J. Barbey d’Aurevilly: Joseph de Maistre – Blanc de Saint-Bonnet – Lacordaire – Gratry – Caro Paris 1910 p 9 [J 41, 4]
»Quelques-uns, comme Baudelaire, … ont identifié le démon, se sont en titubant replacés dans l’axe et de nouveau ont honoré Dieu. Il serait injuste néanmoins d’exiger de ces précurseurs un abandon aussi complet des facultés humaines que celui requis, par exemple, dans cette sorte d’aube mystérieuse où il semble que nous commencions de vivre à présent.« Stanislas Fumet: Notre Baudelaire (Le roseau d’or 8) Paris 1926 p III [J 41, 5]
»Ce grand succès poétique représente donc, si on rapproche de ces 1500 exemplaires le tirage de 1000 augmentés des feuilles de passe de la première édition, le nombre total de 2790 exemplaires – maximum en circulation. Quel poëte actuel, sauf Victor Hugo, pourrait s’en orgueillir d’un pareil débit?« A de la Finelière et Georges Descaux: Charles Baudelaire [Essais de bibliographie contemporaine I] Paris 1868 Notiz zur zweiten Auflage der Fleurs du mal. [J 41, 6]
Poe »Cyrano de Bergerac, élève d’Arago« – Journal des Goncourt 16 juillet 1856 – »Si Edgar Poe détrônait Walter Scott et Mérimée, si le réalisme et la bohème triomphaient sur toute la ligne, si certaines poésies dont je n’ai rien à dire, puisque la justice s’en est mêlée, étaient prises au sérieux par … les honnêtes gens, ce ne serait plus de la décadence, ce serait de l’orgie.« Pontmartin Le spectateur 19 septembre 1857 cit Léon Lemonnier: Edgar Poe et la critique française de 1845 à 1875 Paris 1928 p 187 u〈nd〉 214 [J 41 a, 1]
Zur Allegorie: »Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes.« [J 41 a, 2]
Swinburne macht sich die These, Kunst habe nichts mit Moral zu schaffen, zu eigen. [J 41 a, 3]
»Les Fleurs du Mal sont une cathédrale.« Ernest Raynaud: Ch Baudelaire Paris 1922 p 305 (nach Gonzague de Reynold: Ch〈arles〉 B〈audelaire〉) [J 41 a, 4]
»Baudelaire se ronge et se travaille pour accoucher du moindre mot … Pour lui ›l’art est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu‹.« Ernest Raynaud: Ch Baudelaire Paris 1922 p 317/318 [J 41 a, 5]
Raynaud erkennt die Inkompatibilität von Baudelaire und Gautier. Er hat darüber ein langes Kapitel (p 310-345) [J 41 a, 6]
»Baudelaire subit les exigences des … directeurs-flibustiers qui exploitent la vanité des gens du monde, des amateurs et des débutants et chez qui l’on n’est imprimé que si l’on souscrit des abonnements.« Ernest Raynaud: Ch Baudelaire Paris 1922 p 319 – Baudelaires Verhalten ist das Komplement dieser Sachlage. Erstellt das gleiche Manuscript mehrere〈n〉 Redaktionen zur Verfügung. Vergibt, ohne sie als solche kenntlich zu machen, Zweitdrucke. [J 41 a, 7]
Baudelaires Gautier-Essay von 1859: »Gautier … n’a pu s’y tromper, et ce qui nous en assure, c’est qu’en écrivant la préface des Fleurs du Mal, il a, spirituellement, rendu à Baudelaire la monnaie de sa pièce.« Ernest Raynaud: Ch Baudelaire Paris 1922 p 323 [J 41 a, 8]
»D’ailleurs le témoignage le plus irrécusable du maléfice de l’heure, c’est l’histoire de Balzac … qui … s’est torturé toute sa vie, avec acharnement, pour conquérir un style, sans y parvenir … [Anm] Ce qui souligne l’incohérence de l’heure, c’est que l’on édifie les prisons de La Roquette et de Mazas avec le même entrain que l’on plante en tous lieux les arbres de la Liberté. On traque avec la dernière rigueur la propagande bonapartiste, mais l’on ramène les cendres de Napoléon … On dégage le centre de Paris et on aère ses rues, mais on l’étrangle d’une ceinture de fortifications.« Ernest Raynaud: Ch Baudelaire Paris 1922 p 287/88 [J 41 a, 9]
Nach dem Hinweis auf die Vermählung des antiken Olymps mit den Waldgeistern und Feen bei Banville: »De son côté, Charles Baudelaire, peu jaloux de se joindre à la caravane d’imitateurs qui grossissait follement, de minute en minute, sur la grand’route romantique, cherchait de droite et de gauche un sentier par où s’échapper vers l’originalité … A quoi se décider? Grand était son embarras … quand il fit cette observation: que le Christ, Jéhovah, Marie, Madeleine, les anges et ›leurs phalanges encombraient cette poésie mais que Satan ne s’y montrait jamais. Faute de logique: il résolut de la corriger … V. Hugo avait fait de la ›diablerie‹ un décor fantastique à quelques légendes anciennes. Lui, Baudelaire, il écroua réellement dans la prison d’enfer l’homme moderne, l’homme du dix-neuvième siècle.« Alcide Dusolier: Nos gens de lettres Paris 1864 p 105/06 (M Charles Baudelaire [J 42, 1]
»Il eût fait certainement un agréable rapporteur dans les procès de sorcellerie.« Alcide Dusolier: Nos gens de lettres Paris 1864 p 109 (M Ch B) Das hat Baudelaire sicher gern gelesen. [J 42, 2]
Fülle der Detaileinsichten bei Dusolier, der doch die Gesamtperspektive gänzlich verfehlt hat: »Le mysticisme obscène ou, si vous préferez, l’obscénité mystique, voilà, je l’ai dit et le répète, le double caractère des Fleurs du Mal.« Alcide Dusolier: Nos gens de lettres Paris 1864 p 112 [J 42, 3]
»Il faut tout dire même l’éloge. Je constate donc, dans la galerie poétique de M. Baudelaire, la présence de quelques tableaux parisiens (je préférerais eaux-fortes comme plus juste et plus caractéristique), d’une grande vigueur et d’une précision singulière.« Alcide Dusolier: Nos gens de lettres Paris 1864 p 112/113 (Meryon) [J 42, 4]
Bei Dusolier findet sich anläßlich der Femmes damnées der Hinweis auf die Religieuse – freilich ist Diderot nicht zitiert. [J 42, 5]
Ein weiteres Urteil von Dusolier (p 114)〈:〉 »Mais peut-on dire Voilà un poëte? Oui, si un rhéteur était un orateur.« Die Legende über das Verhältnis von Vers und Prosa bei Baudelaire geht auf Dusolier zurück Chock! [J 42, 6]
Schlußwort: »Si j’avais à déterminer d’un mot ce que M. Baudelaire est nativement et ce qu’il voudrait nous persuader qu’il est, je l’appellerais volontiers un Boileau hystérique. 6 mai 1863.« Alcide Dusolier: Nos gens de lettres Paris 1864 p 119 [J 42, 7]